Chapitre 23

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On est lundi et aujourd'hui, je pars. Finalement, c'est dur pour moi mais je n'ai pas le choix. Je serai plus heureuse ailleurs. J'ai fini de préparer mes affaires, Aurelie me retrouvera là-bas dans quelques temps. Je pars en direction du stade pour finir de vider mon bureau et dire au revoir au président. Finalement, les plans ont changés. C'est le président qui leur expliquera mon départ ce soir pour la simple bonne raison qu'aujourd'hui, il n'y a pas d'entrainement et que je dois partir. De plus, leur expliquer mon choix ne ferait que de m'enfoncer un peu plus dans ma souffrance de devoir les quitter.
J'arrivais près de mon bureau, quand un bruit violent venant du gymnase me fit aller voir ce qui s'y déroulais.

Dries speaking

Elle s'en va, j'ai tout raté. Maintenant, c'est trop tard. On pense tout le temps que l'on aura le temps pour faire les choses. Et bien, elle a été plus rapide que moi vu qu'elle s'en va. Tout ça à cause d'un stupide pari et de notre pauvre supériorité masculine.
Et maintenant plus un goal ne rentre. Décidément, en ce moment rien ne va plus. Le ballon me revient. Va savoir pourquoi je le prends et l'envoi balader de toutes mes forces contre une barrière à côté du goal.

Sophie speaking

Le bruit provenant du terrain m'a interpellée. En arrivant près de la porte j'ai aperçut Dries. Je suis restée derrière la porte, de façon à ce qu'il ne me voit pas. Il m'avait l'air véritablement mal en point. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui arriver ? Mon départ y serait pour quelque chose ?

Dries : Et merde, pour une fois que je tombe sur une fille bien, elle se barre à l'autre bout du pays à cause de moi.

Sophie speaking

Cette phrase confirme bien mes pensées. Que dois-je faire ? Car oui moi aussi je ne veux pas le quitter mais en même temps rien ici ne pourra nous faciliter notre éventuelle relation. Que dois-je vraiment faire ? Écouter la raison ou le cœur ?
Je suis dans mon ancien bureau assise dans mon fauteuil quand tout à coup.

Président : Melle Vanleur, je pensais que vous étiez déjà partie ?
Sophie : J'allais y aller.
Président : Nous quitter s'avère plus difficile que vous ne l'auriez imaginé ?
Sophie : En effet, vous avez tout à fait raison. Je pensais que cela serait plus facile.
Président : L'équipe remporte haut la main les victoires et tout le monde vous apprécie pour vos compétences professionnelles et vos méthodes d'entrainements.
Sophie : Merci.
Président : Ce n'est que la vérité. J'aimerais vraiment que vous restiez parmi nous. L'équipe a besoin de vous, c'est votre équipe et vous avez besoin de cette équipe même si vous essayez à ce moment précis de vous convaincre du contraire.
Sophie : Et si je ne restais que pour de mauvaises raisons ?
Président : Vouloir réussir professionnellement et assumer une équipe aussi bien dans les victoires que dans les défaites est loin d'être une mauvaise raison. Réfléchissez-y bien. Tenez.
Sophie : Qu'est-ce que c'est ?

Il ne m'a pas répondu et est parti de mon bureau. Je regarde ce qu'il m'a donné, c'est ma lettre de démission. Je fais quoi moi maintenant ? Il n'a pas vraiment compris ma phrase de tout à l'heure, si je ne reste qu'à cause de lui... Est-ce une bonne raison de renoncer à une nouvelle vie ? J'ai largué mon copain Quentin pour ma carrière et là je renoncerais à elle juste pour un homme avec lequel il ne s'est jamais rien passé et qui n'a pas franchement une super réputation ?

Le lendemain.

Sophie : Aller les gars, c'est partis pour 15 minutes de course.

L'entrainement s'est déroulé dans une super ambiance. Dries n'a pas arrêté de me regarder. La fin de l'entrainement venait de sonner. Tous les joueurs étaient partis, moi je suis allée dans mon bureau. La porte s'ouvrit aussi vite que je venais de la fermer.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant