Une fille coach des diables ?

Chapitre 34

Voila, encore une semaine de passé. Le temps passe si vite. Aujourd'hui Dries, est partie à l'entrainement et je viens de déposer les jumeaux à l'école. Je suis allé voir Marie à son travail.

Marie : Voilà ma future employée.
Sophie (se retournant) : Elle a l'air bien la blonde là-bas.
Marie : Je parlais de toi pas de la fille derrière toi.
Sophie : J'avais bien compris. Sauf que jamais je ne travaillerai ici. Sans vouloir t'offenser.
Marie : Je sais bien. Peut être que si j'ouvre un club de sport, tu pourras t'en occuper.
Sophie : Je vais éviter de mélanger une nouvelle fois vie privée et vie professionnelle.
Marie : Travailler avec ton cher mari, n'étais pas super génial ?
Sophie : Tu travaillerais toi avec Antoine ?
Marie : Oh non.
Sophie : En plus, dans mon cas c'est moi qui le dirige.
Marie : Ce n'est pas trop important ça mais vu que l'on parle de Dries. Alors...
Sophie : Dit voir, tu as le temps de prendre un café ou tu es trop occupée ?
Marie : Normalement, j'ai rendez-vous avec un fournisseur.
Sophie : Il est charmant ?
Marie : Je suis une femme mariée. Et toi aussi d'ailleurs.
Sophie : Dans mes souvenirs, cela ne t'a pas empêché de draguer les mecs lors de notre sortie en boite.
Marie : J'étais jeune.
Sophie : Ben voyons. Ok, je vais y aller. Bon rendez-vous.
Marie : Ce n'est pas un rendez-vous.
Monsieur : Après vous Madame.
Sophie : Merci, monsieur. Ce n'est pas tous les jours facile avec les poussettes.
Monsieur : Tout le plaisir fut pour moi.

Je me suis retournée et j'ai vu que le très élégant homme qui vient de me tenir la porte était le rendez-vous de Marie. J'ai décidé de lui envoyer un petit message.

« La prochaine fois, je viens sans Sories comme ça moi aussi je pourrai profiter de tes fournisseurs ».

Il est 11h30, je suis chez moi tranquillement quand je reçu un message.

« Si tu bossais avec moi, tu pourrais les voir sans souci. Je suis là dans cinq minutes ».

Sophie (ouvrant sa porte) : Je ne me souviens pas t'avoir invitée.
Marie : Si pour un café.
Sophie : Il est presque 12h.
Marie : Ne me dit pas que tu n'as rien fait à manger ?!
Sophie : Sachant pertinemment que tu allais te pointer, je t'ai préparé à manger.
Marie : Dries, ne rentre pas ?
Sophie : Je ne pense pas.
Marie : Comment ça tu ne pense pas ?
Sophie : Mar, nous ne sommes pas ensemble. On vit chacun notre vie.
Marie : Vous êtes encore séparés ?
Sophie : Oui. Attends, tu croyais quoi ?
Marie : J'étais persuadée que vous vous étiez remis ensembles.
Sophie : Ben, non. On vit ensemble, on a une vie de famille, on dort ensemble mais ça s'arrête là.
Marie : C'est bizarre comme situation. Ca va faire plus d'un mois que tu es rentrée.
Sophie : Pour être honnête, je ne pensais pas me plaire comme ça. Mais, finalement, on a trouvé un certain équilibre et je ne veux pas encore tout bouleverser.
Marie : Alors là je ne pige plus rien.
Sophie : Y a rien à comprendre. Pour le moment nous ne sommes pas un couple.
Marie : Pourtant.
Sophie : Tout va bien. Même si vous avez cette impression que l'on est un couple, ce n'est pas le cas.
Marie : Remarque si tout le monde est satisfait. Et tu comptes vivre comme ça longtemps ?
Sophie : On verra bien.
Marie : Qu'est-ce que tu attends ?
Sophie : Un déclic, surement.
Marie : Tu es vraiment compliquée comme fille.
Sophie : Et oui.

L'après-midi s'est très bien déroulé. Je pars pour chercher les jumeaux et après nous amenons Sories chez le médecin.

Sophie : Alors mes chéris, c'était comment ?
Kwinten : Maman, ne nous appelle pas comme ça. C'est la honte on est devant l'école. On a plus trois ans.
Sophie : Justement, je crois que c'est votre âge.
Nathan : T'es nul Kwinten, tu aurais du dire qu'ont avait plus deux ans.
Kwinten : Oui, c'est vrai. Enfin, maman t'as compris ce que je voulais dire.
Sophie : Parfaitement mon petit cœur d'amour.
Kwinten : Maman.
Nathan : Frérot, tu vois bien qu'elle le fait exprès.
Sophie : Aller les gars, en route. Il faut que nous passions chez nous avant d'emmener Sories chez le médecin.