Chapitre 10

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Une semaine était passée depuis ma rencontre le long du canal avec Dries. Aujourd'hui on était dimanche et je suis invitée à manger chez Marie. Elle veut absolument me présenter son fils Matthieu et surtout elle voulait que je vois son mari c'est-à-dire Antoine, le frère de Dries car elle ne cessait de me répéter qu'il était devenu quelqu'un de super quand ils se sont rencontrés.
Je me suis habillée très à l'aise : jean et top.
Mon téléphone se mit à sonner.

Sophie : Allo ?
Aurelie : Hello ma besta, comment tu vas ?
Sophie : Ça va bien, mais toi comment se passe ton tournage ?
Aurelie : Tu sais, c'est toujours génial. Mais être loin de toi aussi longtemps ça n'est toujours pas évident. On s'est rapprochées des studios pour que l'on puisse passer plus de temps ensembles et le résultat c'est que je suis en tournage en Australie.
Sophie : Et oui, c'est comme ça la vie. Mais tu ne seras pas toujours aussi loin. A par ça, comment vont tes amours ?
Aurelie : Comme d'hab, c'est le calme plat. Et toi avec ton beau Roberto ?
Sophie : C'est loin d'être l'amour fou enfin pour moi, car lui il a l'air de s'accrocher. Tu sais pour être honnête, je pense encore à Quentin et des fois je me demande si j'ai pris la bonne décision de le quitter. Enfin de tout quitter.
Aurelie : Toi, tu nous fais un petit coup de déprime. Ecoute, Quentin et toi, comment dire, votre relation n'évoluait plus, vous étiez plutôt de supers amis qu'autre chose.
Sophie : Je sais ce que tu viens de me dire, mais ici, ce n'est pas vraiment la joie.
Aurelie : Sophie, tu t'es toujours relevée des mauvaises passes. Si ta relation avec Roberto ne te convient pas, arrête-la tout de suite. Ne retombe pas dans la même embrouille qu'avec Quentin.
Sophie : Et je fais comment moi ? Je ne vais pas le larguer alors que je viens de me mettre avec.
Aurelie : Tu t'en fous ! Pense à ton bonheur avant tout !
Sophie : Mon bonheur, il était à Paris avec mon copain et ma famille mais surtout ma carrière professionnelle.
Aurelie : De un ta famille est loin d'être géniale, de deux s'il t'aimait vraiment il ne t'aurait pas demandé de choisir et de trois c'était un accident pour ton genou. Mais, je suis sur que là n'est pas vraiment le problème.
Sophie : Même à l'autre bout du monde, tu sais quand ça ne va pas. Tu as raison, mon équipe, enfin l'équipe des belges ne m'accepte pas du tout.
Aurelie : Et alors, si ça ne va vraiment pas, envoie des lettres à d'autres équipes. Elles seront peut-être moins renommées, mais ils t'accepteront telle que tu es. Après, une fois que tu auras fait tes preuves, toutes les équipes seront à tes pieds. Et ces pauvres mecs s'en voudront toute leur vie.
Sophie : Merci, t'es un amour. Mais, si je dois encore déménager...
Aurelie (me coupant) : Je te suis. De toute façon, on ne peut pas dire que je sois vraiment présente.
Sophie : Je t'adore.
Aurelie : Tu t'y mets dès que tu raccroches !
Sophie : Quand je rentrerai de mon repas.
Aurelie : Tu vas voir Roberto ? Tu ne me l'avais pas dit.
Sophie : Non. Tu sais Marie, elle m'a invitée pour me présenter sa petite famille.
Aurelie : C'est super, passe une excellente journée. Et tout va bien se passer !
Sophie : Merci, à très vite. Bisous.
Aurelie : Bisous.

Du côté de chez Ashley.

Matthieu : Salut oncle Dries, c'est cool que tu sois venu manger avec nous. Maman a invité une amie à elle.
Dries (pris Matthieu dans ses bras) : Moi aussi, je suis content d'être là pour pourvoir passer tu temps avec mon neveu préféré.
Matthieu : En même temps tu n'as que moi.

Dries se mit à rire avec Matthieu et Marie arriva au même moment.

Marie : Eh salut beau-frère, qu'est-ce que tu fais la ?
Dries : Sympa l'accueil, ton fils est bien plus accueillant que toi. Il est ravi de me voir lui.
Matthieu : Oui comme ça je ne serai pas tout seul pendant que vous parlerez car moi je ne la connais pas.
Marie : Matt, chéri, tu veux bien aller voir papa dans la cuisine.

Dries déposa son neveu et le petit parti voir son père.

Marie : Bon qu'est-ce que tu viens faire ? Non pas que je ne t'aime pas, mais j'attends quelqu'un.
Dries : Il parait que tu as invité une nouvelle amie. Et je ne me suis pas trompé vu que Matt viens de me le confirmer, donc je suis là.
Marie : T'es désespérant. De toute façon, elle n'est pas célibataire.
Dries : Ça ne m'a jamais trop dérangé. Ce n'est qu'un détail. Tant qu'elle est mignonne. Et puis personne ne résiste au charme du beau Dries Mertens.
Marie : Si, moi.
Dries : Ah très drôle. Toi tu ne comptes pas vu que tu es mariée avec mon frère. Remarque s'il ne te satisfait pas...
Antoine (arriva) : Je rêve ou tu es en train de draguer ma femme.
Matthieu : Ca veut dire quoi draguer ?
Dries : T'inquiète, je te donnerai toutes les leçons. Vu que ton père se fait vieux.
Marie : Matt, on va attendre encore un peu pour ça. Il faut que tu grandisses encore beaucoup.
Dries : Je ne suis pas d'accord, il faut lui apprendre les leçons le plus tôt possible.
Marie : Anto, rappelle-moi de ne plus laisser Matthieu avec son oncle pour les 20 années à venir.
Antoine : Je suis d'accord avec toi ma chérie. Dries laisse le grandir encore un peu.
Dries : Vous êtes vraiment des parents poules.
Antoine : On en reparlera quand ta fille te dira qu'elle sortira avec un mec.
Dries : Ce n'est pas prêt d'arriver et de toute façon elle ne sortira avec personne, je sais trop ce que les mecs veulent lorsqu'ils voient une fille.
Marie : Tu vois ce que l'on endure toute notre vie.
Antoine : Enfin Marie, arrivée à ton âge c'est plus comme avant.
Marie : Tu n'insinues quand même pas que plus personne ne me désire ?
Antoine (en rigolant) : Mar', tu n'as plus 20 ans.
Marie (se retournant vers Dries) : Ta proposition de tout à l'heure tiens toujours ?

A ce moment-là, Marie et Antoine se sont mis à rire vu la tête de Dries qui ne tarda pas à les rejoindre dans leur délire.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant