Je suis allée directement faire cette échographie. Je n'arrive pas à y croire. Je suis enceinte, et en plus de trois mois.

Sophie : Bonjour, je viens pour une échographie. Tenez voici l'ordonnance.
Sage-femme : Bien, asseyez-vous. Quelqu'un va venir vous chercher.
Sophie : D'accord.
Sage-femme : Si vous voulez bien me suivre Mme Mertens.
Sophie : Ok.
Sage-femme : Installez-vous ? C'est votre premier ?
Sophie : Non, mon troisième.
Sage-femme : Oh. Quel âge ont vos autres enfants ?
Sophie : Ils viennent d'avoir trois ans.
Sage-femme : Oh, ce sont des jumeaux.
Sophie : Oui, deux petits mecs.
Sage-femme : Et là, je vous annonce que je n'en vois qu'un seul.
Sophie : Heureusement. Déjà qu'il va avoir du mal avec le fait d'être de nouveau papa alors si en plus je lui annonce qu'il y en a encore deux.
Sage-femme : Ne vous inquiétez pas, il sera surement très content.
Sophie : Je verrai bien. Et puis, une fois des jumeaux, c'est déjà assez de boulot.
Sage-femme : Regardez Madame. Votre bébé, est en pleine croissance. On peut déjà bien distinguer tout son petit corps, ses bras, ses jambes. Tout est normal.
Sophie : Il est magnifique.
Sage-femme : Tenez. Voici l'échographie.

Je tenais l'échographie dans les mains. Tous mes soucis se sont volatilisés. Il avait déjà tout mon amour ce petit. Heureusement que j'en attendais qu'un, déjà qu'il va avoir du mal à l'accepter alors si je lui avais dit que la famille allais s'agrandir encore une fois de deux.

Sage-femme : Mme Mertens ?
Sophie : Oui. Pardon, j'étais dans mes pensées.
Sage-femme : Je vois ça. C'est tout à fait normal.
Sophie : D'après-vous, je suis enceinte de combien de temps ?
Sage-femme : Un tout petit peu plus de trois mois, à en voir l'évolution et que le petit est déjà bien formé.
Sophie : Je vous remercie. Au revoir.
Sage-femme : A très bientôt. Au revoir, Mme Mertens.

Je suis sortie, partie en direction de chez moi. J'ai récupéré mes fils. Nous avons joué un peu dans le jardin tous les trois quand d'un coup, je suis rentrée à l'intérieur. Je ne me sentais pas bien, si bien que je me suis écroulée en pleure.

Nathan : Maman, pourquoi tu pleures ?
Kwinten : Faut pas être triste maman.
Sophie : Oh, mes amours. Ce n'est rien. Je me suis juste fait mal contre la table.
Kwinten : Vilaine table.
Nathan : On va te faire un bisou.
Kwinten : Et un gros câlin comme tu fais pour nous.
Sophie (les serrant fort) : Merci, mes chéris. Maman vous aime tout fort.

J'ai décidé après-ça d'appeler Marie.

Marie : Sophie, ma chérie.
Sophie : Mar, c'est horrible. Je suis enceinte.
Marie : Arrêtes de pleurer. Puce, arrêtes. Tu sais Dries parle toujours mais il ne pense pas un mot.
Sophie : Il ne veut pas d'autre enfant.
Marie : Je suis là. Je ne te laisserai pas tomber. Il fait le type qui n'en veut pas. Mais maintenant, qu'il est là, il l'aimera comme il aime Kwinten et Nathan.
Sophie : Je n'arriverai pas à lui dire.
Marie : Il ne devrait pas tarder à rentrer. Tu fais comme si de rien était et une fois les jumeaux couchés, tu abordes le sujet en douceur avec lui. Tu verras tout va bien se passer.
Sophie : Je n'ai pas le choix. En même temps, il ne remarquera peut-être rien.
Marie : Sophie.
Sophie : D'accord, je lui dis ce soir.
Marie : Je t'appelle demain. Bisous.
Sophie : Biz.

Il est maintenant 17H30. J'entends la porte d'entrée se refermer. Dries vient d'arriver, les jumeaux courent le voir. Comment je vais lui annoncer ça ? Je lui annoncerai quand les jumeaux seront couchés.

Dries : Salut Kwinten, Nathan.
Nathan : Salut p'pa.
Kwinten : Bonjour.
Dries : ça a été votre journée.
Kwinten : Génial, maman a joué avec nous toute la journée.
Nathan : Oui, c'était super. Sauf quand maman elle s'est mise à pleurer.
Dries : Votre mère a pleuré ?
Kwinten : Oui, on a été lui faire un gros bisou et un gros câlin comme elle fait pour nous.
Dries : Vous savez pourquoi elle a pleuré ?
Nathan : Elle s'est fait mal contre la table.
Dries : Oh. Je vais aller voir si tout va bien.
Kwinten et Nathan : Maman, maman, papa est rentré.
Sophie : J'arrive.
Dries (l'embrassant) : Salut bébé, ça va mieux ?
Sophie : Oui.
Dries : Tu n'as plus mal.
Sophie : Quoi ?
Dries : Kwinten et Nate, m'ont dit que tu t'étais mise à pleurer.
Sophie : Ils t'on dit autre chose ?
Dries : Non, juste que c'était parce que tu t'étais cognée dans la table. Alors, tu n'as plus mal ?
Sophie : Oh, ça. J'avais déjà oublié. J'aurais dû faire attention quand je suis rentrée dedans. C'est rien.
Dries : Tu es sûre que ça va ? Tu es toute blanche.
Sophie : Surement le reste de ma gastro de ce week-end.
Dries : Ok. Ta journée s'est bien passée ?
Sophie : Oh, oui. J'ai joué avec les jumeaux. Ça fait du bien de passer du temps avec eux. Et toi ?
Dries : Super, les gosses sont géniaux. Et c'est là que je me dis que je ne pourrais pas en avoir d'autre. On va déjà avoir assez de boulot avec nos fils quand ils vont grandir.

Et là, à ces paroles une boule dans mon estomac se forma.

Sophie : Ils ne sont pas si terribles que ça.
Dries : Oh si. Bon je te laisse, je vais jouer un peu avec les jumeaux avant de manger.

Peu après, nous avons mangé tous ensembles. Nous étions en train de coucher les jumeaux.

Sophie : Dries, j'aimerais te parler.
Dries : Bébé, ça ne peut pas attendre demain ? Je suis crevé. Je vais aller me coucher. On parlera demain promis.
Sophie : D'accord.
Dries : Tu ne viens pas te coucher ?
Sophie : Peut-être tout à l'heure.
Dries : Ok. Bonne nuit.
Sophie : Bonne nuit.

Je suis descendue dans mon salon. Et je me suis endormie sur le canapé seule avec mon bébé.

Une fille coach des diables ?Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora