Dries est sorti de la chambre et je l'ai entendu aller s'occuper de Sories puis aller dans la chambre des jumeaux. Il est 18H, et je suis toujours sur mon lit. Je n'y arrive vraiment plus.

Dries (ouvrant doucement la porte) : Soph, tu dors ?
Sophie : J'ai franchement l'air de dormir ?
Dries : Tu n'es toujours pas calmée à ce que je vois.
Sophie : Comment veux-tu que je me calme ? toute ma vie part en vrille.
Dries : Tu ne vas pas recommencer avec ça ? C'est juste une mauvaise passe.
Sophie : Dries, je ne peux plus rester enfermée chez nous. Ca devient trop pesant. J'aime mes enfants et m'occuper d'eux, mais pas faire que ça.
Dries : Tu veux retravailler ?
Sophie : Tu es drôle où veux-tu que j'aille bosser ?
Dries : Je ne sais pas moi.
Sophie : Tu vois, au moins à Bruges, j'avais un boulot. Et qui me plaisait en plus.
Dries : Je te rappel que c'est toi qui à démissionné et qui t'es enfuit.
Sophie : Bah voyons, ça va être de ma faute. C'est toi qui voulais quand même rejouer aux Diables.
Dries : Je ne serais pas parti si tu n'avais pas eu un emploi ici.
Sophie : C'est la meilleure celle-là. Tu m'avais trouvé plein de solutions pour que tu retournes ici. Jusqu'à même nous laisser là-bas. Mais, tu as précisé que tu serais revenu nous voir de temps en temps. Vive la vie de famille.
Dries : Je te rappel, que quand tu es partie tu as reconnu toi-même que tu avais loupé des moments avec les jumeaux à cause de ton job.
Sophie : Dans tous les cas, cela va être de ma faute si nous en sommes là aujourd'hui.
Dries : Je ne vais quand même pas te dire que c'est de ma faute juste pour te faire plaisir.
Sophie : Ce n'est pas que de ma faute si nous sommes comme ça dans notre vie en ce moment.
Dries : Tu sais quoi, tu commences de plus en plus par...

Le téléphone se mit à sonner

Sophie : Allo.
? : Bonjour, ici l'assistant du juge Georges.
Sophie : Bonjour, monsieur.
L'assistant : Pourrais-je parler à Mr Mertens ?
Sophie : Je suis sa femme.
L'assistant : Melle Vanleur c'est bien vous ?
Sophie : Bien sur qui d'autre ?
L'assistant : Des fois que Mr Mertens, ce serait déjà remarié.
Sophie (rigolant) : Pour ça, faudrait déjà qu'il ait divorcé. Vous ne croyez pas ?
L'assistant : Bien évidement. Excusez-moi du dérangement, puis-je parler avec vous ? Puisque c'est vous que j'ai au téléphone.
Sophie : Bien entendu, que puis-je faire pour vous ?
L'assistant : En faite, je vous contact à propos de votre divorce.
Sophie : Mon divorce ?
L'assistant : Oui, nous avons aucune nouvelle de vous et sachant que votre avocat à demandé un report et que votre mari n'a plus d'avocats. Je voulais me renseigner pour savoir où en étiez-vous ?
Sophie : Mon mari, n'a pas pris contact avec vous ?
L'assistant : Non, madame. Pourquoi, il devait prendre contact avec moi ?
Sophie : Il devait annuler le divorce.
L'assistant : Oh, excusez-moi. Je n'ai pas eu l'information. Dois-je annuler le divorce ?
Sophie : Un instant s'il vous plait.
L'assistant : Bien sur.
Sophie (s'adressant à Dries qui avait compris) : On annule ou pas ? Ou tu comptes garder sa sous le coude au cas où cela n'aille toujours pas mieux entre nous ? Remarque vu nos rapport, le divorce ne changerait pas grand-chose.
Dries : Si, tu ne serais plus ma femme. Et c'est ce qui compte le plus pour moi avec mes enfants.
Sophie : Monsieur, vous êtes toujours là ?
L'assistant : Bien sur. Je vous écoute.
Dries (voyant qu'elle ne répondait pas au type) : Bébé, annule ce divorce pour de bon. Je sais que tu ne vas pas très bien en ce moment. Et qu'entre nous ce n'est pas génial. Mais, le divorce n'est pas la solution. Sophie, je t'en pris réagit.
L'assistant : Mme Mertens, vous êtes encore là ?
Sophie : Annulez la procédure. S'il y a besoin, nous en relancerons une nouvelle.
L'assistant : Très bien Mme Mertens. Bonne fin de journée.
Sophie : Merci, vous de même.
Dries : Merci.
Sophie : Ah, ne me remercie pas. (Lui criant dessus) tu n'as pas annulé la procédure de divorce.
Dries : Ne crie pas s'il te plait.
Sophie : Ne me dit pas ce que je dois faire.
Dries : Pense aux enfants, la dernière fois Nathan n'allait pas bien.
Sophie (parlant calmement) : Tu as raison. Alors pourquoi tu n'as pas annulé le divorce ?
Dries : J'ai oublié, ce n'est pas grave.
Sophie : Comment ça ce n'est pas grave ? Tu te fous de moi, j'espère. Tu n'annules pas notre mariage et tu dis m'aimer. Mon œil t'attend quoi de moi au juste ?
Dries : J'ai oublié, ça arrive à tout le monde. Je n'attends rien, si ce n'est de redevenir mari et femme pour de bon. De ravoir une véritable relation de couple.
Sophie : Tu crois que l'on aurait mieux fait de divorcer ?
Dries : Tu mélanges tout là.
Sophie : Je ne mélange rien du tout, je te pose une simple question.
Dries : J'ai toujours refusé ce divorce.
Sophie : Pourtant, tu n'as pas annulé la demande.
Dries : Ce n'est pas moi qui ai demandé le divorce. C'est toi, tu n'avais qu'à annuler tout aussi.
Sophie : Je t'avais demandé de t'en occuper.
Dries : Ca m'est sorti de la tête. Je n'avais vraiment pas envie de penser à ça. Cela à déjà été dur d'imaginer ma vie sans toi. Alors excuse-moi, de ne pas vouloir y repenser.
Sophie : Au contraire, moi j'aurais annulé tout de suite.
Dries : Et c'est ce que tu as fais. Et comme toujours, je n'ai pas fait ce qu'il faut dans les temps. Et puis, j'avais d'autres choses à faire.
Sophie : Un seul coup de téléphone, ça aurait pris 5 minutes à tout casser.
Dries : Je te jure que je n'y ai vraiment pas pensé.
Sophie : Mais à ton sport, ça tu y penses. La tu n'oublies jamais rien concernant ton entrainement ou tes matchs.
Dries (s'énervant) : Oh, non ce n'est pas du tout à ça que je pense à longueur de journée. Arrête un peu de croire qu'il n'y a que ma carrière qui compte. Elle comptait c'est vrai, j'ai toujours cru que c'était tout pour moi sauf que tu as complètement changé ma façon de voir la vie quand tu es arrivée. Si c'était réellement le cas que je ne pense qu'à ma carrière, jamais je ne t'aurais suivie à Bruges et j'aurais encore moins fondé une famille. Tu veux vraiment savoir ce qui me préoccupe à longueur de journée et à quoi je pense tout le temps, et bien je vais te le dire. Je pense à ma famille, à ma femme. A comment je vais pouvoir te récupérer pour de bon, est-ce que je suis assez présent pour les jumeaux, est-ce qu'un jour tu arriveras à me pardonner de ne pas avoir voulu Sories au début. Et une chose très importante est-ce qu'un jour ma fille ne m'en voudra pas de ne pas l'avoir voulue. Tu crois que c'est facile de se dire que peut être un jour ta fille te tournera le dos. Si ce jour devait arriver, je ne pourrais même pas lui en vouloir. Je n'aurais que ce que je mérite. Tous les jours, je me pose ces questions.
Sophie : Je ne t'en veux plus et tu le sais. Et ta fille ne t'en voudra jamais. Tu es là pour elle, c'est tout ce qu'elle a besoin de savoir. Savoir que son père sera là près d'elle dans toutes les situations. Savoir, qu'elle pourra compter sur toi à n'importe quel moment. Savoir qu'elle pourra tout te raconter, ses peines, comme ses joies. Tout simplement savoir que tu ne la laisseras jamais tomber.
Dries : Bien sur que je serai toujours auprès d'elle comme auprès de mes fils.
Sophie : Et de moi. Tu sais ce que je viens de te dire, c'est ce que je ressens envers toi. Je sais que quoi qu'il arrivera tu ne me laisseras jamais tomber.
Dries : Ce ne me viendrait même pas à l'idée de te laisser même une seule minute. Je te jure que les mois, les jours, les heures, les minutes et même les secondes ont été dur loin de vous, loin de toi.
Sophie : Nous aussi, j'attendais l'heure de ton coup de téléphone. Et quand ton prénom s'affichait, je souriais bêtement et ce même si tu ne parlais qu'avec les jumeaux. Et quand tu n'appelais pas, je m'imaginais qu'il avait pu t'arriver quelque chose. Et là, personne n'arrivait à me calmer, si bien que Marie savait que c'était moi sans regarder qui l'appelait. Vu l'heure, cela ne pouvait être que moi. Il n'y avait qu'elle qui arrivait à me calmer.
Dries : Alors, pourquoi après tout ça nous en sommes encore là ?
Sophie : Le temps, Dries laisse faire le temps. Il a remède à beaucoup de choses.
Dries : D'accord. Laissons lui prouver qu'il peut faire des miracles. Ca va aller ?
Sophie : Oui, ça va déjà mieux. Tu pourrais me laisser encore un instant seule ? Je vous retrouve en bas.
Dries : A tout de suite.

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