Chapitre 16

Depuis le début
                                    

Dries a pris le test, l'a regardé et a souri.

Dries : On va avoir un bébé.
Sophie : Tu es sur ?
Dries : Oui, on va avoir notre enfant.

Je me suis mise à pleurer, il m'a pris dans ses bras. Dries lui aussi était ému.

Sophie : On va avoir un bébé.
Dries : Oui, je suis tellement heureux. Depuis que tu es rentrée dans ma vie tu me combles de bonheur.
Sophie : Toi aussi. Je n'ai vraiment jamais eu de regrets d'avoir quitté Quentin et tout pour être avec toi.
Dries : C'est normal, je suis le meilleur et notre enfant sera le plus beau.

Nous nous sommes allongés sur le lit. Dries posa sa main sur mon ventre.

Dries : Alors, comment tu vas vouloir l'appeler ?
Sophie : Si c'est une fille se sera Sories et si c'est un garçon on l'appellera Kwinten.
Dries : Pourquoi l'on choisirait ton prénom pour le garçon.
Sophie : On a choisi Sories.
Dries : C'est de la triche, il y en a qu'un de nous qui va gagner vu que l'on ne veut qu'un seul enfant.
Sophie : C'est la vie.
Dries : Ok va pour Kwinten Mertens. D'ailleurs, tu comptes raccrocher ton nom au mien ou pas ?
Sophie : Personnellement, je n'en ai pas envie. Je suis Mme Mertens, pas Mme Vanleur.
Dries : D'accord Mme Mertens.

Retour au présent.

Après l'entrainement, qui fut encore plus long que ce matin. Je ne pensais qu'à une chose : rentrer chez moi et trouver ma famille, avec notre futur bébé. Je me suis arrêté dans la boutique d'enfants où nous avions acheté les doudous des jumeaux. J'en ai pris un qui irait autant pour un nouveau petit gars que pour une éventuelle petite fille. C'était une petite girafe. En remontant dans ma voiture, je me suis souvenu du jour où l'on a appris que l'on allait avoir des jumeaux. Mes deux petits gars.

Flash-Back.

Sage-femme : Tenez, les voilà très bien. Nous allons pouvoir tout bien distinguer.
Dries : Pardon vous vous êtes trompée, le voilà plutôt, vous l'avez dit au pluriel.
Sage-femme : Je n'ai pas fait d'erreur Mr., vous allez avoir des jumeaux.
Dries : C'est une blague ? Si s'en est une, ce n'est vraiment pas drôle.
Sage-femme : Non pas du tout. Ils sont deux dans le ventre de votre femme. Et ce sont en plus de vrais jumeaux.
Dries : Mais ce n'est pas possible. J'en ai commandé qu'un pas deux.
Sophie : C'est quoi comme jumeaux ?
Dries : Sophie.
Sophie : La ferme. Alors ?
Sage-femme : Vous allez avoir deux petits garçons.
Sophie : Oh, deux petits mecs. Tu entends ça Dries ? Ouh Ouh Dries, tu es toujours avec nous ?
Dries : Deux, deux enfants. Deux d'un coup. Deux mecs. Des jumeaux. De vrais jumeaux.
Sophie : C'est bon, on a compris qu'il était fois deux.
Sage-femme : Je vais vous laisser deux minutes.

La sage-femme sortit et moi j'étais en pleurs. J'allais avoir non pas un mais deux bébés et en plus des petits gars.

Retour au présent.

Me voilà devant ma maison, je me suis garé en vitesse. L'Audi de Sophie est là.

Dries (en criant) : Bébé, je suis rentré.

Personne ne répondit.

Dries : Soph.

Toujours pas de réponse.

Dries : Sophie, t'es là ? Kwinten, Nathan.

C'est étrange car dès que les jumeaux m'entendent rentrer, ils courent me dire bonjour. C'est pareil pour Fun, mon chien. Apparemment, ils ne sont pas encore là. Ils ont dû sorti promener fun. En attendant, je vais préparer à diner. On ferra manger les jumeaux avant, puis on les couchera et enfin on passera la soirée tous les deux. Comme avant. Il est maintenant 19H00. Ils ne sont toujours pas rentrés. 20H00, je commence sérieusement à m'inquiéter. Elle ne m'a même pas rappelé. Je vais essayer de la joindre encore, et je tombe à chaque fois sur le répondeur. Je suis monté en haut. En ressortant de la chambre, j'ai découvert son alliance et son annuaire sur la table de chevet. C'est très étrange, elle ne les a jamais enlevés. Elle a peut-être fait quelque chose où elle avait peur de les perdre. Je suis redescendu dans le salon.

Pendant ce temps : Sophie speaking.

Je venais d'atterrir à Paris lorsque j'ai ouvert mon portable. Il avait 22 appels en absence de Dries. C'est bizarre tiens, il a retrouvé mon numéro de portable. Enfin, nous arrivions dans le hall de l'aéroport quand je les ai vus. Ma mère, mais surtout mon père était là. Pour moi, ils étaient réellement venus.

Sophie : Papa.
Mr Vanleur : Mon amour, si tu savais comme tu m'as manqué.
Sophie : Vous aussi.
Valentine (la prenant dans ses bras) : Ma chérie.
Kwinten : Maman.
Sophie : Oui, mes bébés ?
Nathan : On est plus des bébés.
Kwinten : Compris ?
Valentine : Tout le bon caractère de leur mère. Bonjour, je suis votre grand-mère, la maman de votre maman.
Kwinten : Bonjour Madame.
Valentine : Appelle moi grand-mère. Et voici votre grand-père.
Nathan : Bonjour. Maman, on peut les appeler grand-père et grand-mère comme les parents de papa.
Sophie : Oui, s'ils sont d'accord.
Mr Vanleur : Et vous comment vous vous appelez ?
Kwinten : Moi, c'est Kwinten David Mertens. Et lui c'est Nathan Matthieu Mertens.
Nathan : Je sais comment je m'appelle. Pas besoin de le dire à ma place.
Kwinten : Mais tu es le plus petit.
Nathan : Et alors ?
Sophie : Du calme les mecs. Tu n'as qu'à présenter ton chien.
Nathan : Ah voici mon chien.
Kwinten : C'est à tous les deux.
Nathan : Non à moi.
Kwinten : A nous deux.
Sophie : C'est bon. A la base c'est le chien de votre père. Nathan.
Nathan : Ok. Voici Fun.
Valentine : Enchanter Fun.
Kwinten : Et Nate, le premier arrivé à la poubelle a gagné.
Sophie (courant après eux) : Non. Vous êtes de sales petits monstres.
Kwinten : On t'aime.
Sophie : C'est ça. Aller on y va.
Valentine : Ils doivent te donner du fil à retordre.
Sophie : Un peu, mais je les aime tant. On y va les enfants ?
Kwinten : C'est parti.
Nathan : Il arrive quand papa ?
Sophie : Quand il pourra. On va passer quelques temps ici tous ensembles.
Kwinten : D'accord, mais on pourra l'appeler ?
Sophie : Oui, peut-être plus tard.

Nous sommes rentrés chez mes parents. Les jumeaux ont chacun leur chambre, qui comme je l'avais prévu, ils leur ont rempli de tout et de rien. Dans ma chambre, rien a bougé. Il y a même encore la photo de Quentin et de moi sur ma table de nuit. On était si jeunes.

? : Tu es encore plus ravissante maintenant que sur cette photo.

Dries speaking

Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. J'ai regardé mon portable tout le temps. J'ai dû m'assoupir sur le matin car mon téléphone me réveilla à 9H30.

Dries : Sophie !!!

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant