Une fille coach des diables ?

Chapitre 38

Sophie speaking

Ras-le-bol quand ce n'est pas les jumeaux, c'est Dries qui s'y met. J'en ai marre de rester là, à toujours nettoyer leurs conneries.

Sophie (en criant) : Dries.

Dans la salle bain.

Kwinten : Je crois que maman t'appelle.
Dries : Je crois que tout le quartier à entendu.
Nathan : Bon courage p'pa.
Dries : Je vais prendre Sories avec moi on sait jamais (en criant) J'arrive.
Sophie : Ton chien veut sortir.
Dries : On pourrait savoir ce qui ne va pas ce matin ?
Sophie : Tu n'es pas culoté. Je ne me suis pas levée à 10H30, moi. Tu te lèves et tu m'en fou partout.
Dries : Je n'ai pas fait exprès pour ce fichu verre.
Sophie : Des efforts, tu pourrais en faire.
Dries : Je te signale que tu ne me laisses pas le temps de réagir que tu es déjà dans la chambre de la petite.
Sophie : Je n'ai pas le choix, elle crie pendant 10 minutes avant que tu l'entendes. Et je n'ai pas vraiment envie qu'elle me lève les gars à 6h30 du mat.
Dries : Tu étais quand même plus patiente avec les jumeaux.
Sophie : Tu sais quoi, je t'emmerde. Je me casse.
Dries : Ou tu vas ?
Sophie : Peu importe, je vais prendre l'air (en criant) Fun, on va promener.

Dries speaking.

Et voila qu'elle vient de claquer la porte, j'aurais mieux fait de rester couché.

Dries : Et bien Sories, maman est très très en colère ce matin.
Kwinten (descendant) : Elle est partie maman ?
Dries : Elle a besoin d'être un peu seule. Aller on va lui faire à manger.
Nathan : Cool.

Sophie speaking

Voila presque deux heures que je me ballade avec Fun. Je suis fatiguée autant moralement que physiquement. Ce n'est pas génial de m'en prendre à eux et surtout à Dries. Je viens de franchir la porte, c'est très calme ce qui est très étonnant.

Nathan : Maman vient de rentrer.
Dries : Tu es sur, j'ai rien entendu.
Nathan : Maman. Tu étais ou ?
Dries (arrivant) : C'est à moi de dire ça Nathan. C'est moi son mari.
Nathan : Et moi son fils.
Sophie (souriant) : Partie promener Fun Nathan.
Nathan : Pourquoi, tu ne nous a pas appelé, on serait venus avec toi.
Dries : Nate, je crois que ta maman avait besoin d'être un peu seule.
Sophie : Merci.
Kwinten : Viens voir m'man.
Sophie : Je te suis.
Nathan : Regarde, on a mis la table et fait à manger.
Kwinten : Tout seul, comme des grands.
Sophie : Oh, venez par là faire un bisou.
Nathan : Tu es contente, t'es plus en colère hein ?
Sophie : Bien sur que non. Kwinten.
Kwinten : Obliger ?
Dries : Un effort.
Kwinten : Pas un tout gros alors.
Sophie : Tout petit comme ça.
Kwinten : Ouais, ça va encore.
Nathan : Tu es quand même chiant Kwinten.
Kwinten : Ce n'est pas de ma faute, je n'aime pas Nate.
Nathan : Tu en fais bien à Sories.
Kwinten : C'est ma sœur et elle est minuscule.
Nathan : Papa aussi, il a droit à un bisou puisqu'il nous a aidés.
Dries : Je passe mon tour.
Kwinten : Ah, non. Je les fais moi, alors toi aussi.
Sophie (se rapprochant de sa joue) : Je crois que tu n'as pas vraiment le choix.
Nathan : Tu vois, ce n'est pas si terrible que ça.
Dries : Aller à table.

Sories était là avec nous durant le repas dans son transat. Nous venions de finir de ranger.

Dries : Laisse ça, et tu vas aller te reposer un peu.
Sophie : J'ai encore des trucs à faire.
Dries : Tu ne discutes pas. Aller au lit.
Sophie : Tu...
Dries : Oust.
Sophie : C'est bon, j'y vais.

Me voila couchée sauf que n'ayant pas l'habitude, je n'arrive pas à m'endormir. Je ne sais pas ce que Dries à fait des gosses mais je n'entends personne. Je commençais à m'assoupir quand je senti des bras m'entourer.

Sophie (endormie) : Dries qu'est-ce que tu fais ?
Dries : Chut dort.

Pas le temps de réagir plus que je me suis complètement endormie. Il est 1h30 plus tard du coté des jumeaux.

Nathan : Kwinten, tu es réveillé ?
Kwinten : Oui, je ne sais pas pourquoi papa nous a collés à la sieste.
Nathan : C'est vrai que ce n'est pas drôle.
Kwinten : Viens on va le voir. (Descendant) Papa.
Nathan : Doucement maman elle dort.
Kwinten (cherchant leur père) : Il est ou papa ?
Nathan : Je ne sais pas. Viens on va voir dans la chambre de maman.

Voila les jumeaux qui remontent et qui ouvrent la porte de la chambre.

Kwinten : Et Nate, regardent ils dorment.
Nathan : Comme des bébés.
Kwinten : Tu penses comme moi ?
Nathan : Oui, viens.
Kwinten et Nathan (sautant sur le lit) : Papa, maman.
Sophie (sursautant) : Hein ?
Dries (se réveillant brusquement) : Oh, les gars.
Nathan : Regarde la tête qu'ils font.
Kwinten : Et bah alors on fait dodo ?
Sophie (s'étirant) : Et vous vous pétez la forme comme toujours. Pourrais-je savoir ce que vous faites là ?
Kwinten : On était réveillés alors on a cherché papa. Mais, il était là.
Dries : Et vous ne pouviez pas nous laisser dormir ?
Nathan : Non, on est réveillés depuis longtemps déjà.
Kwinten : En plus, vous êtes grands pour faire la sieste.
Nathan : Tiens pousses-toi papa de l'autre coté.
Dries : Je suis bien là.
Nathan : Non, lâche maman et pousses-toi.
Dries : Pourquoi donc ?
Nathan : Je veux aller à coté de maman.
Sophie : Chéri, je crois que tu n'as pas le choix.
Dries : C'est trop facile, ils passent toujours avant moi.
Sophie : C'est mes bébés.
Dries : Et moi alors ?
Nathan (après s'être installé) : C'est bon, tu vas ne pas en faire un plat. Papa pousses-toi encore un peu.
Dries : Encore ?
Nathan : Oui. Kwinten reste pas au fond du lit viens avec nous.
Kwinten : Oh non, je reste là.
Nathan : Mais si viens, en plus les places sont bien chaudes.
Kwinten : Non, car maman elle va en profiter pour me faire pleins de bisous et de câlins.
Nathan : Mais, non. En plus c'est moi qui suis à coté de maman. Toi tu seras près de moi et de papa, et là tu n'as aucun risque qu'il te fasse des bisous.
Dries : Je passe pour le père qui n'est pas du tout affectif.
Sophie : En même temps, il n'a pas vraiment tord.
Nathan : Aller viens.
Kwinten : Papa, tu promets ?
Dries : Aucun risque que je te câline.
Kwinten : Voila installer dans les draps.
Dries : Et maintenant on fait quoi ?
Kwinten : Ca.
Sophie : No...
Kwinten et Nathan : Fun.
Nathan : C'est bien mon chien. En plus, il s'installe au pied du lit.
Dries : D'un on me vire de ma place et de deux maintenant, je ne peux même plus bouger mes pieds.
Kwinten : On n'allait pas le laisser tout seul par terre.
Nathan : C'est vrai le pauvre.
Sophie : Bah oui, ce n'est pas vous qui faites le linge.
Kwinten : Oh, c'est Fun.
Dries : Manquerait plus que Sories se réveille.
Sophie : Je crois que tu viens de parler trop vite.
Nathan : Oui, on l'entend pleurer.
Kwinten : Vas la chercher papa.
Dries (se levant) : Je me demande pourquoi j'ai pris autant de chambres vu que vous squattez tous dans la notre ?
Nathan : Ca va mieux maman ?
Sophie : Oui, grâce à vous.
Dries (revenant s'allonger avec la petite) : Et voila, la petite dernière est là.
Kwinten : Coucou Sories.
Sophie : Je crois que je n'échangerais en rien ma vie.
Dries : Moi non plus. On est bien là tous les cinq ?
Kwinten : 6, tu as oublié Fun.
Dries : Tous les 6.

Nous sommes restés un moment comme ça tous ensembles à discuter, s'occuper de Sories, faire des câlins. Finalement, ce fut une belle journée de famille comme tout le monde aimerait avoir.