Chapitre 2

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Sophie speaking.

Nous sommes le 24 décembre, avec Dries nous sommes partis depuis le mois de juillet à Bruges. On peut dire que c'est sympa là-bas entre nous deux. Il y a des hauts et des bas, on se chamaille pour des conneries, pour savoir ou ranger les choses, qu'est que l'on va manger le soir mais dans l'ensemble on s'entend super bien. L'équipe nous a super bien acceptée, cela ne les dérange pas que l'on soit ensemble. Nous avons décidé d'acheter une maison ensemble, Dries veut plus d'espace. Pour notre premier noël, nous le passons à Bruxelles chez Antoine avec les parents de Dries et Aurelie et Eden. Nous sommes chez Marie. Elle nous héberge dans l'ancienne chambre de Dries, comme elle le dit.

Sophie : Dries, arrête de m'embrasser. Il faut qu'on descende aider les autres.
Dries : J'aime t'embrasser ce n'est pas de ma faute
Sophie : Oui c'est sûr, mais là on va être à la bourre. Et ils vont encore nous charrier.
Dries : Ça ne changera pas de d'habitude.
Sophie : Je ne suis pas comme ça moi.
Dries : Ok. C'est bon, on y va. La prochaine fois que tu as envie de m'embrasser, je te repousserai comme toi.
Sophie : Toujours l'exagération.

Au bout de 5 minutes on est descendu enfin. Je suis allée rejoindre Marie et Mme Mertens enfin Marijke à la cuisine.

Sophie : Désolée du retard mais Dries ne me lâchait plus
Marie : Ca ne m'étonne même pas de mon beau-frère. Le chien que tu lui as acheté est chez les voisins. Je lui ai dit qu'on ira le chercher vers 20h.
Sophie : Ok merci. T'es géniale.
Marie : C'est normal.
Sophie : J'espère que ça va lui faire plaisir depuis le temps qu'il me demande ce chien.
Marijke : Déjà tout petit, on avait acheté un chien.
Sophie : Oh oui, ce chien. Il m'en parle tout le temps. Ça se trouve, il va appeler notre chien Fun Mertens comme il me le répète assez souvent. Et bah ça va donner, je n'ai pas fini de nettoyer chez moi, avec ses deux-là.

On se mit tous à rire, à 19 heures tout le monde arriva. On se mit sur la terrasse et oui, il fait chaud cette année pour un hiver...

Eden : Allez Dries, ça va les Brugeois ne sont pas mal classés. Vous êtes quoi 6èmes et nous, j'ai un trou de mémoire. A ce me reviens on est 1er, c'est vrai.
Dries : Rigole bien mais ce n'est pas encore fini. On va vous massacrer.
Eden : ça c'est toi qui le dit. Je ne suis pas sûr. Vous avez un bon coach mais le niveau de l'équipe n'est pas là.
Dries : Attends, ils ne sont pas mauvais. Et en attendant quand on est venu en octobre à Bruxelles c'est nous qui avons gagné alors attends la fin de la saison !

On avait déjà commencé l'apéro et pour faire plaisir à Matthieu. On avait décidé de s'échanger les cadeaux, arrivé au tour de Dries pour moi.

Dries : Joyeux noël mon amour.
Sophie : Merci.

Je déballai mon cadeau.

Sophie : Oh. Comme c'est gentil un robot pour faire des croques monsieur. Je n'en avais pas.

Dries speaking

Je la voyais tirer une de ses têtes et c'était marrant comme si j'allais lui offrir ça.

Flash-Back 3 jours auparavant.

Dries : Marie c'est bon t'as fait essayer ta bague à Sophie ? Ça lui va la taille ? Car je veux que sa bague de fiançailles soit de la bonne taille. Je ne peux déjà pas faire comme Quentin et aller chercher une bague à Venise donc il faut qu'elle soit au moins à sa taille.
Marie : Je sais. Ça fait 100 fois que tu me le répètes.
Dries : Elle n'aura pas de bague d'Italie mais, par contre elle aura la même que celle d'elle avait vu à Ostende. Il y a la même boutique à Bruxelles.
Marie : Ne t'inquiètes pas Dries. C'est toi qu'elle aime et elle attend que ça. Alors peu importe la bague ou ta demande ça fera l'affaire.
Dries : Je veux lui demander le 25 décembre comme elle l'a toujours rêvé.
Marie : Le 25 décembre ?
Dries : Oui, elle me l'a avoué un jour.

Flash-back du passé.

Dries : Comment voudras-tu que je te le demande ?
Sophie : Simplement. La seule chose qui m'a toujours fait rêver c'est une demande le jour de Noël mais quand tu me le demanderas ça sera toujours le meilleur moment.

A la bijouterie

Dries : Alors Mar, tu la trouves comment ?
Marie : Tu ne veux pas m'épouser ?
Dries : Ah non désolé. D'une c'est Sophie que j'aime, de deux tu es déjà mariée avec mon frère et de trois tu es comme ma sœur.
Marie : ça lui plaira. Elle est simple et magnifique. Tout comme elle le souhaite. Ça va être sympa ce noël.
Dries : Tu ne lui as rien dit ?
Marie : Sympa pour la confiance. Bien sûr que non.

Retour au présent.

Sophie : A moi (allant chez les voisins et revenant), tiens mon chéri.
Dries : Oh mon dieu. Comme il est mignon, en plus un Golden retriever. Je t'aime (m'embrassant) alors on va t'appeler Fun.
Sophie : J'en étais sûr qu'il l'appellerait comme ça.
Dries : Maman t'a reparlé du chien de ma jeunesse ?
Sophie : Il faut dire que tu m'as saoulé aussi, alors maintenant que t'as Fun tu vas nous laisser tranquilles.
Dries : Complètement, merci chérie. Je croyais que tu n'en voulais pas.
Sophie : C'est surtout le boulot que ça va me donner en plus. Mais, vu que tu le voulais. Tu vas assumer aussi toi.
Dries : Bien sûr.
Marie : On est tous témoins que tu as dit que tu l'aideras avec Fun. Qu'il est trognon.
Dries : Oui. Ne vous en fait pas.
Sophie : On verra.

La soirée avançait. On s'amusait. Il était à présent 00h30, soit le 25 décembre. Je trouvais Dries bizarre ces derniers jours. J'avais imaginé qu'il me demanderait en mariage ou qu'il m'offrirait un beau cadeau mais certainement pas un appareil à croque-monsieur, le cadeau qui tue.

Les lumières intérieures de chez Marie vinrent à être plus sombres, tout le monde me regardait d'un air bizarre et je vis Dries se mettre à genou.

Dries : Ces derniers mois tu m'as rendu heureux, je n'ai pas été à Venise (je me mis à rire), je ne suis pas le gars romantique mais je veux que cette demande soit spéciale et tout en simplicité. Sophie Alice Vanleur, veux tu m'épouser ?
Sophie (je me suis mis à pleurer) : Oui je veux t'épouser. Bien sûr.
Dries : Je t'aime.
Sophie : Moi aussi. (Il me mit la bague) elle me va super. Mar merci pour la bague. C'est pour ça que tu m'as demandé d'essayer ta bague ?
Marie : Oui.
Sophie (la regardant de plus près) : Mais c'est celle que j'avais vu à Ostende.
Dries : C'est la même mais je l'ai achetée ici. Dans la même boutique.
Sophie : Tu t'es souvenu de comment elle était ?
Dries : J'ai aussi de la mémoire pour certaines choses importantes. Et ça c'est plus qu'important. Tu as vraiment cru que je t'avais offert une machine à croque-monsieur ?
Sophie : Tu me l'as offert quand même.
Dries : Tu voulais une demande le 25 décembre pas le 24.
Sophie : Tu sais que je t'aime.
Dries : J'espère bien.
Sophie : Et tu veux qu'on se marie quand ?
Dries : Je ne sais pas, à la fin de la saison.
Sophie : Avec plaisir. C'est du rapide.
Dries : Je veux passer ma vie à tes cotés.
Aurelie : Et bah voilà tu vas te marier.
Sophie : Oui. Et vous c'est pour quand ?
Aurelie : Nous on veut un bébé d'abord.
Sophie : C'est cool et nous c'est pour quand ?

Dries recracha son verre de champagne.

Sophie : Pas maintenant, c'est ça ?
Dries : Je pensais déjà me marier, en profiter et faire un bébé après.
Sophie : C'est d'accord. Tu as déjà fait un effort. Faut pas trop en demander. C'est déjà bien.
Dries : Oui, t'as vu on va se marier. Mais pour le bébé, on en reparlera. Nos vies ne sont pas simples.
Sophie : C'est d'ailleurs pour cette raison que l'on ne veut qu'un seul enfant. Pour être présents pour lui.
Dries : Tout à fait.
Antoine : Sophie, je te tire mon chapeau t'as réussi à lui passer la corde au cou. Je te dois combien ?
Sophie : 50 euros comme prévu.
Dries : C'est quoi ce jeu ?
Marie : Pourquoi tu lui dois 50 euros ?
Sophie : On avait parié avant qu'on parte à Bruges que tu me demanderais en mariage avant le 31 décembre de cette même année.
Antoine : Je ne pensais pas que t'irais aussi vite.
Marie : Et tu ne m'as rien dit Sophie.
Sophie : Non. C'est trop tentant de savoir qui de nous deux allait gagner.
Dries : Et vous abusez de parier sur moi. Tu vas me rendre ma bague.
Sophie : Pas question ou pas de sexe jusqu'au mariage.

On se mit à rire et on passa un superbe noël. Matthieu était fou de joie que je devienne vraiment sa tata et j'étais heureuse. J'allais épouser l'homme que j'aime et m'appeler Sophie Mertens.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant