J'ai vu Eden me regarder. Dries a percuté aussi au même moment que la fin de sa phrase.

Sophie : J'ai dit non.
Eden : S'il te plait, tu les connais. Dries dis lui.
Dries : C'est sa vie, elle fait se qu'elle veut.
Eden : Tu ne m'aides pas là vieux.
Dries : Si elle t'a dit non...
Eden : Et depuis quand tu acceptes ses décisions sans broncher. Je t'ai connu plus téméraire.
Dries : Depuis qu'elle m'a quitté et que j'ai failli me retrouver divorcé et de ne pas pourvoir voir mes enfants grandir. En plus, elle doit avoir des raisons.
Eden : Oui, toi.
Dries : Comment ça moi ? Je ne lui ai jamais interdit de travailler.
Eden : Ce n'est pas ça. J'ai l'impression qu'elle ne veut plus t'entrainer.
Sophie : On a chacun notre vie maintenant. Tout va pour le mieux. Je ne veux pas de nouveau refaire encore une activité commune. C'est mieux ainsi, chacun à ses propres occupations et tout va pour le mieux comme ça.
Eden : Tu ne changeras pas d'avis ?
Sophie : Non, je ne pense pas.
Eden : Bon, je vous laisse. Pour information, le directeur était d'accord.
Dries : Tu te souviens qu'il nous à virés parce que l'on était ensembles et maintenant nous sommes mariés.
Eden : Je sais mais il a accepté.
Dries : Il devait être bourré.
Eden (rigolant) : Non, il a regretté quand vous êtes partis, il y a 6 ans. Quand il a vu comment vous avez transformé l'autre équipe, il s'en est mordu les doigts. Sophie ?
Sophie : Je sais tout ça mais je n'ai personne pour garder Sories et les jumeaux. De plus, je n'ai pas touché à un ballon depuis près de 10 mois.
Eden : Avec l'âge tu es toujours aussi têtue. On dit que les gens s'assagissent mais pas dans ton cas.
Sophie : Rentre bien.
Eden : Tu es sure de toi ?
Sophie : A bientôt, bonne soirée Eden.

Nous avons terminé la journée tranquillement tous ensembles. Nous sommes allés cette aprèm dans un parc, puis nous sommes rentrés manger. Nous étions devant la télé dans les bras l'un de l'autre.

Dries : Tu veux en parler ?
Sophie : Non. Je ne vois même pas pourquoi tu abordes le sujet.
Dries : Tu as biens compris de quoi je parlais.
Sophie : Tu n'as pas arrêté de me fixer toute la journée.
Dries : C'est juste que, je ne comprends pas ta décision.
Sophie : Tu as fait style devant lui, elle fait ce qu'elle veut, mais tu veux quand même le conflit ?
Dries : S'il n'y a pas ça, c'est que l'on ne s'aime plus.
Sophie : Tu marques un point. Mais, je pensais que tu serais le premier à me soutenir.
Dries : Eden a confiance en toi. Je ne comprends pas pourquoi tu le déçois à se point.
Sophie : Il s'en remettra.
Dries : Il te le demande comme un ami.
Sophie : Je sais, c'est ce qu'il m'a aussi dit.
Dries : C'est cool ce qu'il essaye de faire. Tu as besoin de retrouver autre chose. Tu l'as dit toi-même. Et il t'offre cette opportunité, de pouvoir à nouveau t'épanouir et de retrouver ta vie. Qui te manque même si tu ne veux pas l'admettre.
Sophie : Oui, mais sans toi.
Dries : Je sais que nous voulons avoir notre coté à nous mais pense aussi aux autres. En ce qui concerne les enfants, on se débrouillera. Et pour les déplacements, soit ils viendront comme ils sont toujours venus ou tu resteras avec eux.
Sophie : Déjà avant, il n'y avait que les jumeaux et si un coach loupe un match sur deux ce n'est pas super.
Dries : C'est conclu dans ton contrat que tu es une mère avant tout.
Sophie : Pourquoi insistes-tu as ce point ?
Dries : Je t'aime.
Sophie : Et le rapport ?
Dries : Tu a besoin de bouger et de retrouver un ballon. Le peu que tu joues avec les enfants, tu es épanouie. Dis moi ce qui te bloque vraiment.
Sophie : Je ne veux plus te perdre.
Dries : Je ne vois pas le rapport. Au contraire, tu seras heureuse donc tout ira bien. Et puis, c'est juste pour deux mois, on ne te demande pas de t'engager à vie.
Sophie : Et si à cause moi, vous vous plantez ?
Dries : C'est que l'on n'était pas là pour remporter cette saison. Et puis, c'est à toi qu'il demande de remplacer ton ami pas à quelqu'un autre. Si on se plante, il n'y a pas mort d'homme. Bébé, en plus c'est à nous de faire une grande partie du boulot aussi. Et puis, ce n'est plus pareil sans toi là-bas. Tu me manques vraiment.
Sophie : Ok, tu as gagné. Si nous ne survivons pas à ça, tu en assumeras les conséquences entièrement.
Dries : Pas de soucis. S'il n'y a que ça pour te faire plaisir.
Sophie : Tu sais que je t'aime.
Dries : Non, mais merci de me le rappeler.
Sophie : C'est ça.

Nous étions le lendemain au petit-déjeuner.

Sophie : Les garçons, j'ai quelque chose à vous dire.
Nathan : Qu'est-ce que tu as encore fait comme connerie Kwinten ?
Kwinten : Rien et toi Nate ?
Nathan : Rien comme toujours.
Dries : Conclusion, moi j'aimerais bien savoir ce que vous avez encore bien pu faire.
Nathan : Oh, ce n'est pas de notre faute.
Kwinten : On a lancé la balle de Fun sous la table et il a foncé dedans.
Nathan : Donc, le jouet musical de Sories est tombé.
Kwinten : Résultat, il ne veut plus faire de musique.
Dries : Oh génial !
Sophie : Dries.
Dries : Il te prenait autant la tête que moi ce truc.
Sophie : Ce n'est pas une raison pour le casser. D'ailleurs, il est où maintenant ?
Kwinten : Sous le lit.
Dries : Vous le prenez et vous le mettez directement dans la poubelle. Finalement, on devrait avoir des trucs à leur dire plus souvent.
Nathan : Pourquoi tu dis ça ?
Dries : Car, ce n'est pas du tout de ça que nous voulions vous parler avec votre mère.
Kwinten : Oh, vous nous avez piégés ?
Sophie : C'est vous qui avez commencé.
Nathan : C'est papa, ils nous a demandé ce que l'on avait encore fait.
Sophie : Enfin, d'ailleurs combien de fois je vous ai dit de ne pas lancer la balle de Fun dans la maison ?
Kwinten : Jamais.
Dries : Même moi j'y ai droit une fois par semaine alors vous...
Sophie : Bon on laisse tomber. Je voulais juste vous dire que je vais retourner travailler avec votre père jusqu'à la fin de la saison. Pour remplacer tonton qui va se faire opérer.
Kwinten : Cool.
Nathan : Mais qui va nous emmener aux matchs ?
Dries : Tonton Antoine ou tata Marie.
Kwinten : Oh trop cool Nate.
Nathan : Yes, comme ça on aura à mangé.
Kwinten : Ouais, on arrive toujours à le mener en bateau.
Sophie : Les gars !
Kwinten : Bah oui, on dit que l'on n'aime pas ou qu'on n'a pas faim maintenant. Et au gymnase, on fait les malheureux.
Nathan : Et hop, il revient avec pleins de cochonneries.
Dries : Je vous adore.
Sophie : Dries !
Kwinten : Et aussi après ce qu'il y a de drôle, c'est qu'il se fait engueuler par tata.
Sophie : Vous êtes incorrigibles.
Dries : Oh, Antoine c'est toujours fait avoir.
Sophie : Toi aussi.
Dries : Un peu.
Sophie : C'est ça. Mais, je vais quand même dire deux mots à votre oncle.
Nathan : Oh, c'est trop marrant.
Dries : Vous deux vous êtes vraiment malins.
Kwinten : Ouais, après on enseignera tout ça à Sories.
Nathan : Puisque c'est la petite sœur et nous ses grands frères.
Sophie : Je ne suis pas vraiment pour que vous lui appreniez des trucs pareils.
Kwinten : On ne va pas lui apprendre à faire des trucs nuls et biens. Tu sais bien le faire ça, apprendre tous les trucs de la vie.
Nathan : Nous on lui apprendra des choses un peu plus passionnantes.
Sophie : Dries on ne rigole pas. On verra en temps voulu.

Les jumeaux sont allés à l'école et Dries est parti travailler un peu. Je suis allée avec lui pour dire à Eden que je voulais bien le remplacer mais juste les deux mois là et pas plus. Je commencerai lundi prochain.

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Un tome 3 ? Où je m'arrête là ? A vous de me dire !

Une fille coach des diables ?Where stories live. Discover now