Une fille coach des diables ?

Chapitre 28

Nous sommes fin octobre, encore deux petits mois et je serai de nouveau maman. Je suis super contente de cette grossesse mais peut-être pas autant que pour mes jumeaux car Dries n'est pas là. Nous avons renoué un peu le contact, depuis la dernière fois où il est venu jouer. Aujourd'hui est comme tous les jours, je pars déposer les jumeaux à l'école. Ils sont rentrés en septembre, malheureusement Dries n'a pas pu se libérer pour nous accompagner pour leur première rentrée.

Sophie : Maman, je ne me sens pas très bien. Tu peux venir avec moi déposer les jumeaux et me conduire à l'hôpital ?
La mère : Pourquoi ?
Sophie : J'ai des contractions.
La mère : Oh, tu es sûre que c'est ça ? Tu es peut-être juste un peu fatiguée.
Sophie : J'ai eu les jumeaux, je sais comment c'est. Si tu ne veux pas m'accompagner, j'irai seule.
La mère : Bien sûr que non. Les jumeaux, on se dépêche. Tu es sûre que ça va aller ?
Sophie : J'espère.

Je ne devais pas accoucher maintenant c'est beaucoup trop tôt. Nous avons déposé les jumeaux, nous voilà à l'hôpital. On m'installa dans une chambre.

La mère : Ça va mieux ?
Sophie : Pas vraiment, j'ai vraiment mal.
La mère : Le docteur va arriver. Ne t'inquiète pas tout va bien se passer.
Sophie : Je ne veux pas accoucher maintenant.
La mère : Non, tu vas mener à terme ta grossesse. C'est peut-être juste passager, ça arrive ce genre de chose.
Sophie : J'espère que tu as raison.
La mère : Si vraiment, il faut que tu accouches, nous ferons venir la meilleure équipe d'accouchement du pays.
Sophie : Ouais, tu ramènes toujours tout à l'argent.
La mère : C'est pour tout bien. On ne connaît pas vraiment les médecins ici.
Sophie : Tu parles, nous avons à peine franchi la porte que l'on nous a conduit dans une chambre seules. Les hôpitaux publics ne fonctionnent pas comme ça.
La mère : Tu n'es pas en train de me dire que tu as accouché dans un hôpital bas de gamme ?
Sophie : Je me demanderai toujours si je suis vraiment votre fille. Il n'y a pas de bas ou de hautes gammes, les médecins ont suivi le même cursus scolaire. Est-ce que mes jumeaux ont un problème ? Non, mon accouchement s'est très bien déroulé dans un hôpital autre qu'un comme tu viens de m'emmener.
La mère : Tu seras mieux là. Ton ex-mari aurait pu te payer des soins corrects.
Sophie : Mon mari, pas mon ex-mari. Je te rappel que c'est toujours mon époux, et que je n'ai pas vraiment pu prévoir que j'allais accoucher en plein match de basket. Nous nous sommes dirigés vers l'hôpital le plus proche où nous sommes toujours allés.
La mère : Heureusement tu mettras Jessica au monde dans un excellent endroit.
Sophie : C'est qui Jessica ?
La mère : Ta fille, voyons.
Sophie : Elle ne s'appellera pas Jessica.
La mère : ça a toujours été convenu que si tu avais une fille, elle s'appellerait comme ça.
Sophie : Dans ce cas, je n'aurais pas non plus du avoir deux garçons. Pourtant, ils sont là. Et c'est vous qui vouliez l'appeler comme ça, pas moi.
La mère : Tu étais pourtant d'accord.
Sophie : Je n'ai jamais dit oui.
La mère : Tu n'as jamais dit non, non plus.
Sophie : Pour éviter les conflits inutiles.
La mère : Tu sais comment tu vas l'appeler alors ?
Sophie : Oui.
La mère : Pourrait-on savoir ?
Sophie : Non. Nous n'avons pas pris la décision finale.
La mère : Comment ça on ?
Sophie : Dries et moi.
La mère : Qu'est-ce qu'il vient faire dans ce genre de décision pour ta fille ?
Sophie : C'est la sienne autant que la mienne. Je ne l'ai pas faite toute seule.
La mère : Vous n'êtes même plus ensembles.
Sophie : Cela ne change rien, mon bébé reste sa fille. (Coupant sa mère qui allait parler) Aie.
La mère : Sophie, ça va ?
Sophie : J'ai vraiment mal.
La mère : Je vais chercher un médecin.

Revoilà ma mère avec un médecin. Il est aussi vieux que mon grand-père, c'est logique monsieur est un grand spécialiste. Génial.

Docteur : Melle Vanleur...
Sophie (Le coupant) : C'est Mme Mertens.
Docteur : Vos papiers indiquent Melle Vanleur.
Sophie (regardant sa mère assez méchamment) : Ma chère mère ici présente ne m'a pas laissée les remplir. Mais, je vais modifier tout ça dès que j'irai mieux. Et c'est Mme Mertens pas Melle Vanleur, (avec un ton agressif) compris ?
Docteur (déboussolé) : Heu, d'accord, donc Mme Mertens votre mère m'a dit que vous aviez des contractions...