Sophie speaking

Nous avons passé notre soirée à l'hôpital. Comme prévu, Dries a fracassé le nez de Quentin. Quentin m'a dit pour me détendre qu'au pire s'il arrêtait le foot, il pourrait se reconvertir dans la boxe. Je n'arrive vraiment pas à comprendre ce qui est passé dans la tête de Dries, nous allions surement essayer de nous retrouver et lui il ne trouve pas d'autres choses que de se battre avec mon ex. Nous étions devant la porte de chez Marie.

Quentin : Je vais y aller.
Sophie : Non, attend-moi la deux minutes.

J'ai franchi la porte de chez ma belle-sœur.

Sophie : Kwinten, Nathan.
Kwinten : Viens papa, maman elle nous appel.
Nathan : Maman, ça va ?
Sophie : Oui très bien. Vous allez dans la chambre chercher vos affaires.
Nathan : Pourquoi ?
Sophie : On rentre chez papi et mamie.
Kwinten : Mais, on est arrivés ce matin.
Sophie : Vous ne discutez pas.
Dries : Soph...
Sophie : Toi, tu ne m'adresses plus la parole. On se reverra au tribunal directement.
Nathan : On veut rester avec papa.
Sophie : Il travaille.
Marie (arrivant) : Sophie, laisses les ici. Je vais m'en occuper quand Dries ira bosser. Ils n'ont pas vu leur père depuis presque deux mois.
Sophie (regardant Dries) : S'il leur arrive quoi que ce soit, je viendrai personnellement te détruire. (S'adressant à ses enfants) Bon mes bébés, je vous laisse avec papa et votre tante Marie. Vous êtes bien sages, je reviens vous chercher la semaine prochaine.
Nathan : Tu vas ou maman ?
Sophie : Je rentre à Paris.
Kwinten : Dis t'es pas fâchée ? Si tu veux on rentre avec toi.
Sophie : Venez la (en leur faisant un grand câlin) Bien sur que non, tata a raison. Vous avez le droit de rester avec Dries, c'est votre père. Vous allez me manquer.
Kwinten : Toi aussi.
Nathan : Tu reviens vite ?
Sophie : Oui, ne t'en fait pas.
Kwinten : Attend !
Sophie : Quoi ?
Kwinten : Bisous le bébé. Tu fais attention à lui.
Sophie : Oui, ne t'inquiète pas Kwinten.

J'ai dit au revoir à tout le monde en m'excusant de partir aussi précipitamment. J'avais à peine franchi la porte qu'ils me manquaient déjà. Je n'ai encore jamais été séparée d'eux plus de deux jours et encore cela n'est arrivé que deux ou trois fois. La semaine va être longue sans mes fils mais Marie à raison, ce sont également les fils de Dries.

5 jours plus tard.

Quentin : Sophie.
Sophie : Quoi v
Quentin : Tu ne veux pas sortir un peu ?
Sophie : Non, je t'ai déjà dit non.
Quentin : Je sais qu'ils te manquent.
Sophie : Ce ne sont pas tes enfants, tu ne peux pas comprendre. Laisse-moi tranquille.
Quentin : D'accord.
Mr Vanleur : Elle ne veut toujours pas sortir ?
Quentin : Non. Ses enfants lui manquent.
La mère de Sophie : Elle n'est pas sortie depuis qu'elle est revenue.
Sophie (arrivant en pleure) : Maman, ils me manquent c'est affreux.
La mère (regardant son mari) : Viens par là. Tu sais quoi, va faire ta valise. On va aller chercher tes enfants et je pars avec toi.
Sophie : Et ton travail ?
La mère : Ils se passeront de moi. Tu es bien plus importante à mes yeux. Aller, va te préparer. Je m'occupe de tout. Et puis tu me feras visité Bruxelles, je n'y suis pas allée depuis longtemps.
Sophie : Merci.

Je n'en reviens toujours pas, je suis là dans le jet que mes parents ont loué, et je suis avec ma mère. Je crois que c'est bien la première fois qu'elle laisse son travail pour moi. Nous venons d'atterrir à Zaventem. Nous avons loué une voiture et j'ai foncé directement chez Marie.

Marie : Sophie, (me prenant dans ses bras) Je suis contente de te voir. Mais tu ne devais pas venir que dans quelques jours ?
Sophie : Si mais la c'était trop dur d'être loin d'eux. Je te présente ma mère.
La mère : Enchantée Marie, Sophie m'a beaucoup parlé de vous.
Marie : Ravi de vous rencontrer Mme Vanleur.
Sophie : Ils sont là mes bébés ?
Marie : Dans le jardin.
Sophie : J'y vais.
Marie : Fais attention à ne pas tomber en courant si vite.

J'ai couru jusque dans le jardin, ils sont là tous les trois à jouer avec Fun. C'est cette vie la, de famille comme ça, qui me manque. Pourquoi n'avons-nous pas réussi à garder ça ?

Sophie : Kwinten, Nathan.
Kwinten et Nathan (en courant) : Maman.
Sophie (se baissant) : Oh mes chéris, si vous saviez comment vous m'avez manqué.
Nathan : Toi aussi maman.
Sophie : Je ne vous laisserai plus jamais loin de moi.
Kwinten : Maman ne pleure pas, on est là.
Sophie : Je vous aime tant.
Kwinten : Nous aussi. Tu es venue nous chercher ?
Dries : Bonjour, Sophie.
Sophie : Bonjour Dries. Kwinten, je suis venue vous voir. Je vais rester deux jours ici avec ma mère.
Nathan : Mamie est là ?
Sophie : Oui.
Kwinten : Viens Nate, on va dire bonjour à mamie.
Nathan : C'est parti.
Sophie : Merci de t'en être aussi bien occupé.
Dries : Soph.
Sophie : Dries mon avocat va t'appeler lundi pour réellement faire démarrer la procédure de divorce.
Dries : Attend-voir.
Sophie : Lâches-moi le bras, tu me fais mal.
Dries : Je te touche à peine. Ecoute-moi deux minutes.
Sophie : Non, et laisse-moi.
Dries (en criant) : Tu vois ce que ça fait de ne pas avoir ses enfants ?! Tu comprends maintenant ce que je ressens depuis que vous m'avez quittés. Tu me manques autant qu'eux.

Je me suis retournée.

Sophie : Fallait y penser avant.

J'ai passé deux jours ici avec ma mère, nous avons visité plein de choses. Elle a voulu que je lui montre l'endroit où j'ai vécu, où j'ai travaillé... Nous n'avions jamais été aussi proches. Nous allons reprendre l'avion dans quelques heures, il me reste juste un endroit à aller et où je dois aller seule.

? : J'étais sur que tu serais là.
Sophie : C'est ici dans cette église que l'on s'est mariés.
Dries : Plus beau jour de ma vie avec la naissance de mes enfants.
Sophie : Moi aussi. Dries qu'est-ce qui nous est arrivé ? Je me souviens quand j'ai franchi cette porte au bras de mon grand-père, je ne voyais que toi. Toi et moi pour le meilleur et pour le pire.
Dries : Je dois dire que l'on a connu les deux.
Sophie (en souriant) : Oui.
Dries : Soph.
Sophie (se retournant pour être face à lui) : Dries, quelqu'un m'a dit que nous avions peut être été trop vite. Sur le moment, je n'ai pas compris pourquoi. Mais, en regardant cette église, j'ai compris. Regarde-nous, j'ai quitté une relation de quatre ans qui n'avançait pas. Toi tu n'avais quasiment pas eu de relations de plus d'une nuit. On s'est rencontrés en septembre, en février on sortait ensembles, en décembre de la même année tu m'as demandé en mariage, 6 mois plus tard on se mariait dans cette église, à peine 4 mois plus tard je t'annonçais que nous allions agrandir notre famille, 8 mois de plus et nos deux petits monstres pointaient le bout de leur nez. Bilan trois ans plus tard, la vie réelle nous a rattrapé. Toi et moi, c'est surement allé trop vite.
Dries : Tu avais quand même 24 ans et moi 25 lorsque l'on s'est rencontrés. Nous n'étions plus des ados.
Sophie : Il est surement grand temps que l'on voit la réalité en face. On s'aime mais je crois qu'il faut que l'on s'éloigne l'un de l'autre au moins pour quelques temps. Et commencer à voir l'avenir séparément. Tu sais peut être qu'un jour on se retrouvera.
Dries : Je t'attendrai.

Je suis repartie chercher mes enfants et ma mère. Nous voilà de nouveau à Paris, Kwinten, Nathan, Fun et moi. On verra bien ce que l'avenir nous réservera.

Une fille coach des diables ?Where stories live. Discover now