Chapitre 13

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Je n'en revenais toujours pas de ce qui s'était passé la veille. Je ne savais d'ailleurs pas se que ça signifiait. Mais j'admets que cela m'avait extrêmement plu. J'avais rendez-vous avec Ashley pour aller faire les magasins. Je venais d'arriver à notre point de rendez-vous.

Sophie : Salut Marie, ca va ?
Marie : Je suis en pleine forme vu que je vais passer mon aprèm en ta compagnie.
Sophie : Merci. Moi aussi, je suis super contente que l'on se voit.
Marie : Bon, on y va.

Après quelques magasins, on se rendit dans un café pour se reposer et discuter un peu.

Marie : Tu n'as pas l'air dans ton assiette.
Sophie : Si pourquoi tu dis ça ?
Marie : Tu as l'air ailleurs depuis le début de l'aprèm.
Sophie : Ce n'est rien, je suis juste un peu préoccupée c'est tout. Et toi comment va ta petite famille ?
Marie : Ils vont tous super bien mais ce genre de diversion ne prend pas avec moi. Dis moi ce qui te tracasse autant.
Sophie : Je ne vais pas t'embêter avec mes petits tracas, tu en as déjà suffisamment comme ça. De toute façon, ça n'est pas vraiment important.
Marie : Si, je veux que tu m'en parles. Ça m'embête de te voir comme ça depuis tout à l'heure.
Sophie : Ok, tu as gagné, d'habitude c'est Aurelie que j'embête avec mes problèmes mais elle est encore partie. Tu as raison, j'ai vraiment besoin de parler avec quelqu'un pour m'aider à y voir plus clair. En même temps, tu es surement la personne la mieux placée pour m'aider.
Marie : Merci pour ta confiance. Et j'espère vraiment que je vais pouvoir être à la hauteur de tes attentes.
Sophie (on rit tous les deux) : Bon, hier soir Roberto m'a quitté. Enfin, on s'est quittés.
Marie : Mince, mais pourquoi, tout allait bien pourtant ?
Sophie : Je n'étais pas prête à aller plus loin.
Marie : Quel c... Un véritable homme ne pousse jamais sa copine à coucher avec lui, si elle ne se sent pas prête. (je rigole) Pourquoi tu ris ?
Sophie : J'étais sur que toi tu me comprendrais sans la moindre explication, vu que tu es une femme.
Marie : Ok, mais j'ai du mal à te suivre. Il y a rien de drôle dans ce que j'ai dit.
Sophie : Vous vous êtes donné le mot ?Ce n'est pas ce que tu as dit, enfin peut-être un peu, vu que ton chère beau-frère m'a répondu la même chose hier quand je lui en ai parlé.
Marie : C'est une blague ? Dries t'a dit ça ?
Sophie : Oui quasiment mot pour mot. D'ailleurs, j'ai eu la même réaction que toi. Je lui ai demandé s'il se fichait de moi. Apparemment, il était très sérieux.
Marie : Il m'étonnera toujours. Quand je te disais que s'était quelqu'un de génial. Il se la joue gros dur pour ne pas montrer ses sentiments. C'est tout simplement un mec. Antoine était pareil quand je l'ai rencontré. Mais peut être quand même pas autant. Mais tu as raconté à Dries ta rupture avec Roberto ?
Sophie : Ca ne s'est pas passé comme ça. Il nous a entendu crier alors il est venu voir si je n'avais besoin de rien. Et il m'a demandé pourquoi on avait rompu. Je lui ai tout simplement répondu car je n'ai rien à cacher.
Marie : Tu as tout à fait raison. Il n'y a aucun mal à ne pas être prête. Mais pourquoi cela te bouleverse autant ?
Sophie : En fait, il n'y a pas eu que ça. Pour tout te dire, ma rupture ne me bouleverse pas vraiment. Je n'ai aucuns sentiments pour lui, donc c'est plutôt une bonne nouvelle.
Marie : Alors qu'est-ce qu'il y a qui te tracasse plus que ta rupture ?
Sophie : Dries m'a....

Flash Back

On se mit à rire tous les deux.
Il fallait quand même que je rentre chez moi, donc je me suis rapprochée de lui pour prendre mon sac qui était sur la chaise près de lui.
Et là, sans vraiment savoir ce qui s'est passé, nos regards se sont croisés. On est resté comme ça un long moment, jusqu'à ce qu'il se rapproche encore encore encore. Moi je suis restée plantée la sans bouger, je ne sais même pas pourquoi je n'ai pas du tout réagi. Et la, sans vraiment savoir ce qui nous est passé par la tête à tous les deux, il s'est produit ce à quoi je luttais depuis le début. Ce que je ne voulais pas se produisit : on s'est embrassés.
A bout de souffle, je n'ai pas eu le courage de le regarder, ni même de lui parler. Je ne voulais rien gâcher et me dire que cela ne signifiait rien. Autant pour lui que pour moi.
Je suis partie sans me retourner. Lui apparemment, il est resté immobile. Il avait l'air aussi perdu que moi, enfin c'est ce que je pensais vu que je m'étais enfuit comme une voleuse.

Fin du FlashBack

Sophie : Dries m'a embrassée.
Marie : Je comprends mieux pourquoi tu étais autant à l'ouest. A voir comment tu es, tu ne sais plus où tu en es.
Sophie : Je ne sais pas quoi penser de ce baiser, est-ce que c'était par réconfort, pour me faire enrager, a-t'il quelconques sentiments pour moi ?
Marie : Soph, toi qu'est-ce que tu as ressenti pendant et après votre baisé ?
Sophie : Je n'avais pas ressenti ça depuis longtemps. Je ne ressens quelque chose normalement que lorsque j'éprouve quelque chose pour la personne. La première fois, c'était avec mon premier copain et après au début de ma relation avec mon ex. C'est ce qui m'effrayait car cela signifie que je n'éprouve pas forcément que de l'amitié pour lui.
Marie (devient très sérieuse) : Ecoute ma Soso.
Sophie : Tu commences à me faire peur Mar', avec ton regard et tes paroles.
Marie : Ce n'est pas du tout mon intention. Dries est quelqu'un de génial.
Sophie : Mais...
Marie : Tu m'as devancée. Ce n'est pas spécialement lui mais toute l'équipe. Tu sais comment ils peuvent être nuls les gars parfois.
Sophie : Vas-y accouche, dis moi ce qu'ils ont encore comploté derrière mon dos.
Marie : Dries a été désigné pour te séduire et amener à ce que tu commettes une faute professionnelle. C'est-a-dire avoir une relation avec un de tes joueurs.
Sophie : A mon avis, ça ne doit pas l'avoir trop dérangé le connaissant. Donc, je ne suis qu'une fille de plus pour lui. J'aurais dû m'en douter venant de lui, mais les autres cela se passait bien pourtant en ce moment. S'ils veulent jouer au plus fort et bien, alors on va jouer. En plus, j'ai un coup d'avance sur eux vu que je connais leur plan.
Marie : Je suis désolé.
Sophie : Tu n'as pas à l'être. Tu as surement sauvé ma carrière professionnelle. Ce qui est bien plus important à mes yeux que mes relations amoureuses. La preuve, j'ai quitté Quentin pour ma carrière.
Marie : Tu comptes faire quoi ? Tu vas les dénoncer ?
Sophie : Ca serait trop facile. Etant donné que je suis le coach, ton beau-frère va séjourner quelques temps sur le banc. Histoire de lui remettre les idées en place et de lui montrer que je suis également très forte à ce petit jeu.
Marie : Il a rarement été relégué au second plan et encore moins sur le banc.
Sophie : Raison de plus.
Marie : Je serai au prochain match pour voir ça. Je ne manquerai le match pour rien au monde. Voir Dries sur la touche tout le match ! Finalement, malgré que je l'adore, ils n'ont pas à faire ce qu'ils ont voulu te faire.
Sophie : Merci de me soutenir.
Marie : Et toi ça va aller ?
Sophie : Ne t'inquiètes pas. J'ai appris à encaisser les coups.

On a changé de conversation et on s'est quittées quelques temps après.
Il est maintenant 14h. J'arrivais pour l'entrainement.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant