Une fille coach des diables ?

Chapitre 14

Sophie : ça suffit maintenant. Tu vas m'écouter.

Dries speaking

Je la regarde droit dans les yeux. Elle parait réellement en colère. Je ferais mieux d'écouter ce qu'il ne va pas.

Dries : Je t'écoute si tu veux parler, parlons. Mais, avant calme-toi.
Sophie : Me calmer ? Cela fait 4 jours que j'essaie d'avoir une conversation sérieuse avec toi. Et toi tu n'es jamais là ou tu ne rentres pas.
Dries : Je suis occupé.
Sophie : ça je le sais. Mais, j'ai besoin que tu me dises ce qui se passe. Pourquoi tu fuis autant en ce moment ? Et ne me dit pas que ce n'est pas vrai, tu ne rentres même plus à la maison.
Dries : J'espère que tu n'es pas en train d'insinuer que je te trompe.
Sophie : Tu m'exaspères. Comment peux-tu croire que je doute de toi après tout ce temps ? A moins que tu aies réellement quelque chose à te reprocher ?
Dries : Oui, c'est vrai que j'ai quelque chose à te dire. Mais, je ne vais pas voir ailleurs. Ce n'est pas pour cette raison que je ne suis pas rentré cette semaine. Je voulais éviter au maximum cette conversation. Mais, toi aussi, tu parais vraiment étrange depuis une semaine.
Sophie : Ok. On part sur un pied d'égalité sauf que moi je dois te dire une chose importante que j'essaie de te dire depuis lundi. Par contre toi, tu me caches quelque chose volontairement.
Dries : Ce n'est pas vraiment volontaire. Dis-moi ce qu'il y a ?
Sophie : Je...
Dries : Bon, tu accouches ? Je n'ai pas vraiment envie de rester là à se prendre la tête toute la soirée
Sophie : Tu emploies toujours les mots qu'il faut.
Dries : Alors, tu en fais une drôle de tête. Dis-moi ce qu'il y a ?
Sophie : Je suis enceinte Dries.
Dries : Quoi ? Comment ? Je n'ai pas bien compris.
Sophie : Tu as très bien entendu. Je suis enceinte de plus de trois mois.
Dries : Tu me fais marcher. Tu n'es quand même pas sérieuse ?
Sophie : J'ai franchement l'air de plaisanter ? Si tu crois que c'est facile pour moi de te le dire ?
Dries : Attends, c'est toi qui es enceinte ?
Sophie : Je l'ai pas conçu toute seule non plus.
Dries : Je ne comprends pas comment c'est possible.
Sophie : Tu sais quand on couche ensemble.
Dries (s'énervant) : Merci, je sais comment on fait.
Sophie : Calme-toi.
Dries : C'est toi qui me dis de me calmer. Tu plaisantes ? Tu viens de m'annoncer que tu es enceinte. Ce n'était pas du tout prévu.
Sophie : Rien n'était calculé. Je ne l'ai pas fait exprès. Je te le répète ce n'est pas facile pour moi non plus.
Dries : Tu parles ?
Sophie : Je te le jure.
Dries : Tu te fiches vraiment de moi. Tu ne peux pas tomber enceinte comme ça, par enchantement avec les moyens de contraception de maintenant. A moins que, tu ne prennes plus la pilule.
Sophie : Tu me crois vraiment aussi stupide de mettre notre couple et notre vie en péril comme ça ? Je l'ai toujours prise.
Dries : Tu ne l'as pas oubliée une fois ?
Sophie : Non, mais pour qui tu me prends ? Je n'ai pas que ça à faire. En plus, vous le nombre de fois où tu me touches ces derniers temps. Il aurait vraiment fallu que je calcule mon coup. Et franchement, dis-moi ce que cela m'apporte ?
Dries : Tu n'avais qu'à m'en parler.
Sophie : Te parler de quoi ?
Dries : Que tu désirais peut-être avoir un autre bébé.
Sophie : Je n'ai pas désiré ce bébé. Il est là, point à la ligne.
Dries : Cela explique pourquoi tu passes tes soirées à regarder les photos et vidéos des jumeaux quand ils étaient bébés.
Sophie : Oui.
Dries : Comment se fait-il que tu me l'annonces que maintenant et ne me dit pas que tu ne l'as su que lundi. Je ne suis pas un idiot non plus.
Sophie : Je te jure que je ne l'ai su que lundi. Avant ce week-end, je n'avais aucun symptôme d'une éventuelle grossesse. J'ai toujours eu mes règles régulièrement dû à la prise de la pilule.
Dries : Je n'arrive pas y croire.
Sophie : Si tu faisais un peu plus attention à moi. Tu aurais au moins remarqué que ma poitrine avait grossi. Même Marie, s'en est rendue compte alors qu'elle, je ne la vois que deux fois par an. Et que c'est quand même toi mon mari.
Dries : Comme si j'avais que ça à faire.
Sophie : Tu fais vraiment chier.
Dries : De toute façon, cela ne peut pas être possible. Où tu vas ?