Chapitre 37

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Hésitez pas à mettre un petit commentaire pour me donner votre avis à la fin 😉 kiss à tous et toutes !

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Nous sommes début avril, aujourd'hui et comme quasiment tous les vendredis Dries à son match de foot. Ce soir il joue contre l'équipe d'Allemagne. Et moi comme d'habitude, je vais devoir regarder le match à la télévision, les jumeaux vont y aller comme toujours avec Marie, Antoine et Matthieu. Moi, je ne peux pas m'y déplacer car Sories est encore, et pour un bon moment, trop petite. Et il faut dire que je ne veux pas la laisser à garder. J'étais en train de préparer les jumeaux. Nathan était avec Sories et moi dans la salle de bain.

Kwinten (dans sa chambre) : Maman ?
Sophie : Quoi, Kwinten ?
Kwinten : Il est où mon tee-shirt des Diables ?
Sophie : Dans ton armoire avec tes autres maillots.
Kwinten : Ok. C'est bon, je l'ai trouvé. Merci m'man.
Sophie : De rien.
Nathan : T'as vu maman comme je suis beau.
Sophie : Et toi tu as vu comme tu es bien le fils de ton père.
Nathan : Je sais. Tu peux me mettre les couleurs sur le visage ?
Sophie : Oui, viens par là.
Kwinten : Et m'man, regarde comme j'ai la classe.
Sophie : Regarde comme je vois deux fois votre père.
Kwinten : C'est comme ça.
Nathan : Et m'man, c'est quand que l'on pourra aussi mettre un maillot à Sories ?
Kwinten : Oh, yes. Elle aurait la classe comme nous.
Sophie : Dès qu'elle saura marcher et qu'ils seront à sa taille.
Nathan : Ca sera cool. On sera super beau tous les trois.
Kwinten : On sera même au top de la classe tous les trois.
Sophie : Oh ça je n'en doute pas.
Kwinten : A moi, de mettre les couleurs.
Nathan : Dit maman ?
Sophie : Oui ?
Nathan : Pourquoi tu ne viens pas au match ce soir ?
Kwinten : Ouais, tu pourrais venir ça fait longtemps.
Sophie : Kwinten arrête de bouger un peu. Et vous savez très bien que je ne peux pas. Je dois garder Sories.
Nathan : Et bah tu l'emmènes.
Sophie : Elle ne serait pas à sa place. Elle n'a que quelques mois. Elle est encore trop petite. A la saison prochaine ça devrait être plus faisable.
Kwinten : Ok. Mais, on aimerait bien que tu viennes avec nous au moins une fois.
Nathan : En plus, je suis sur que cela ferait plaisir à papa.
Sophie : A moi aussi ça me ferait plaisir mais pour le moment, je suis votre maman et la maman de Sories avant toute autre chose.
Kwinten : D'accord. On te racontera comme toujours.
Sophie : Bien sur. Aller on descend, tonton et tata ne devraient plus tarder.

Nous avons regardé un peu la télé avant que la porte ne sonne.

Sophie : Salut.
Marie (récupérant Sories dans ses bras) : Salut mon petit trésor.
Sophie : La petite récupère toujours autant ton attention.
Marie : Je n'ai pas eu de fille moi. Je peux bien en profiter.
Antoine : Marie, arrête un peu de coller cette petite.
Marie : Oh, vous êtes chiants. Regarde Antoine comme elle est toute mini.
Antoine : Heureusement qu'elle n'a pas eu de fille.
Sophie : T'en fait pas, dès qu'elle peut me piquer la mienne. Elle le fait.
Antoine : Oh oui je sais.
Marie : Bon vous avez fini de vous moquer de moi tous les deux ?
Sophie : C'est bon on arrête de t'embêter.
Marie : Les jumeaux vous êtes prêt ?
Kwinten et Nathan : Bien sur tata.
Kwinten : En plus, tu as vu comme on a la classe.
Nathan : Ouais comme toujours.
Antoine : Rappelez-moi une chose, qui est votre papa ?
Kwinten : Ton frère.
Antoine : Je me disais aussi qu'il y avait comme un air de ressemblance.
Nathan : Maman nous a dit la même chose toute à l'heure.
Marie : En même temps, il ne pourrait pas vous renier.
Antoine : Dois-je demander si ces charmants jeunes ont mangé ?
Kwinten : On n'avait pas trop faim.
Nathan : Oui, on avait un peu mal au ventre tout à l'heure.
Antoine : Ok, on a compris et miraculeusement en arrivant au gymnase. Plus de maux de ventre et une énorme faim.
Kwinten : Tu as surement raison.
Nathan : Mais, on t'aime tonton.
Sophie : Tu entends tonton, ils t'aiment.
Antoine : C'est ça moque toi de moi.
Sophie : Bon, est-ce que Mme Mertens, va bien vouloir me redonner ma chère et tendre petite fille ?
Marie : Non.
Sophie : Mar.
Marie : Tu n'as besoin de la récupérer. Je la garde avec moi.
Sophie : Marie, vous allez être en retard.
Marie : Tu vas être en retard. D'ailleurs, vas te préparer.
Sophie : Pourquoi faire et de quoi tu parles ?
Antoine : Ce qu'elle essaie de te dire, c'est que tu vas aller au match.
Sophie : Je ne peux pas, je dois garder Sories.
Marie : Qui est très bien dans les bras de sa tante préférée. C'est pour ça que ce soir c'est moi qui vais la garder. Sophie, tu ne l'allaites plus. Tu peux y aller.
Sophie : Je ne sais pas trop.
Marie : Ne joue pas ta maman poule. Quand tu as eu les jumeaux, tu as repris ton boulot, ils n'avaient même pas trois mois.
Sophie : J'hésite vraiment.
Marie : C'est à moi que tu la laisses. Je ne suis pas m'importe qui. Je vais en prendre soin.
Antoine : Sur ce point là, tu peux lui faire confiance.
Sophie : Je sais bien qu'il ne lui arrivera rien mais je ne l'ai jamais laissée en soirée.
Marie : Et si on demandait l'avis des jumeaux ?
Kwinten : Aller maman.
Nathan : Dit oui, s'il te plait.
Sophie : C'est de la triche ça Marie.
Marie : Je sais, et c'est pour ça que tu m'adores.
Kwinten : Alors maman ?
Sophie : C'est bon. Par contre Marie, tu es sure que ça ne te dérange pas ?
Marie : Pas du tout. Surtout qu'entre nous c'est loin d'être très féminin comme sport.
Sophie : Ok, j'ai compris que même si tu fais autant d'efforts faut pas abuser non plus de ton coté masculin.
Marie : Et oui.
Sophie : Bon, je crois que je n'ai plus qu'à aller me préparer.
Marie (regardant Sories) : Nous voila enfin débarrassées de ta maman.
Sophie (criant) : Je t'entends encore Marie.
Marie : Ce n'est pas bien d'écouter aux portes.
Sophie (revenant) : Tu diras ça à ton cher beau frère. C'est lui qui m'a appris.
Marie : Je lui en toucherai deux mots alors.
Sophie : Son biberon est dans le placard de la cuisine troisième porte sur la gauche, si elle a faim. Ses jouets sont dans la caisse du salon, son doudou est dans le transat si elle le réclame, et aussi ne la couche pas trop tar...
Marie (la coupant) : Stop ça suffit, ma chère belle-soeur, je te rappelle que j'ai eu un fils, que je suis loin d'être débile et que je me suis toujours très bien occupée de tes jumeaux.
Sophie : Mais...
Marie (la coupant de nouveau) : Je sais que c'est la première fois que tu la laisses mais je ne suis pas n'importe qui et cela te changera les idées. Maintenant, Aller oust, vous tous.
Kwinten : Bon match quand même tata.
Nathan : Ouais, tu vas regarder ?
Marie : Bien sur avec Sories dans le salon toutes les deux entre filles.
Antoine : Bonne soirée alors chérie.
Marie : A vous aussi.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant