Les Cullen vont à Poudlard |...

By Lena-Dumont

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Et si les Cullen et Bella étaient invités à Poudlard durant une année ? Des vampires et des sorciers et une h... More

INFORMATIONS
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
BONUS
Récapitulatif de mes fanfictions Harry Potter

Chapitre 51

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By Lena-Dumont

« Comment ça s'est passé ? » Demanda Carlisle en assistant au retour précipité d'Esme.

« Il est méfiant… Je suppose que c'est mon odeur. Je vais lui apporter un peu de nourriture et voir s'il me laissera l'approcher. » Elle courut à la cuisine. Je pouvais entendre le bruit du frigo qu'on ouvrait brusquement, des récipients déplacés fébrilement et des couvercles ouverts et refermés… Nous avions une quantité incroyable de nourriture pour une famille au sein de laquelle une seule personne mangeait réellement. En moins d'une minute Esme avait de nouveau disparu.

Elle revint peu après, les mains vides et le sourire aux lèvres. « Il a pris la nourriture… Il était soupçonneux de prime abord, mais j'ai déposé le tout à l'extérieur et je me suis éloignée. Il l'a reniflée un peu puis il a pris une bouchée… Il doit avoir décidé qu'elle n'était pas empoisonnée et il a rapidement mangé presque tout… J'ai eu l'impression qu'il aboyait pour me remercier quand il a eu fini, prenant le reste avec lui… Je lui ai dit que je reviendrais plus tard. »

« Tu lui as dit quoi ? Qu'a-t-il répondu ? » Questionna Carlisle.

« Rien, évidemment… c'est un chien. »

Je vis l'image dans son esprit à cet instant. Elle, attendant patiemment à quelques mètres de distance pendant qu'il avalait la moitié de la nourriture qu'elle lui avait apportée. Il la laissa s'approcher et le gratter derrière les oreilles… « Bon garçon… Tu avais l'air tellement affamé… Je vais t'apporter d'autres restes plus tard… bon garçon… »

« Tu te rends compte qu'il n'est pas vraiment un chien ? » Demandai-je.

« Oui, mais j'ai pensé qu'il serait un peu plus méfiant si j'allais vers lui et que je commençais à lui parler comme à un humain. » Elle avait raison…

Il était presque minuit quand elle sortit de nouveau… Cette fois-ci elle dut se rapprocher davantage de la montagne pour capter son odeur plus récente. Je pus la sentir par l'intermédiaire de son esprit. Ce n'était pas une odeur repoussante comme celle des loups. C'était une odeur de vrai chien mélangée à la familière fragrance humaine…

« Bon garçon… » Dit-elle en s'asseyant à côté de lui, caressant sa tête pendant qu'il mangeait. « Pauvre chien, personne pour prendre soin de toi… mais peut-être que tu préfères qu'il en soit ainsi… peut-être que tu es un chien indépendant… mais peut-être que tu aimerais nous faire une petite visite, hein mon garçon ? Peut-être que tu aimerais être bien au chaud et au sec dans une maison ? Nous avons une grande maison… une très grande maison… Un château à l'extrémité nord de la ville… Une grande cour, un endroit idéal pour un gros chien comme toi… »

Comme précédemment quand il avait mangé une partie de la nourriture, il ramena les restes avec lui… mais il se retourna et lança une série d'aboiements amicaux qui sonnaient presque comme « À plus tard » avant de s'enfuir dans les bois.

Nous étions tous restés dans la bibliothèque pour entendre comment Esme s'en était tirée. Elle avait un instinct incroyable quand il était question de se montrer aussi inoffensive que possible… Aucun de nous n'aurait réussi aussi bien qu'elle, j'en étais persuadé. Après qu'elle eut terminé son récit, il y eut un grattement à la porte. Le visage d'Esme s'éclaira. « Je parie que c'est lui. »

C'était un très gros chien noir à long poil, à qui un toilettage n'aurait pas fait de tort. Son manteau était parsemé de touffes emmêlées et enchevêtrées. Il ne devait pas avoir eu beaucoup de chance en mendiant de la nourriture avant aujourd'hui, son apparence étant ce qu'elle était.

Il était hésitant en entrant dans la maison, reniflant continuellement en tournant le coin… Il s'arrêta un moment dans la bibliothèque, ne sachant pas quoi faire, regardant l'un des sièges, puis autour de nous, puis le plancher. Il dut décider que le plancher serait plus acceptable que d'avoir un énorme chien errant possiblement infesté de puces sur les meubles. Il s'installa sur le tapis devant le feu qui crépitait dans l'âtre et s'endormit profondément.

Esme mit tranquillement un bol d'eau près de lui et nous l'abandonnâmes à son repos.

Le lendemain matin, Esme lui apporta une autre grosse portion de restes du frigo, de même que quelques muffins aux bleuets fraîchement sortis du four. Quand il sentit la chaleur et huma la bonne odeur de cuisson, il releva la tête, alarmé, lorgnant à nouveau Esme avec méfiance. Il prit une petite bouchée et la garda dans sa bouche un certain temps avant de la laisser glisser dans sa gorge. Ensuite il attendit un peu avant d'en prendre plus. En fin de compte il mangea à peu près la moitié des victuailles qu'Esme lui avait apportées. Puis, ramassant l'assiette dans sa gueule, il se dirigea vers la porte et gémit.

« Reviens vite, mon vieux, » dit-elle en le laissant sortir.

Il revint une heure plus tard avec une assiette vide et des yeux remplis de gratitude. Il devait se poser des questions sur l'identité de ces gens étranges qui avaient une odeur de danger mais qui l'avaient nourri et ne l'avaient pas interrogé quand il était parti avec sa nourriture dans une de leurs assiettes en porcelaine de grande valeur. Il se recroquevilla de nouveau devant l'âtre et s'endormit.

Il était visiblement plus à l'aise maintenant, et Emmett décida qu'il était temps de se lier d'amitié avec lui… Si cela me procure une occasion de voir l'hippogriffe, je vais gratter son ventre s'il le faut… Ils eurent tôt fait de devenir copains.

Dumbledore décida de nous rendre à nouveau visite cet après-midi là. Esme apporta du thé et une assiette de muffins aux bleuets. Comme à son habitude, Dumbledore fit le service pour Bella et pour lui-même, et il savoura un des muffins.

« As-tu eu de la chance avec le chien errant ? » Demanda-t-il à Esme, les yeux pétillants.

« Oui, » répondit-elle avec un grand sourire… « Il était un peu méfiant au début, mais après que je lui aie apporté quelques victuailles, il a semblé comprendre que je ne lui voulais aucun mal… Il a fini par s'endormir devant le feu de foyer la nuit dernière. » Puis elle fronça les sourcils. « C'est dommage qu'il ne nous fasse pas assez confiance pour reprendre sa forme humaine. Nous avons plusieurs lits dont il aurait pu profiter… et je suis sûre qu'il a besoin d'une douche… »

« Je suis certain que le tapis devant la cheminée est déjà une amélioration par rapport à ce dont il a dû se contenter au cours des derniers mois. Depuis son évasion l'année dernière, il est en cavale… Tiens, au fait, est-il ici en ce moment ? »

« Non, il est sorti il y a environ quarante minutes. Je présume qu'il donne une partie de sa nourriture à Buck, » répondit Esme… « Mais je suis sûre qu'il doit avoir déplacé sa base plus près d'ici. Il ne part pas très longtemps. »

C'est alors que nous entendîmes un cri provenant de l'extérieur. Nous nous précipitâmes dehors et trouvâmes Emmett en train de lancer une balle sur la pelouse et un très grand chien noir le regardant avec perplexité. Il avait presque une expression d'incrédulité, s'il était possible pour un chien d'avoir une telle expression.

« Qu'est-ce que tu fais, Emmett ? » S'enquit Esme d'une voix très basse qui se voulait une mise en grade.

« J'ai pensé qu'il aimerait peut-être jouer, » répondit-il. « Vous savez, les chiens aiment aller chercher et ramener un truc qu'on lance au loin. J'ai essayé avec un bâton, mais il m'a juste regardé le lancer, puis courir pour aller le chercher encore et encore… alors j'ai pensé que je pourrais essayer avec cette balle. »

« Je ne pense pas qu'il connaisse ce jeu… » Dit fermement Esme, faisant allusion à autre chose. Il n'est pas un vrai chien, je ne crois pas qu'il veuille jouer.

« Il ne connaît vraiment pas de bons tours… » Emmett sourit à sa blague… Je n'ai même pas pu le faire tourner en rond.

Dumbledore s'était éloigné de la porte d'entrée et s'approchait maintenant du chien. Celui-ci le regarda approcher, à la fois agité et excité, remuant frénétiquement la queue. Dumbledore se pencha simplement et prit la tête du gros chien dans ses mains pour le regarder dans les yeux. « C'est bon de te voir, » dit-il. Le regard du chien oscilla rapidement entre le vieux sorcier et le reste d'entre nous. Il y eut un hochement de tête à peine perceptible de la part de Dumbledore, et le chien baissa soudainement la tête, la secouant d'un côté et de l'autre en émettant une série d'aboiements rappelant des éclats de rire. Il s'enfuit alors dans la forêt et revint un moment plus tard sous son apparence humaine.

« Bonjour, » dit-il, « je suis Sirius, mais je suppose que vous le savez déjà. » Il sourit. Il avait l'air un peu moins hagard que lorsque Jasper l'avait vu la veille. C'était un homme qui avait vécu pendant des mois en se nourrissant des restes qu'il pouvait grappiller. Ses cheveux étaient gras et emmêlés à l'instar de son pelage, et son visage était blême.

« Oui, » confirma Esme, tendant ses deux mains vers lui. Il s'avança et les prit dans les siennes, la saluant cordialement. « Bienvenue chez nous. »

« Ça ressemble tout à fait à Dumbledore de s'associer à des gens comme vous, » dit-il calmement.

« Peut-être que nous devrions poursuivre cette discussion à l'intérieur, » suggéra Dumbledore.

Nous nous installâmes tous dans la bibliothèque, et cette fois-ci Sirius prit place dans un fauteuil. Une fois les présentations achevées, il parla. « Alors, qu'est-ce qui vous amène ici ? Je ne m'attendais pas à trouver un clan de vampires habitant dans un château en dehors de Poudlard… En Roumanie ou en Italie, peut-être… mais pas ici. »

Quelques hoquets de stupeur furent entendus dans la pièce à son admission désinvolte de notre nature. Comment sait-il que nous sommes des vampires ?S'interrogea Jasper avec consternation.

« Dumbledore nous a demandé de venir, » dit Carlisle… « J'ai connu Albus à une autre époque… »

Sirius hocha la tête. « Eh bien, Dumbledore, en vérité tu me surprends. Je croyais que la fraternisation avec les créatures des ténèbres était quelque chose que seul notre ennemi commun se permettait… »

« Il n'y a pas très longtemps, j'ai embauché quelqu'un que beaucoup considèrent comme une créature des ténèbres. »

Sirius sourit. « Et le laisser entrer dans l'école… Je ne me plains pas, je suis juste étonné. »

Bella entra dans la pièce à cet instant précis, après avoir fait une sieste pour récupérer de sa courte nuit. Sirius se leva d'un bond, la regardant fixement avant de reporter son attention sur le reste d'entre nous. « Mais elle est… humaine… »

« Elle est avec moi. » Je sentis l'agacement dans ma voix.

« En quelle qualité ? » Dit-il en me toisant.

« C'est ma fiancée, » répondis-je en le dévisageant à mon tour.

Un sourire se répandit lentement sur son visage. « Quelle sorte de vampires avons-nous ici, Dumbledore ? Ils aident les sorciers et vivent avec des humains… J'aurais pensé que ma simple présence serait assez difficile à supporter, bien que sous ma forme canine je présumais que l'odeur serait moins tentante. »

« J'ai rencontré Carlisle il y a très longtemps, » expliqua le directeur de Poudlard. « À Londres, dans les années 1900. Je suis tombé sur lui une nuit dans une ruelle. Un jeune voleur tentait de me faire les poches. » Il gloussa. « Il a eu toute une surprise cette nuit-là. Je ne sais pas ce qu'il aurait fait avec l'argent des sorciers s'il avait réussi son coup. J'étais sur le point de sortir ma baguette et laisser le gredin dans un état de stupeur et de confusion, quand un danger plus grand s'est présenté, ou du moins c'est ce que j'ai pensé sur le coup. Il s'est rapidement débarrassé du petit délinquant, le laissant aux bons soins d'un agent de police qui passait non loin de là, avant de revenir voir comment j'allais. Lorsqu'il a tourné le coin, j'étais prêt… Pendant l'échange, j'avais touché la froideur de sa main et vu la pâleur de son visage. Je savais ce qu'il était… et comment en finir avec lui. J'étais sur le point de lancer le feu des sorciers sur lui quand j'ai aperçu l'expression sur son visage. Cela m'a pris au dépourvu. Là où je m'attendais à voir la soif de sang, j'ai vu la compassion. Ça a été suffisant pour arrêter ma main dans son geste.

Il avait vu ma baguette magique, cependant… 'Je vois que vous n'êtes peut-être pas aussi faible et sans défense que je ne le croyais,' a-t-il dit en me regardant la ranger. Je pouvais seulement supposer qu'il avait rencontré un sorcier avant, sinon pourquoi aurait-il dit ça ? »

Carlisle émit un petit rire. « Albus, mon vieil ami, j'ai bien peur que tu aies été le premier véritable sorcier que j'aie rencontré durant mes longues années… Je ne connaissais pas tes pouvoirs, mais j'ai malgré tout senti qu'ils constituaient une menace. »

« Eh bien, c'est intéressant. » Dumbledore caressa sa longue barbe. « Quoi qu'il en soit, nous sommes allés prendre un verre ensemble – c'est-à-dire que je suis le seul à avoir bu, et nous avons parlé… J'ai appris les circonstances de sa transformation, et il m'a expliqué sa décision de préserver la vie humaine par choix. Il a appris à propos de ma nature – mais uniquement parce que je pensais qu'il la connaissait déjà. »

Carlisle sourit. « Oui, je me souviens avoir réfléchi à tout ça à mesure que tu parlais… Les différentes pièces du puzzle se sont finalement assemblées quand tu as dit que tu avais failli me tuer avec ta baguette magique… J'étais très seul à l'époque. Je suppose que les Volturi n'auraient pas été heureux s'ils avaient appris mon indiscrétion… mais j'étais seul depuis deux siècles… »

« Nous avons correspondu pendant plusieurs années une fois que Carlisle fut retourné en Amérique. Tu n'avais été que de passage en Angleterre, n'est-ce pas ? »

« Oui, en fait j'étais à Londres seulement pour quelques semaines. Je retraçais mes racines pour remonter jusqu'à l'église que mon père avait construite. Bien entendu il y avait longtemps que celle-ci avait été détruite… »

« C'est un intéressant coup du sort qui nous a amenés tous les deux au fond de cette ruelle sombre cette nuit-là, » commenta Dumbledore, plongé dans ses pensées…

« Et donc aucun de vous ne prend de vie humaine ? » Demanda Sirius.

« C'est arrivé par le passé, mais pas de mémoire récente, » répondis-je. « Nous vivons de sang animal. »

Sirius se mit à rire. « Dans ce cas j'étais plus en danger en pénétrant dans un repaire de vampires sous mon apparence canine… » Il secoua la tête. « Et dire que j'essayais de prendre des précautions… »

« Ne t'inquiète pas, » sourit Emmett, « on ne touche pas aux chiens ! »

« Sont-ils au courant ? » Sirius regarda Dumbledore.

« Oui. D'ailleurs Jasper l'a vu l'autre jour… »

« Mais comment ? »

« Je lui ai prêté l'ancienne cape de James. »

Une expression de compréhension se répandit sur son visage. « Je me demandais d'où cette odeur provenait. Elle n'était pas là quand je suis entré dans la grotte, puis je me suis transformé pour la visite de Harry et ses amis, mais quand je me suis à nouveau métamorphosé pour les raccompagner en bas de la montagne, je pouvais la sentir près de l'entrée… Ensuite quand j'ai rencontré Esme, j'ai pensé qu'il avait pu s'agir d'elle. »

« Tu as dû être très méfiant, » dit-elle doucement.

« Je l'étais… mais votre cuisine sentait tout simplement trop bon – quoique je me sois demandé ce qu'un vampire faisait avec de la nourriture… J'ai pensé que mon odorat avait peut-être été affecté à cause du croisement de plusieurs senteurs. »

« Dumbledore, » débuta nerveusement Jasper, « Sirius nous a reconnus très rapidement, et vous aussi quand vous avez rencontré Carlisle… et Rogue… » Sirius fronça les sourcils à la mention du dernier nom. « … Comment se fait-il qu'aucun des autres n'ait eu de soupçons jusqu'à maintenant ? »

« Sirius, Rogue et moi-même avons tous eu des contacts antérieurs avec les vampires… avant Carlisle, aucun d'entre eux n'avait été plaisant… Aucun des élèves n'a eu ce genre de contact, et très peu parmi le personnel. Nos deux mondes se sont ignorés l'un l'autre pendant la majeure partie du temps au cours du dernier millénaire, à l'exception de Voldemort. »

« Alors, devrions-nous être inquiets au sujet de notre couverture ? » Insista Jasper.

« Vous pouvez faire confiance à Sirius et à Rogue. » Dumbledore lança un regard sévère à Sirius. « Et j'espère que vous pouvez me faire confiance. »

« Bien entendu, » déclara Carlisle, concluant le sujet.

« Est-ce que Harry est au courant de tout ça ? » S'enquit Sirius.

« Non, Harry ne connaît pas le véritable but de la présence de Carlisle et de sa famille ici à Poudlard. »

« Quel est-il ? »

« Protéger Harry durant le Tournoi des Trois Sorciers. »

« Dieu merci pour ça. »

« Et qu'en est-il de Buck ? » Demanda Dumbledore.

« Je l'ai changé de place hier soir pour qu'il soit plus près. J'ai trouvé une grotte convenable à environ cent mètres d'ici. C'était un peu plus pratique que de faire le tour de la ville. »

« Est-ce qu'on peut le rencontrer ? » Demanda Emmett avec enthousiasme.

« Eh bien, je ne suis pas certain que vous recevrez une réponse positive de sa part, mais nous pouvons essayer. »

Quelques minutes plus tard nous courions tous à travers les arbres, Bella sur mon dos, Dumbledore sur celui de Carlisle, et Sirius sous sa forme de chien. Pour une fois, Emmett arriva sur les lieux avant moi tellement il était excité.

Buck était encore plus magnifique en personne qu'il ne l'était dans l'esprit de Jasper. Sa tête, ses pattes de devant et ses ailes étaient celles d'un aigle géant, noble et fier, tandis que le reste de son corps était celui d'un immense cheval. Il était plus grand que n'importe lequel d'entre nous à l'épaule et sa tête surplombait son cou à plumes. Il nous dévisagea avec ses yeux orangés qui brillaient intensément.

« Les hippogriffes sont de fières créatures. Vous devez lui rendre hommage en vous inclinant très bas… Ensuite il faut attendre pour voir s'il vous permettra de vous approcher. Il se pourrait qu'il refuse. Et veillez à toujours le regarder dans les yeux… Et ne dites rien qui pourrait être interprété comme une insulte, » recommanda Sirius.

« Comment oserais-je insulter une créature d'une telle splendeur ? » Lança Emmett, ne cachant pas son admiration. Il s'avança et s'inclina très bas vers le sol. Buck gratta la terre avec ses serres pour signifier son malaise.

« Il se comporte relativement bien, mais j'imagine qu'il perçoit que tu es autre qu'humain, » commenta Sirius. « Vas-y doucement. »

Emmett continua de garder les yeux sur la bête et s'inclina de nouveau. Buck se redressa sur ses pattes de derrière, secouant la tête, puis reprit sa position, hochant la tête en signe d'invitation. Emmett se déplaça lentement vers lui, à la recherche du moindre indice de malaise, attentif à ne pas rompre le contact visuel. Buck sembla se détendre tandis qu'Emmett s'approchait de plus en plus, se retrouvant finalement juste à côté de lui. Il caressa les plumes de son cou et le bas de son corps le long de ses ailes…

« Merci, Buck, pour le plaisir de caresser tes plumes, » dit Emmett avec révérence. C'était la chose la plus incroyable à regarder. C'était presque comme si Emmett vivait une expérience mystique.

Il s'en sort si bien… Il est un peu nerveux, mais il garde le contrôle… J'aimerais le monter, mais il n'a pas l'air de vouloir. Je ne vais pas le pousser aujourd'hui…

Emmett recula lentement et vint nous rejoindre, s'inclinant une fois de plus. J'expirai l'air que j'avais retenu dans mes poumons sans le réaliser.

« C'était stupéfiant ! » S'exclama Bella à côté de moi.

« Je pense que ceci était un très grand pas pour lui. Peut-être que vous pourrez revenir le voir demain. Il est possible qu'il soit plus accommodant si nous lui donnons le temps, » conseilla Sirius.

« Y a-t-il quelque chose que nous pourrions lui apporter ? » Demanda Emmett. « Un aliment en particulier qu'il aimerait manger ? »

« Il préfère la viande crue. »

« Je crois que ça peut se faire. » Emmett et Jasper échangèrent un sourire. Ils disparurent dès que nous eûmes quitté la grotte.

« Et tu es le bienvenu si tu veux nous rejoindre à Venlaw, » dit Esme à Sirius. « Tu n'as pas besoin de dormir sur le tapis devant la cheminée. Il y a plein de chambres inoccupées – et bien sûr tu peux utiliser toutes les installations. »

« Vous êtes un ange, » répondit-il.

Si Esme avait pu rougir, elle l'aurait fait.

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