Chapitre 18

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Roberto : Pause de 5 minutes. Dries pourrait-on savoir ce que tu nous fais là ? Si tu ne te concentres pas un peu, tu sors du terrain.
Eden (A Dries) : Décidément, ce n'est vraiment pas ton jour. Il en a après toi. Mais, il n'a pas tort, tu es complètement ailleurs.
Dries : Bien sur que non, je suis là. Si tu ne me voies pas, va t'acheter des lunettes.
Eden : Très drôle. Physiquement oui, mais mentalement, je ne suis pas convaincu.
Dries : Je joue quand même.
Eden : Tu n'es pas vraiment réactif.
Dries : Normal avec l'équipe que j'ai.
Eden : Va calmer tes nerfs ailleurs, mais pas sur moi. On ne t'a rien fait.
Dries : Désolé, ce n'est pas ce que je voulais dire.
Eden : Qu'est-ce qui t'arrive ?
Dries : Rien de très intéressant.
Eden : Alors concentre-toi sur le ballon, plutôt que sur la coach.
Dries : Tu racontes n'importe quoi.
Eden : Si tu le dis, je vais faire semblant de te croire.
Roberto : Tous en place on reprend.
Dries (A Eden) : Sauvés par le gong.

Le match venait de reprendre. Mais, apparemment Roberto en avait encore après Dries qui lui n'avait pas vraiment l'air concentré.
A un moment, Dries a shooté dans le ballon vite fait et il est parti en courant.

Roberto : Où tu vas Dries ?

Roberto se mit à suivre Dries jusque dans le couloir.

Dries : Soph attend moi.
Roberto (Ayant vu Sophie partir en courant vers les toilettes) (A Dries) : Laisse, je m'occupe d'elle.
Dries : Hors de question.
Roberto : Retourne sur le terrain Dries.
Dries : Non, je vais m'occuper de Sophie.
Roberto : Si tu ne retournes pas immédiatement sur le terrain, je te vire sur le champ.
Dries : Tu n'as qu'à me virer, si ça peut te faire plaisir. Excuse-moi cette conversation pourrait être passionnante, mais j'ai mieux à faire que de discuter avec toi. (Dries allait partir puis il se retourne et dit à Roberto) Tu ferais mieux pour ton bien de ne pas te mettre en travers de mon chemin, vu que tu ne l'as même pas vue partir.

Dries (A travers la porte des toilettes) : Sophie ça va ?
Sophie : Dries, qu'est-ce que tu fiches ici ? Ce sont les toilettes des filles.
Dries : Je te cherchais, donc malgré le fait que je sois moins intelligent que toi, j'ai pensé qu'il y avait une très forte probabilité d'environ 99,99% de chance que tu te trouverais dans les toilettes des filles plutôt que dans celles des mecs. (Je rigole) Je t'entends rire. Ca va mieux alors ?
Sophie : Maintenant que je me suis vidée oui ça va mieux.
Dries : Tu devrais rentrer.
Sophie : On ne va pas recommencer.
Dries : Je te ramène chez toi.
Sophie : Et ton entrainement alors ?
Dries : Ne t'en fais pas pour ça.
Sophie : Tu ne dois pas louper les entrainements, surtout à cause de moi.
Dries : Laisse tomber cet entrainement, je te ramène et tu ne discutes pas.
Sophie : Ok. Je n'ai vraiment pas la force de me battre. Je vais chercher mes affaires.
Dries : D'accord, on se rejoint à la voiture.

Je suis partie dire à Roberto que je rentrais.

Sophie : Je ne suis vraiment pas bien, je rentre chez moi. Ca ne te dérange pas de finir l'entrainement sans moi ?
Roberto : Bien sur que non. Tu vas aller chez le médecin ?
Sophie : Je ne pense pas. Ca va passer.
Roberto : Tu devrais voir un médecin. Tu veux que je t'accompagne ?
Deies : Pas besoin, je l'emmène. Et même de force si mademoiselle ne veut pas y aller.
Roberto : Tu as vidé ton casier toi ?
Dries : Je passerai demain, ne t'en fais pas.
Sophie : De quoi vous parlez ?
Dries : Rien de très important. Viens on y va.
Sophie : Ok.

Le trajet jusqu'à sa voiture se fit en silence. Arriver près de la voiture.

Sophie : Je ne veux pas aller chez le médecin.
Dries : Tu possèdes véritablement un sale caractère. Tu vas y aller quand même. Ca n'est pas normal que tu continues de vomir après autant d'heures.
Sophie : Ca va passer, je n'ai jamais supporter les mélanges.
Dries : Je t'y dépose par simple précaution.
Sophie : Ce n'est vraiment pas la peine, je sais très bien ce que j'ai.
Dries : De toute façon, c'est moi qui conduis.
Sophie : Je n'ai pas le choix apparemment, mais il y a quand même une condition.
Dries : Que veux-tu savoir encore ?
Sophie : Pourquoi dois-tu vider ton casier ?
Dries : Tu ne lâches pas si facilement le morceau.
Sophie : Toi non plus je te signale vu que tu m'entraînes de force chez le docteur.
Dries : Ok. Je voulais aller te voir, mais Monsieur le coach assistant, a jugé bon que ça devait être lui. Je lui ai dit qu'il n'avait qu'à me virer ça ne changerait rien, j'irais quand même te voir.
Sophie : Tu es complètement malade.
Dries : Pas autant que toi.
Sophie : Ce n'est pas vraiment le même genre de maladie.
Dries : Ce n'est pas grave.
Sophie : De toute façon il ne peut pas te virer, c'est moi qui décide de ces choses là. Tu ne vides pas ton casier.
Dries : Ne te mêles pas de cette histoire.
Sophie : Promets-le-moi ou je ne vais pas voir le médecin.
Dries : C'est promis. Voila, on est arrivés.

On venait à peine de rentrer dans le cabinet des médecins qu'une cliente qui sortait de la...

Cliente n°1 : Tiens salut Dries !
Dries : Salut.
Cliente n°1 : J'attends toujours ton appel.
Dries : Je devais te rappeler ?
Cliente n°1 : Oui, enfin c'est ce que je pensais après la nuit que l'on avait passée.
Dries : Je dois malheureusement, y aller. A une prochaine fois.
Cliente n°1 : T'as mon numéro, j'attends ton appel.

On passe la porte d'entrée.

Sophie : Tu ne comptes absolument pas la rappeler ?
Dries : Je le ferai peut être, si au moins je savais son prénom.
Sophie : Les mecs !!

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant