Chapitre 33

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Aujourd'hui, nous sommes le 14 janvier. Sories vient d'avoir un mois. Tout va bien, nous avons réussi à nous organiser le mieux possible avec tous les petits maintenant. Il est 7H quand j'étendais déjà Sories réclamer à manger.

Sophie : Coucou ma chérie et bien alors t'as encore faim ?

J'étais entrain d'allaiter la petite.

Dries : Elle mange encore ?
Sophie : Oui, pire que ses frères.
Dries : On ne se demande pas de qui ça vient.
Sophie : Insinuerais-tu que j'ai bon appétit ?
Dries : Je n'oserais pas.
Sophie : Ouais, c'est ça.
Dries : Ils dorment encore les deux malins.
Sophie : Oui, ils sont fatigués entre l'école et la petite qui ne les laisse pas beaucoup dormir.
Dries : Il leur faut encore un peu de temps après ça ira mieux quand elle fera ses nuits.
Sophie : Sans vouloir t'offenser, tu as une sale tête se matin.
Dries : Sympa. Tu te lèves toutes les deux minutes la nuit. Si ce n'est pas pour la petite, tu vas aux toilettes, ou voir les jumeaux.
Sophie : Il faut bien que l'on s'en occupe.
Dries : Je t'ai rien dit. Juste que tu pourrais peut être moins te lever ou rester debout si tu sais que tu vas devoir te relever cinq minutes plus tard.
Sophie : Pour ton information, c'est toi qui veux que nous partagions la même chambre. Il n'y aurait pas de problème si je dormais ailleurs.
Dries : C'est bon, je vais me doucher.
Sophie : C'est ça, fais ta vie.

Dès le matin, on arrive à se prendre déjà la tête. Ce n'est pas de ma faute si je dois me lever pour les gosses déjà qu'il ne bouge pas vraiment son cul lui. Il trouve encore moyen de me le reprocher.

Sophie : Et voila, Sories toute propre. Ca évitera à tes frères de dire que tu ne sens pas bon ou qu'ils aspergent la salle à manger de parfum pour toilette pour camoufler l'odeur.

Dries : (Arrivant) Oui, heureusement que nous sommes arrivés à temps.
Sophie : Sinon, ils vidaient le tube.
Dries : Toujours à trouver la petite connerie.
Sophie : Un peu comme toi.
Dries : Eh j'ai rien fais. (Prenant la petite dans ses bras) Alors, comment va mon petit bébé ?
Kwinten : Bien merci papa.
Sophie (se retournant et rigolant) : Je ne suis pas sure que ton père s'adressait à toi.
Kwinten : Elle ne parle pas Sories.
Sophie (en souriant) : Et si tu venais faire un câlin à ta maman préférée ?
Kwinten (en partant) : Non.
Sophie (le rattrapant) : Je t'ai eu petit monstre.
Kwinten : Papa, papa au secours.
Dries : J'ai Sories dans les bras.
Kwinten : Maman, lâche-moi.
Sophie : Ah non, après je pourrai plus.
Nathan : Oh, vous en faites du bruit.
Dries : Salut Nathan.
Nathan : Bonjour, câlin maman.
Dries : Le fils à sa mère.
Kwinten : Cool, comme ça tu me poses.
Dries : Nate, il faudra quand même arrêter un moment.
Sophie : Laisse-le s'il veut faire un câlin à sa mère qu'il le fasse.
Nathan : Fallais pas me réveiller.
Sophie : Viens par la. Tu as l'air fatigué.
Nathan : Kwinten, il m'a réveillé cette nuit.
Dries : Pourquoi tu as fais ça ?
Kwinten : J'étais réveillé à cause de Sories.
Sophie : Ca n'explique pas pourquoi tu as réveillé ton frère.
Kwinten : Je n'allais pas rester tout seul réveillé.
Dries : La prochaine fois, si ton frère dors laisse-le dormir.
Kwinten : Elle a qu'à arrêter de crier aussi.
Sophie : Bon, aller on va au petit-déjeuner.

Nous étions entrain de finir de prendre le petit-déjeuner. Les garçons étaient dans le salon avec Sories sur son transat.

Sophie : Tu as entrainement à quelle heure ?
Dries : De 14H à 18H, tu viendras me récupérer ? Ma voiture est toujours au garage.
Sophie : Moi, je ne peux pas venir te chercher. Et j'ai besoin de ma voiture. Demande à Eden de te ramener ou rentre à pied.
Dries : Tu vas ou ?
Sophie : J'ai rendez-vous chez le médecin.
Dries : Tu es malade ?
Sophie : Non, je vais chez le gynéco.
Dries : Tu y vas pour un contrôle?
Sophie : Oui, je vais vérifier que tout va bien et me faire poser un stérilet.
Dries : Pour quoi faire ?
Sophie : Je ne vais pas refaire la même erreur que pour Sories. J'ai pris la pilule 5 heures plus tard que d'habitude. Et voila, je me suis retrouvée enceinte.
Dries : Enfin, en ce moment tu ne risques rien. Sauf si tu as des rapports dans ce cas ce n'est pas avec moi.
Sophie : Premièrement, je n'ai pas de rapports. Deuxièmement, je ne vois pas quand j'aurais le temps d'avoir un amant. Et troisièmement, ce n'est pas de ma faute si nous ne sommes plus ensembles.
Dries : Je ne suis pas toujours à la maison.
Sophie : Vaut mieux que cette conversation s'arrête là.
Dries : Non, je ne suis pas d'accord. Et c'est toi qui veux attendre.
Sophie : Tu n'es pas chier de me le reprocher. Tu sais très bien pourquoi.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant