Chapitre 31

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Il est 18H00, Sories vient de manger et moi j'attends avec impatience que Dries revienne. Ce qu'il m'a dit m'est resté dans la tête.

Nathan : Maman.
Sophie : Nathan. Comment vous allez les jumeaux ?
Nathan : Bien.
Kwinten : Ouais, regarde. On est allés au McDo et on a eu les cadeaux.
Sophie : Je suis contente pour vous.
Nathan : Je veux te faire un bisou maman. Mais je suis encore trop petit pour monter. (Allant vers son père) Papa, tu me portes ?
Dries : Allez voilà. Avec toi, je me fais les bras.
Sophie (prenant Nathan dans ses bras) : Oh mon bébé, je t'aime toi.
Nathan : Moi aussi.
Kwinten : J'suis trop petit pour voir le bébé.
Dries : Viens monte sur la chaise.
Nathan : Et moi ?
Dries : La, tu viens me voir moi et pas ta mère ?!
Nathan : Oui, je t'aime mon papa.
Dries : Ben voyons. Vous êtes de sacrés garnements.
Kwinten : Nate, regarde ça ne bouge pas.
Nathan : Ouais, t'as vu les toutes petites mains et les petits pieds.
Kwinten : Papa, pourquoi elle a les yeux fermés ?
Dries : Elle dort.
Nathan : Oh, on va la laisser faire la sieste alors.
Sophie : Elle va en avoir pour quelques temps.
Nathan : Ok. Papa, portes-moi sur le lit de maman.
Dries : Voilà de retour sur le lit.
Sophie : Merci.
Nathan : Câlin maman. Ça va ? Tu n'as pas trop bobo.
Sophie : Non, tout va bien.
Kwinten (à son père) : C'est vraiment un bébé Nate, il est tout le temps en train de faire des câlins à sa maman.
Dries (en riant) : Pas toi ?
Kwinten : Oh non. Déjà qu'elle me force de temps en temps. En plus, elle me fait toujours un gros câlin devant l'école. T'imagines-y a tous mes copains.
Sophie : Kwinten, tu es tout petit.
Kwinten : Plus maintenant, j'ai trois ans je te rappel. Donc, ce n'est pas la peine d'en faire devant tout le monde.
Nathan : Ne t'inquiète pas maman, moi j'aime bien les câlins.
Sophie : Il n'y a pas photo que Kwinten est ton portrait.
Dries : Oh, c'est encore moi. Ils sont grands aussi, c'est plus vraiment des bébés.
Kwinten : Oh maintenant, elle en fera au bébé.
Dries : Voilà comme ça tu seras tranquille.
Kwinten : Et puis, elle a qu'a t'en faire aussi à toi. Comme ça moi elle me laissera.
Dries : Donc, je dois prendre ta place.
Kwinten : Oui, maman tu veux bien ? Tu fais les câlins à papa et moi en échange, tu me laisses ?!
Sophie : Je ne suis pas sûre que ton père veuille ce genre de câlins.
Kwinten : Papa tu es d'accord ?
Sophie : Si tu dis oui, au moins tu es sûr de ne pas me refaire de gosse.
Dries : Kwinten, on verra ça plus tard.
Kwinten : D'accord, mais tu y réfléchis quand même papa.

A mon avis, c'est déjà tout réfléchi pour lui. Nous sommes restés à discuter comme ça un petit moment. Il a appelé Marie pour lui annoncer la nouvelle. Elle a hâte de pouvoir la voir.

Kwinten (toujours au-dessus du berceau) : C'est quand qu'elle se réveille ?
Sophie : Tu sais les bébés, ils dorment beaucoup.
Nathan : Ce n'est pas très drôle.
Kwinten : Nate, viens voir elle bouge.
Nathan : Papa, je suis toujours trop petit.
Dries (se levant) : Viens par-là, je te porte. (Se retournant) On mettra des chaises à disposition du lit de la petite pour éviter qu'ils ne nous appellent toutes les cinq minutes.
Sophie : On aménagera en fonction d'eux.
Kwinten : Oh regarde c'est mignon et Nate t'es plus le plus petit.
Nathan : Oh ça va, tu as deux minutes de plus que moi.
Kwinten : Ouais, mais je suis toujours le plus grand.
Nathan : On est nés quasiment en même temps.
Kwinten : Mais moi avant.
Dries : ça y est vous deux, le bébé essaye de dormir. Et vous êtes tous les deux les grands frères.
Kwinten : Regarde, elle bouge. Oh elle pleure.
Nathan : Oui. En plus, elle pleure de plus en plus fort.
Kwinten : Ça fait mal aux oreilles.
Nathan : Regarde, elle devient toute rouge.
Kwinten : Oh. Elle a l'air en colère. Dit, tu as fait caca dans ton slip Nathan ?
Nathan : Bien sûr que non. Je suis propre moi. Pourquoi tu m'accuses toujours ?
Kwinten : Ce n'est pas moi. Mais ça ne sent pas bon. Papa ?
Dries : Tu ne manques pas d'air de m'accuser. C'est votre sœur.
Nathan : Oh, elle a fait dans sa culotte. Maman, elle va se mettre en colère et la disputer tout fort.
Sophie : Pour le moment, votre sœur porte des couches car elle est trop petite pour aller aux toilettes comme les grands.
Kwinten : Comment elle fait alors ?
Dries : Dans sa couche. Qu'il faut d'ailleurs changer. Venez, je vous montre.
Nathan : Oh ça pue.
Kwinten : Ça pue et c'est moche.
Nathan : Moi, je vais voir maman.
Kwinten : Moi aussi.
Dries : Vous me laissez tout seul ?
Kwinten : Elle est sympa, mais ça pue.
Nathan : On reviendra la voir quand elle sentira bon.
Sophie : Te voilà tout seul mon chéri.
Dries : Ouais, ils ne sont pas d'un grand soutient. Elle est minuscule. J'ai l'impression d'avoir trois ans de moins.
Sophie : Moi aussi.
Dries (remettant Sories dans son lit) : Voilà, toute propre.
Nathan : Regarde, elle ferme encore ses yeux.
Dries : Elle retourne au dodo.
Kwinten : Elle a déjà dormi toute la journée.
Sophie : C'est comme ça les bébés.
Nathan : C'est quand alors que ça ne dort pas ?
Dries : Dans quelques temps. Après, ça ne veut plus aller faire dodo du tout. N'est-ce les garçons ?
Kwinten : Oui, papa.
Dries : Bon, la petite dort. Et si nous déballions ce que nous avons apporté avant qu'elle ne se réveille.
Kwinten : Moi d'abord.
Nathan : Non moi.
Sophie : Qu'est-ce qui se passe ?
Dries : Allez sur le lit. Vous faites attention à votre mère.
Sophie : Oh.
Kwinten et Nathan : Joyeux anniversaire maman.
Sophie : Merci.
Kwinten : On a emmené papa dans ta boulangerie préférée.
Nathan : Et on a pris ton gâteau préféré pour toi.
Sophie : Merci. Mais, vous aussi vous l'aimez.
Nathan : C'est pour ça qu'on est allés le chercher. C'est pour nous aussi.
Dries : Ils m'ont dit que tu aimais ce gâteau-là.
Sophie : Je l'ai toujours adoré et eux ils pensent aussi à eux. Ils n'allaient pas te faire acheter un truc qu'ils n'aiment pas quand même.
Dries : ça n'a rien d'étonnant.
Kwinten : Bon, on peut le manger ?
Sophie : Oui.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant