C'est avec grand soulagement que je retournai à la maison – pas seulement à Venlaw, notre demeure temporaire, mais à Bella, mon véritable chez moi. Elle était assise sur le lit, absorbée dans un livre et dans la dégustation de son thé. À ses côtés traînaient les restes d'un plateau de nourriture qu'Esme l'avait probablement forcée à manger aussitôt qu'elle avait remis les pieds au château.
Elle s'était changée pour la nuit, dans un pyjama en coton plus léger que ce qu'elle avait l'habitude de porter – un short et un top à bretelles spaghetti… Avec le temps plus froid, Carlisle avait allumé la chaudière, mais nous avions quelques problèmes à ajuster sa température car il s'agissait d'un système de chauffage très ancien. En conséquence, il faisait trop chaud à l'intérieur du château, et Esme avait dû faire beaucoup de recherches afin de pouvoir remédier à la situation… Essayer de concilier le confort moderne avec l'authenticité de l'édifice plusieurs fois centenaire représentait un énorme défi pour elle, défi qu'elle prenait plaisir à relever avec l'aide d'Alice.
Maintenant que ma première tâche était derrière moi, je souhaitais passer une soirée tranquille avec Bella. Elle bougea légèrement sur le lit, décroisant ses jambes pour les plier de côté. Elle était consciente de ma présence, mais visiblement sa lecture la captivait au point de ne pas pouvoir lever les yeux de son livre.
Je déposai mon œuf d'or sur la table de chevet et m'assis à ses côtés, attendant qu'elle termine le chapitre qui la fascinait tant. Elle déplia ses jambes pour les dégourdir, et mes yeux tombèrent sur sa peau nue ; je ne pus m'empêcher de contempler la courbe de son épaule et de sa clavicule. J'étais en train de dévier sur un sentier qu'il me fallait éviter… J'essayai de penser à autre chose… Ah oui, son cadeau.
En commençant à le sortir, je réalisai que j'étais toujours vêtu de mes robes et que mon visage était encore maculé de pâte orange. Je me relevai, attrapai quelques vêtements au passage, et me retirai dans la salle de bain pour me nettoyer et me relaxer sous la douche. Cela me fit le plus grand bien de me débarrasser du gel gluant et du produit que Carlisle avait appliqué sur ma figure pour la faire paraître brûlée. Ensuite je me déshabillai et je déposai le cadeau de Bella sur le comptoir, amusé de le voir chanceler autour de l'émail du lavabo, et j'entrai dans la douche.
Pendant que je me détendais sous la pression constante de l'eau faisant disparaître la tension et la saleté de la journée, je songeai à quel point nous étions passés proche de tout perdre. Si le dragon avait craché son feu dans ma direction au moment où j'avais perdu l'équilibre, ou si le bouclier n'avait pas tenu… Ça aurait été la fin pour nous deux. Je savais, dorénavant, que la vie de Bella dépendait de la mienne comme ma vie dépendait de la sienne. Il fallait que je sois plus prudent.
La situation avec Cedric devenait de plus en plus problématique. J'avais confiance en Bella. Je savais qu'elle m'aimait, mais tout de même… J'avais brièvement espéré que leur différence d'âge le dissuaderait, mais aujourd'hui il avait semblé plus hardi que jamais. Devais-je en toucher mot à Bella ? Et que lui dirais-je si je le faisais ? Elle semblait tout à fait inconsciente de l'effet qu'elle avait sur lui. Elle ne se voyait pas clairement.
Puis il y avait la danse à venir, comme l'avait mentionné Carlisle. Cet événement allait certainement être annoncé très bientôt – et il nous faudrait planifier ce que nous allions faire. D'après ce que j'avais compris en lisant Tournoi des Trois Sorciers : Une histoire, cette danse était un élément clé du Tournoi. Les champions devaient y assister et entamer la première danse avec leurs cavaliers/cavalières. Bella allait détester cette partie-là… Dans son ensemble, le bouquin demeurait très énigmatique malgré sa description des épreuves passées. Je supposai que si les historiens divulguaient trop de détails, les futurs champions pourraient anticiper trop de choses, éliminant du même coup l'élément de surprise. Quoique si la deuxième tâche se déroulait de la même façon que la première, les surprises ne risquaient pas d'être nombreuses.
Me sentant propre et plus détendu, j'enfilai un pantalon de pyjama et retournai dans la chambre avec mon petit cadeau pour Bella dans ma main derrière mon dos. Il mordillait légèrement ma peau, toutefois je m'en apercevais à peine. Le modèle réduit ne possédait pas les dents tranchantes comme des rasoirs de sa version pleine grandeur.
Bella releva la tête alors que je sortais de la salle de bain. Elle devait avoir terminé son chapitre. Elle récompensa ma patience avec un sourire éclatant, plus éblouissant que lorsqu'elle s'était efforcée de prouver à Cedric qu'elle était en pleine forme cet après-midi, et en effet, j'étais ébloui !
« J'ai un cadeau pour toi, » lui dis-je tranquillement. Un froncement de sourcils suspicieux remplaça son sourire. « Je n'ai pas dépensé d'argent sur ce cadeau, mais puisque j'ai eu un œuf d'or pour avoir complété la tâche, j'ai pensé que toi aussi tu devrais recevoir quelque chose pour m'avoir aidé. »
Elle sourit à nouveau en se faisant rappeler que pour une fois c'était elle qui avait la capacité de me protéger. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point ça comptait pour elle. Je ramenai ma main devant moi et la tendis vers Bella. Le dragon miniature secoua son corps et déploya ses ailes.
Elle haleta. « Edward, c'est… stupéfiant. » Elle tendit un doigt timide et caressa sa tête. « Est-ce que c'est… Est-ce que c'est réel ? » Une expression alarmée traversa son visage.
« Non, » ris-je doucement. « C'est un modèle magique. Comme les photographies qui bougent. »
« Incroyable ! » Dit-elle en le prenant dans ses mains. « J'ai presque cru qu'il s'agissait d'un bébé dragon. » Elle le tint plus haut pour examiner son visage, son corps, ses ailes. « C'est l'animal de compagnie idéal. » Elle me sourit. « Merci, Edward. C'est parfait. »
Je l'attirai tout contre moi et l'entourai de mes bras. « Je suis tellement content qu'il te plaise – et que tu l'aies accepté aussi facilement. » J'étais soulagé qu'elle n'ait pas argumenté au sujet du cadeau. J'avais tellement désiré le lui offrir, et je m'étais inquiété que cela cause seulement une autre dispute entre nous. Je ne voulais pas me disputer ce soir.
« Je suppose que je me sens un peu mieux à ce sujet, sachant que je peux te donner quelque chose en retour, » dit-elle doucement.
« Tu m'as déjà tellement donné… Tu n'as pas idée. »
Mes lèvres trouvèrent le sommet de son crâne, mais c'était loin d'être satisfaisant. Je les pressai sur son front, sur sa joue et, finalement, sur les siennes. Elles s'écartèrent légèrement sous la pression que j'essayais de calibrer avec précaution, son goût remplissant ma bouche. J'étais très conscient de la mince épaisseur de tissu qui constituait la seule barrière entre nous, et je me demandai momentanément ce que j'éprouverais s'il n'y avait pas cette barrière.
Elle s'était blottie contre moi pendant notre baiser. Je pouvais sentir la chaleur qui émanait de son corps traverser le mien. Je l'étreignis encore plus étroitement en nous couchant tous les deux sur le lit, prenant le modèle réduit de sa main pour le déposer sur la table de chevet. Elle ne sembla pas remarquer son absence.
Répartissant prudemment mon poids sur mes bras et la partie inférieure de mes jambes, je me permis un peu de pression alors que j'étais allongé par-dessus elle. Il était temps pour elle de reprendre son souffle, je le savais, mais je ne voulais pas quitter ses lèvres. Je rompis le contact à la dernière seconde, et je traînai mes lèvres le long de sa mâchoire, me dirigeant lentement vers sa gorge.
J'embrassai son cou et son épaule, et je l'entendis respirer plus fort lorsque je m'aventurai un peu plus bas sur sa poitrine. Jamais je n'avais été aussi loin dans mon exploration de son corps. Les mouvements de sa cage thoracique se firent plus prononcés. Je m'échappai vers son autre épaule avant de me retrouver en territoire plus dangereux.
Les sensations qui me parcouraient étaient presque insupportables, pourtant je ne voulais pas qu'elles cessent. Je savais que si je ne m'éloignais pas bientôt, j'allais perdre le contrôle. Je me renversai sur le dos, entraînant Bella avec moi tout en la soutenant un peu pour permettre à l'air ambiant de rafraîchir ma peau surchauffée.
Mes mains tenaient sa taille, mais le mince coton de son débardeur avait remonté, et c'était sa peau nue que je touchais. C'était le paradis de la sentir ainsi, et il me fallut toute ma maîtrise pour garder mes mains là où elles étaient. J'allais devoir mettre un terme à cette étreinte très vite si Bella ne le faisait pas. Elle le faisait plus volontiers ces derniers temps, assumant la responsabilité de notre décision d'attendre – mais ce soir elle n'avait pas l'air de vouloir arrêter ce que nous étions en train de faire. Elle semblait vouloir continuer autant que moi.
Finalement, je ne sais pas qui de nous deux se détacha de l'autre en premier, mais nous nous retrouvâmes tous les deux étendus sur le dos, respirant avec difficulté. Je fixai le baldaquin de notre lit en m'enjoignant à rester où j'étais au lieu de rouler et de la reprendre dans mes bras. Je me concentrai sur la discussion qu'il fallait que nous ayons et sur les décisions que nous allions devoir prendre dans un avenir proche. Cela m'aida beaucoup.
« Alors – la danse… » Commença-t-elle, et je fus surpris de constater qu'elle était sur la même longueur d'onde que moi concernant notre prochain sujet de conversation. « Qu'allons-nous faire à ce sujet ? »
« J'aimerais entendre tes suggestions, » répondis-je.
« Eh bien, je n'ai pas arrêté d'y penser depuis que Carlisle nous a mis au courant. Je crois que je pourrais réussir à convaincre Harry. Et Hermione essayera aussi de son côté. Si nous nous y mettons à deux, nous serons certainement en mesure de l'inciter à demander à Cho d'être sa cavalière… »
Oh, elle n'était pas exactement sur la même longueur d'onde que moi, réalisai-je. « Ah, oui, sûrement que ça marchera. »
« Et il faut que tu t'assures de demeurer dans la tête de Cho – pour découvrir si elle espère que quelqu'un en particulier lui fasse la demande… Nous ne voudrions pas passer à côté et la voir y aller avec quelqu'un d'autre. »
« Bonne idée, » répliquai-je. « Je n'y manquerai pas… Je présume que nous attendrons jusqu'à ce que la danse soit effectivement annoncée ? »
« Oui, évidemment, » répondit-elle.
« Et nous deux ? » Questionnai-je, ramenant au premier plan l'aspect de la conversation auquel je pensais depuis le début, et dont nous devions discuter en profondeur.
« Que veux-tu dire ? »
« Je veux dire, que va-t-on faire au sujet de la danse ? »
« Tu sais bien que je déteste les danses. »
Je souris – c'était vrai… « Oui, mais moi je dois y aller. Apparemment tous les champions doivent assister à la danse et être accompagnés d'un ou d'une partenaire pour ouvrir le bal. »
« Tu veux dire, il n'y aura que les champions et leurs partenaires au milieu de la salle pour ouvrir la danse ? » Elle paraissait horrifiée, comme je m'y attendais. Toutes ses plus grandes peurs mises ensemble ne l'auraient sans doute pas effrayée plus que ça.
« Oui… Je comprends, par le ton de ta voix, que tu n'es pas particulièrement intéressée ? » La taquinai-je.
Elle soupira. « Est-ce ta façon de me demander de t'accompagner à cette danse ? Ce n'est pas très romantique. »
« En fait je pensais surtout que nous devrions en discuter. Personnellement, je serais ravi que tu sois ma cavalière afin de pouvoir danser avec toi toute la nuit. Mais il y a d'autres choses à considérer. »
« Oui, comme le fait que je ne peux pas danser et que je n'ai vraiment pas envie de me mettre dans l'embarras devant toute l'école… »
Je souris de toutes mes dents. « Je suppose – mais je pensais plutôt aux mesures de sécurité que nous devons prendre… »
« Si, justement. Ne crois-tu pas que mes capacités de danseuse exigent quelques mesures de sécurité ? Tu te leurres davantage que je ne le pensais. Ne m'as-tu pas vue sur une piste de danse ? » Me taquina-t-elle en retour.
J'éclatai de rire à sa plaisanterie. « Peut-être, mais c'est à nous que je pensais, à un moyen de garder secrète notre relation… Je pense que si nous y allons ensemble, Hermione et Rogue ne seront plus les seuls à savoir que nous formons un couple. C'est déjà assez difficile d'être près de toi à l'école sans le montrer… »
Elle soupira encore. « Je sais ce que tu veux dire. Je ne peux pas m'imaginer danser avec toi… » Elle frissonna, se représentant sans doute des centaines de paires d'yeux rivées sur nous. « … Et faire comme s'il n'y avait rien entre nous. »
« Alors, qu'allons-nous faire ? »
« Je ne suis pas tenue d'y aller… » Elle avait l'air soulagé en prononçant ces mots. « Mais si tu y vas… je ne sais pas si je voudrais être là ou ailleurs. » Elle considéra la situation pendant un moment. « Si tu es là avec quelqu'un d'autre, ce sera difficile pour moi de rester à l'écart et de regarder… Et puis je n'ai vraiment pas envie d'y aller. »
Il FAUT qu'elle y aille, Edward… Je n'ai pas apporté dix robes de créateurs réputés pour la voir rater l'occasion d'aller au bal ! Me cria Alice dans sa tête. Je levai les yeux au ciel.
« Alice dit qu'il faut que tu y ailles, » dis-je avec ironie.
« Alice peut prendre sa garde-robe de designers et brûler son contenu, » répondit Bella en haussant le ton.
Il y eut un énorme soupir à l'autre bout du couloir. Elle ne sait pas ce qu'elle dit.
Bella se fendit d'un sourire, imaginant la réponse d'Alice à son commentaire. « Alors, comme je le disais, je n'ai pas vraiment envie d'y aller… » Elle fit une pause, sachant qu'Alice écoutait notre conversation. « … Mais je vais probablement y aller quand même. Peut-être qu'Hermione et moi pourrions y aller ensemble. Elle n'est pas particulièrement intéressée par qui que ce soit. »
« Ron ? »
« Eh bien, oui – mais je ne pense pas que ni l'un ni l'autre ne soit prêt pour ça. » Elle sourit, presque maternellement. « Je ne sais pas comment, mais ces deux-là vont inévitablement finir ensemble – ce n'est tout simplement pas encore le moment… »
« Intéressant… » Ce n'était pas tant l'idée de Ron et Hermione ensemble qui était intéressante, mais plutôt que Bella soit capable de le percevoir. Elle voyait tellement de choses – bien plus que moi. « Tu vas y aller, alors ? »
« Oui, » répondit-elle.
YOUPIII ! Entendis-je Alice s'exclamer. Bella allait sans doute être forcée de se soumettre au supplice de l'essayage de robes…
« Alors avec qui devrais-je y aller ? » Me demandai-je à voix haute.
« Pourquoi ne proposerais-tu pas à Rosalie ou Alice de t'accompagner ? »
Ce n'était pas bête comme suggestion. C'était certainement plus simple que d'y aller avec une des élèves humaines et de me retrouver dans un quelconque embrouillamini romantique. Mais je n'étais pas sûr de la réaction de Jasper et Emmett –
Pas question ! Entendis-je Emmett protester. J'ai l'intention de montrer à ces sorciers et sorcières c'est quoi une vraie danse… Je vis des images de lui et Rosalie en train de faire des acrobaties sur la piste de danse pour en mettre plein la vue.
« Eh bien, on peut tout de suite biffer Rosalie, » dis-je.
Edward, je serais heureuse de t'aider, mais je crois que tu vas devoir demander à une élève de t'accompagner, expliqua Alice. Elle avait probablement raison…
« Et Alice aussi ! » Soupirai-je.
« Et pourquoi pas Hermione ? Tu pourrais y aller avec elle – elle est au courant pour nous deux, donc ce ne serait pas un problème… »
« Mais c'est toi qui voulais y aller avec elle. »
« Oui, mais en principe tu as seulement besoin de danser au début. Je pourrais quand même passer le reste de la soirée avec elle… Ou bien je pourrais y aller avec Ron. »
« Ron Weasley ? Non, certainement pas ! » La façon qu'il avait de regarder Bella me rappelait un peu trop Mike Newton.
« Je peux très bien me débrouiller avec Ron… et d'ailleurs, il en pince davantage pour Fleur ces jours-ci. Nous sommes seulement copains… »
Je n'aimais pas ça, mais son argument tenait la route. Ron, tout en étant extrêmement énervant, était inoffensif, et par conséquent il était un meilleur choix que certains autres – comme Cedric. « Je suppose que ça pourrait fonctionner, » dis-je d'un ton résigné. « De toute façon, ça ne sert à rien d'en discuter plus avant puisque ça n'a même pas été annoncé. » Mais au moins nous avions un plan à mettre en œuvre quand le moment arriverait.
La pensée de Cedric me rappela une autre conversation que je me devais d'avoir avec Bella, celle-là un peu plus intéressante car elle concernait l'exploration plus approfondie du château de Poudlard. La perspective d'une excursion à travers les passages secrets et les pièces inconnues avec Cedric, ses amis ainsi que les jumeaux Weasley était très intrigante.
« Bella, » débutai-je, « il faut que je te demande ton avis au sujet d'un truc. »
Elle roula sur son flanc et me lança un regard interrogateur, de toute évidence remise de nos activités antérieures.
« Cedric et les copains m'ont demandé de passer la nuit à Poudlard avec eux le soir de l'Halloween, mais nous devions discuter de plusieurs choses, alors je ne pouvais pas rester. Ils ont réitéré leur offre ce soir, toutefois nous avons de l'école demain. Or, je devrais réellement le faire à un moment ou à un autre – histoire de sauvegarder les apparences… » Je fis une pause pendant une minute, puis je songeai qu'il fallait que je sois parfaitement honnête. « En fait j'aimerais vraiment le faire, et avant longtemps. Ce serait… amusant. »
Je lui jetai un coup d'œil pour voir ce qu'elle pensait. C'était un de ces moments où j'aurais aimé pouvoir entendre dans son esprit. Serait-elle contrariée que je veuille traîner avec les gars ? Son visage avait une expression étrange. Elle n'était pas vexée ou fâchée. C'était presque de l'amusement, mêlé à de l'émerveillement. Que pouvait-elle bien penser ?
Finalement, elle m'adressa un grand sourire. « Tu as des amis ! » S'exclama-t-elle en m'étreignant vivement. « Bien sûr que tu peux avoir une soirée pyjama à Poudlard avec eux ! »
« Je ne sais pas si on peut vraiment appeler ça une soirée pyjama puisque nous allons rester éveillés et explorer tous les recoins du château, » expliquai-je. Soirée pyjama me semblait tellement juvénile comme expression…
Elle sourit de plus belle. « Eh bien, dans ce cas peut-être que je me ferai une petite soirée entre amies moi aussi. Ce serait chouette de passer plus de temps avec Hermione… ce weekend ? »
« Bien sûr, » approuvai-je avec le sourire, m'imaginant déjà en train de jouer les explorateurs et faire des découvertes passionnantes.