Chapitre 37

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Avant de commencer, un tout grand merci à oceaneanara qui depuis le début like tout mes chapitres et est au taquet pour les lire ! Donc merci à toi !
(je ferai comme ça des petites dédicaces de temps en temps à ceux qui commenteront ou likeront mes chapitres régulièrement)

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Je repartis chez moi pour préparer à manger et me changer, Dries arriva 15 minutes plus tard.

Dries : Tu as super bien jouée, j'ai adoré te voir.
Sophie : Je sais, je suis plutôt douée.
Dries : Modeste en plus.
Sophie : Et oui comme toi. Allez aide moi à la cuisine.
Dries : A vos ordres chef.

On préparait à manger, je voyais Dries qui me regardait énormément.

Sophie : Qu'est-ce qu'il y a ?
Dries : Rien.
Sophie : Tu n'arrêtes pas de me regarder. En plus, tu as l'air complètement dans les nuages.
Dries : Je t'aime.
Sophie (après un moment d'absence) : Moi aussi. Tu es sur que ça va ?
Dries : J'ai vraiment peur de te perdre.
Sophie : Je ne vois pas pourquoi. Je suis là, je ne compte pas partir.
Dries : Je le sais, mais personne ne me facilite la tâche.
Sophie : Qu'est-ce que tu essaies de me dire ?
Dries : J'ai fais quelque chose que je n'aurais pas du faire.
Sophie : Qu'as-tu fais d'aussi grave ? On dirait un gosse.
Dries : J'ai surpris ta conversation dans les vestiaires avec ton amie. Je suis désolé sincèrement, je n'aurais pas du rester écouter derrière la porte. Mais, elle te demandait de rentrer avec elle.
Sophie : C'est vrai que ce n'est pas très bien d'écouter aux portes. Ce qui me dérange le plus, c'est que tu doutes encore de moi après tout ce que l'on a déjà traversé.
Dries : Ce n'est pas de toi que je doute. Mais, ton entourage revient pour te récupérer. C'est le défilé, il ne se passe pas une semaine sans que de nouvelles personnes débarquent.
Sophie : Je suis heureuse sans eux et ça les fait bien chier. Tu as bien entendu, ce que je lui ai dit. Personne ne me ramènera à Paris. Je reste ici et avec toi. Si tu veux bien de moi.
Dries : Quelle question !

Je me suis rapproché de Dries, et l'ai embrassé. J'étais toujours dans ses bras.

Dries : Tu ne m'en veux pas ?
Sophie : Je t'en veux d'avoir écouté ma conversation donc tu ne vas pas t'en tirer sans un peu de galère. Mais, tu as eu l'honnêteté de me le dire ce qui te permet d'être à moitié pardonné.
Dries : Qu'est-ce que je vais devoir faire alors pour être complètement pardonné ?
Sophie : Je ne sais pas mais il faut finir de faire à manger.

On continua de préparer à manger et quand vint le temps de la cuisson de la tartiflette, je suis allée me changer, Dries me rejoignit 5 minutes plus tard.

Dries : On a 15 minutes devant nous.
Sophie : Et alors ?
Dries : On pourrait se faire un câlin, ça fait deux jours...
Sophie : Ca ne t'a pas plu de dormir chez toi ?
Dries : Si mais pas seul, je n'ai pas l'habitude.
Sophie : Oh mon pauvre chou et bah faudra que t'apprennes à aimer.
Dries : Non, je ne crois pas (se rapprochant d'elle et la bloquant contre le mur), alors toujours contre ?
Sophie : Bon t'as gagné, mais c'est de la triche tu sais que je ne peux pas te résister.

On fit l'amour mais ce coup ci sauvagement quand on sonna à ma porte.

Sophie : Oh merde voilà Ashley, je t'avais dit que c'était une mauvaise idée mais tu étais super. Finalement, je te ferai languir plus souvent.
Dries : T'es horrible mais je t'aime pour ça.

Je m'habillais vite, je mis mes sous vêtements, une robe, essaya de me recoiffer et descendis ouvrir.

Sophie : Oh mon dieu mais qu'est-ce que vous faites là ?
? : Bonjour ma chérie, nous avons assisté à ton match. Et nous voulions te voir.
Sophie : Vous êtes venus pour voir mon match ?
Mme Vanleur : Voyons Sophie, nous sommes venus t'encourager comme toujours.
Sophie : Je ne me souviens pas vous avoir souvent vu durant mes matchs.
Mme Vanleur : Tu sais très bien que nous avons toujours eu beaucoup de travail. Nous avons toujours travaillé pour que tu ne manques de rien et que tu puisses vivre une vie sans te soucier de l'argent.
Sophie : Oui, tellement super que je ne vous ai quasiment jamais vu.
Mr Vanleur : Tu dormais ?
Sophie : Pourquoi tu dis ça ?
Mr Vanleur : Tu es toute décoiffée. Tu sais bien qu'il faut être présentable en toute circonstance même lorsque l'on sort de son lit. Ne t'ai-je pas enseigné les bonnes manières !
Sophie : Oh oui, ça c'est sur. Et oui, je m'étais assoupie. Ne te gène pas entre.
Mme Vanleur : Alors c'est ici que tu vis ? C'est pas mal.
Sophie : Si tu le dis, on va dire que je te crois.
Mme Vanleur : Non, je t'assure. Ce n'est pas vraiment ce que Quentin et toi envisagiez comme maison. Celle la est assez petite.
Sophie : Ca m'est largement suffisant.
Mr Vanleur : Oui, enfin la demeure que l'on allait vous offrir à tous les deux te convenait également. Elle est très spacieuse.
Sophie : Oui, tellement que je ne retrouvais jamais la sortie. Enfin, c'est vous qui l'aviez choisie comme toujours.
Mr Vanleur : Elle est parfaite pour un charmant couple avec une petite fille. Et pour les appartements de la nourrice.
Sophie : Je peux également élever mes enfants toutes seule.
Mr Vanleur : On ne va pas revenir sur le sujet. Une femme de médecin se doit d'être disponible. Et est très prise durant les journées. Et tu n'auras qu'une petite fille comme convenu.
Sophie : Ben voyons. Ah oui, maquillage, shopping, soirées mondaines. C'est tout moi ça.
Mme Vanleur : Tout le monde est ravi de faire partie de ce monde et toi aussi. Il te faut juste peut être un peu plus de temps pour t'en rendre compte.
Sophie : Ce dont vous ne vous êtes pas encore rendus compte c'est que...
Dries : Bébé, je viens d'éteindre le four, et je n'ai pas trouvé mon pantalon. Hé merde, bonjour ...
Mr Vanleur : Mr et Mme Vanleur. Les parents de Sophie Alice Vanleur.
Dries : Enchanté, Mr et Mme Vanleur.
Mr Vanleur : Tu dormais vraiment ? Tu nous prends pour des imbéciles ? Et en plus, tu couches avec ce gars ? Tu es vraiment tombée bien bas, ma fille.
Sophie : C'est sur que pour vous. Si le compte en banque ne dépasse pas les milliards. Cette personne là n'existe même pas à vos yeux.
Mme Vanleur : Tu pourrais nous parler sur un autre ton. Nous sommes encore tes parents.
Sophie : Vous êtes mes parents juste quand cela vous arrange. Et on ne peut pas dire que vous m'avez beaucoup élevée.
Mme Vanleur : En plus, tu n'as pas honte, dire que Quentin t'aime et pleure tous les jours depuis son retour de Bruxelles.
Sophie : Oh, je ne vais pas le plaindre non plus. Il n'a pas voulu me suivre ici, je vous rappelle.
Mme Vanleur : Il a fait une erreur est a voulu la réparer.
Mr Vanleur : Je pensais t'avoir mieux élevée. Il faut pardonner aux gens qui s'excusent des erreurs qu'ils ont pu commettre.
Sophie : Mais...
Mme Vanleur : Quentin est prêt à tout pour toi pas comme ce qui te sert de compagnon. Même à te laisser entrainer une équipe de minables et à vivre ici. Loin de sa famille et de tout ses amis.
Sophie : Je...
Mr Vanleur : Sophie Alice Vanleur, nous t'avons laissée partir en août. Nous pensions que tu reviendrais aussi vite que tu étais partie. Or, tu n'es pas revenue de ton plein grée.
Mme Vanleur : Quentin est venu jusqu'ici pour te ramener et même pour être avec toi. Et toi, tu continues de nous faire honte.
Sophie : Ca suffit maintenant. Vous allez me laisser en placer une. J'ai choisit Dries. Il faudra bien que vous l'acceptiez. Je ne rentrerai pas à Paris et je ferai encore moins ma vie avec Quentin. De plus, j'ai, y a pas une heure, j'ai appliqué ce que vous m'avez enseigné, de pardonner des erreurs simples si la personne l'avoue et s'excuse de son plein grée.
Mr Vanleur : Jamais nous n'accepterons ce coureur de jupons comme gendre.
Sophie : Qui parle de mariage ? Personne.
Mme Vanleur : Et en plus tu n'as même pas de projet d'avenir.
Sophie : Mais...
? : On en a peut être pas tout de suite mais moi je ne la quitterai pas parce-qu'elle a choisi de faire quelque chose que je n'approuve pas. Et le coureur de jupons n'a pas a vous plaire. De plus, que vous vous en preniez à moi passe encore mais on ne touche pas à notre équipe. Comment pouvez-vous nous traiter de minables, vous ne nous connaissez même pas. Et vous pourriez avoir un peu de respect pour le travail qu'accomplit votre fille.
Mr Vanleur : Je...
Dries : Je n'ai pas fini. Mes parents mon appris la politesse, de ne pas couper la parole aux gens. Malgré, ce que vous pouvez penser de moi, j'ai des valeurs et nous avons été élevés dans le respect d'autrui et avec des valeurs morales. Parenthèse faite. Je fini, je suis peut être un moins bon parti que Quentin, mais j'aime Soph.
Mr Vanleur : Soph c'est quoi ce surnom complètement idiot ? Elle a un prénom complet So-phie. En ce qui concerne son travail, elle sera bien plus accomplie dans une vie de femme et d'épouse que dans ce type de travail. Qui n'en est même pas un d'ailleurs. Tu ne peux pas rester ici avec ça.
Sophie : Mais, je suis majeure et je fais ce que je veux.
Mr Vanleur : Rentre avec nous Sophie Alice. Ta vie mérite d'être remplie de joie et non de souffrances inutiles que tu va t'infliger.
Sophie : Je ne partirai nulle part avec vous. Ma vie est désormais ici avec Dries.
Mr Vanleur : J'aimerais savoir ce qu'il a bien pu te faire pour que tu sois complètement aveuglée comme ça.
Mme Vanleur : Où est passée ma fille qui clamait haut et fort que jamais elle ne sortirait avec un mec comme lui ?
Mr Vanleur : Ce ne sont pas tes propres paroles. Sophie Alice, je te parle...
Sophie : C'est vrai.
Mr Vanleur : Et pourquoi tu disais ça ? Réponds.
Sophie : Car ce sont des relations vouées à l'échec.
Mme Vanleur : Et pourquoi ?
Sophie : Car l'honnêteté, le mec qui ne s'empêchera pas de draguer, la fidélité et surtout la souffrance de l'attendre en ne sachant pas où il est et qu'est-ce qu'il fait.
Mr Vanleur : Tu as oublié de mentionner le plus important. Le fait qu'il te largue sans même se retourner.
Sophie : Je sais.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant