Je suis vraiment désolée pour cette attente de presque une semaine... Mais j'ai eu quelques soucis familiaux, un nouveau stage qui a commencé lundi, des entraînements de foot et j'ai été voir les diables aux Pays-Bas mercredi soir donc programme très chargé ! Pour me faire pardonner, je vous met 3 suites ce soir. Dites moi ce que vous en pensez svp !
Bises et bonne lecture
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Nous voilà arrivés chez les parents de Sophie. Je suis très étonné qu'ils m'aient invité chez eux. Nous avons mangé tous ensembles dans un silence absolu. Mes enfants n'ont même pas le droit de se servir à boire, c'est la serveuse qui les sert. C'est limite si on ne leur donne pas à manger. A mon avis, c'est pour pas qu'ils salissent. Vivement que l'on rentre chez nous. Les parents de ma femme ont bien voulu que je dorme dans sa chambre, il a quand même fallu que j'insiste. Nous vivions ensemble depuis plus de cinq ans. Enfin, j'étais dans la chambre quand deux petits monstres ont fait leur apparition.
Nathan : Papa, maman elle rentre quand ?
Dries : Demain, comme on vous l'a dit.
Nathan : Tu es sur qu'elle et le bébé vont bien ?
Dries : Oui Nathan. Ta maman ainsi que ta petite sœur vont très bien. Arrête de t'inquiéter.
Nathan : Oui, mais je n'aime pas quand maman elle n'est pas là le soir.
Dries : Je sais, moi non plus.
Nathan : On peut aller la chercher alors ?
Dries : Demain Nathan, demain.
Nathan : Elle me manque. Et le bébé aussi.
Dries : A moi aussi, venez par là.
Kwinten : Tu restes un peu avec nous, ou tu dois encore partir travailler ?
Dries : Je ne sais pas Kwinten.
Nathan : Papa, pourquoi tu t'es disputé avec maman ?
Dries : C'est des histoires de grand.
Kwinten : Maman, elle répond pareil.
Dries : Alors pourquoi vous me demandez ?
Nathan : Peut-être que tu nous l'aurais dit toi.
Dries : Sales petits monstres. Et sinon, vous faites quoi de beau quand vous êtes à la maison ?
Kwinten : On joue avec Fun, on va au parc.
Nathan : Et on va surtout manger ailleurs.
Dries : Vous n'aimez toujours pas ?
Kwinten : Comme si tu avais aimé toi.
Dries : Si, j'ai adoré.
Nathan : C'est pour ça que Fun avait plein de nourriture dans sa bouche. Heureusement qu'il n'est pas difficile et qu'il est habitué avec tout ce qu'on lui refile tout le temps.
Kwinten : Et que tu faisais une de ces têtes en mangeant.
Dries : Je n'avais pas trop faim.
Kwinten : On ne va pas te croire.
Nathan : Viens voir.
Ils m'ont pris par la main pour que je me lève. Je suis arrivé devant un placard dans la chambre de Sophie.
Kwinten : Ouvre.
Dries : Non, c'est les affaires de votre mère. Je ne fouille pas dedans.
Nathan : Elle ne dira rien. Attend, j'ouvre.
Dries : Nathan ! Et maintenant, qu'est-ce que l'on fait ?
Kwinten : Attrape la boite qui est là-haut.
Dries : Ce n'est pas un piège ?
Kwinten : Mais non, aller prends la boite.
Je ne sais pas ce qu'ils mijotent tous les deux. J'ai pris la boite, refermer le placard et je les ai vu grimper sur le lit.
Nathan : Viens t'asseoir.
Dries : Ok. Bon alors, y a quoi dans cette boite ?
Kwinten : Regarde.
Dries : Je n'y crois pas. Doucement avec les gâteaux.
Nathan : Maman elle a acheté des gâteaux, des bonbons, du chocolat.
Kwinten : En fait, tout ce qu'on n'a pas le droit de manger ici.
Nathan : Alors le soir on vient ici et tous les quatre on en mange.
Dries : Vous êtes trois.
Kwinten : Mais non papa. Maman, elle n'est pas toute seule avec la petite sœur.
Dries : Ah oui, on la compte alors ?
Nathan : Bien sûr. Maman elle mange plus que nous car elle dit qu'il faut la nourrir.
Dries : Toute excuse est bonne pour manger un peu plus.
Kwinten : T'as vu. Maman elle a même acheté ton chocolat préféré.
Dries : Oui, vous en voulez ?
Kwinten et Nathan : Oui.
Nous avons mangé quelques temps et nous avons discuté. Ces petits-là n'arrête pas de parler.
Dries : Bon, on va ranger tout ça avant que papi ou mamie ne rentrent.
Nathan : Oh ne t'en fait pas, ils sont déjà couchés.
Kwinten : Mets la boite là.
Dries : Tu me prends pour qui !! Kwinten, si je la mets là, vous allez venir manger tout seuls.
Nathan : Mais non.
Dries : Alors pourquoi votre mère la mettait hors de votre portée ?
Kwinten : Oh, tu n'es pas marrant.
Nathan : Tant pis, on aura essayé frérot.
Kwinten : Oui.
Nathan : Dit papa ?
Dries : Oui Nathan. S'il y a bien une chose que vous avez hérité de votre mère c'est bien la communication.
Nathan : On peut dormir avec toi ?
Dries : Vous n'avez pas de chambre ?
Kwinten : Si, mais des fois on reste avec maman et le bébé.
Nathan : Oui, en plus maman elle n'est pas là. Elle est à l'hôpital.
Dries : Nathan, je t'ai dit que tout allait bien. Allez venez, mais vos grands-parents ne vont rien dire ?
Kwinten : Si, mais on a l'habitude donc on répond.
Kwinten et Nathan : On le fera plus promis.
Nathan : Voilà, et le soir on recommence.
Dries : Petits monstres. Au fait, il est où Fun ?
Kwinten : Il dort en bas.
Dries : Pourquoi ? Il a toujours dormi au pied de notre lit.
Nathan : On est chez papi et mamie. Ici, on mange bizarre, on fait des trucs étranges.
Kwinten : Alors tu penses bien que notre Fun, il n'a pas le droit de dormir avec maman.
Dries : Le pauvre.
Kwinten : Oui, au début il pleurait tout fort la nuit.
Nathan : Alors de temps en temps maman, elle va le chercher.
Kwinten : Mais pas tout le temps, sinon papi il n'est pas content.
Dries : Quelle vie pourrie.
Nous nous sommes endormis tous les trois. Je me suis levé puis j'ai accompagné la mère de Sophie déposer les jumeaux à l'école. Ils ne voulaient pas y aller, je les aurais bien gardés pour qu'ils viennent voir leur mère avec moi mais mamie a dit « vous allez à l'école sans discuter, votre mère va bien. Elle passera vous chercher ce soir ». Après, elle m'a déposé à l'hôpital.
Dries : Salut.
Sophie : Coucou.
Dries : Ça va ? Tu en fais une tête.
Sophie : J'ai cru que tu allais m'embrasser. Enfin, ce n'est pas grave.
Dries : Attend, je n'ai pas osé. Je ne savais pas ce que je devais faire. Je ne sais d'ailleurs jamais comment m'y prendre avec toi.
Sophie : Alors viens. Et ne te pose pas tant de questions. Agis.
Après notre baisé, nous avons discuté. Je lui ai raconté pour la boite à gâteaux et comment ils avaient essayé de m'avoir. Elle m'a aussi demandé pourquoi je n'avais pas emmené les jumeaux. Je lui ai expliqué que moi je voulais mais que sa mère ne nous a pas vraiment laissé le choix. Quelqu'un vient de rentrer.
Sage-femme : Bonjour Mme Mertens, ça va mieux aujourd'hui ?
Sophie (regardant Dries) : Très très bien.
Sage-femme : Bon nous allons faire l'échographie. Mais apparemment vous êtes hors de danger. C'était un peu de fatigue ou un peu de stress.
Et là, l'infirmière a mis l'échographie en marche où j'ai pu voir ma fille pour la deuxième fois. Dire que la première fois, je ne l'avais même pas regardée. Comment j'ai pu être aussi con ?!
Dries : T'as vu ?
Sophie : Oui, tout va bien.
Dries : Regarde ses petits pieds, ses minuscules mains et on entend même son cœur battre.
Sophie : Elle sera parfaite.
Dries : Comme nous.
Sophie : Oui.
La sage-femme est ressortie, en nous laissant quelques échographies.
Dries : Regarde, vivement qu'elle soit là.
Sophie : Oui, mais on va attendre encore un peu.
Dries : Dire que dans deux mois, elle sera là.
Sophie : Oui, j'ai de plus en plus hâte.
Sophie speaking
Ce moment de complicité fut magique. Nous nous étions retrouvés comme avant. Malheureusement, je vis rentrer quelqu'un. Mais qu'est-ce qu'il faisait là ?
Quentin : Salut ma chérie. (S'avançant) Oh Dries qu'est-ce que tu fais là ?
Dries : Ma femme étant à l'hôpital, c'est normal que je sois là.
Quentin : Ta femme, ta femme c'est vite dit. Elle ne l'est plus pour très longtemps.
Dries : Tu rêves là.
Quentin : Pourtant, ce n'est pas ce que j'ai cru comprendre quand elle a couché avec moi.
Sophie : Quoi ???!!!
Dries (se retournant vers sa femme) : C'est vrai ?
Sophie : Non, bien sûr que non. Pour qui tu me...
Dries (la coupant) : Ok, c'est bon. On arrête les frais. Tu sais quoi, tu t'es bien foutu de ma gueule. Ça fait des mois que je m'excuse et toi pendant ce temps tu retournes avec ton ex. Tiens, elle ne me servira plus à rien. Tu expliqueras aux jumeaux pourquoi je suis parti. On se reverra au tribunal, sauf que je ne vais pas te laisser me prendre MES enfants.
Sophie (en criant) : Dries attends.
Le voilà qui franchi la porte. Je n'ai pas eu le temps de me lever pour le rattraper. Je regarde son alliance qu'il vient de me déposer dans la main.
Sophie : Tu n'es vraiment qu'un gros con.
Quentin : C'est mieux ainsi. J'ai bien vu qu'il avait encore réussit à te manipuler.
Sophie : Va-t'en, je ne veux plus jamais te voir. Et n'essaie même pas de t'approcher de mes enfants.
Quentin : Sophie.
Sophie (lui balançant le cousin) : Casse-toi, j'te dis sinon j'appelle la sécurité. Tire-toi.
J'ai fondu en larmes. J'allais retrouver ma famille, et surtout Dries et l'autre vient de tout faire foirer. Dries est parti très en colère. Je n'arrive juste pas à comprendre comment il a pu croire une chose aussi affreuse. J'ai essayé de joindre Dries toute la journée, il ne m'a pas répondu. Les rôles se retrouvent inversés, sauf que dans cette histoire je n'y suis pas pour grand-chose. Cela fait maintenant une semaine que je n'ai pas parlé à Dries. Quand il appelle, il ne veut parler qu'aux enfants. Je viens de recevoir un appel de mon avocat. Dès lors où j'ai raccroché, j'ai immédiatement contacté Dries. Répondeur, comme toujours.
Sophie : Pour une fois, je te laisse un message. Que tu l'écoutes ou pas, je m'en fou. Il est hors de question que je déménage à Bruxelles car tu veux que nous nous rapprochions de toi. C'est toi qui as continué les procédures de ce divorce, pour moi nous nous étions retrouvés la semaine dernière, et nous étions de nouveau un couple. Maintenant, si tu cherches la guerre, tu vas l'avoir. Tu as plus de torts que moi dans cette histoire, ne l'oublie pas.
Je sais que je n'aurais pas dû réagir comme ça mais ce sont mes enfants. Certes j'ai la garde, mais il demande que nous vivions à Bruxelles pour qu'il n'y ait pas autant de distance. Et il plaide l'équilibre des enfants d'avoir leurs parents proches. Fait chier. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment il a pu croire que je m'étais remise avec l'autre con. De toute façon, je ne vais pas me laisser faire comme ça.
Dries speaking.
Mon portable sonne, encore Sophie. Tiens cette fois, elle a laissé un message. Je l'écoute, ou je ne l'écoute pas ? C'est plus fort que moi, malgré le mal que je viens d'avoir, j'ai besoin d'entendre sa voix. Suite à son message, je l'ai rappelé sur le champ.
Sophie : Allo.
Dries : C'est moi.
Bip bip bip, elle vient de raccrocher. Génial, est-ce que l'on va jouer à ce petit jeu encore longtemps ? Tant pis, je rappel.
Sophie : Si tu m'appelles pour que j'accepte l'accord tu divorce, tu peux te foutre le doigt où je pense.
Dries : Quelle impolitesse.
Sophie : Tu me gonfles.
Dries : Attends ce n'est pas moi qui ai voulu ce divorce et encore moins moi qui suis retourné voir mon ex.
Sophie : Tu ne risques pas, tu n'en as pas.
Dries : Certainement plus que toi.
Sophie : Vas te faire foutre.
Sophie speaking
Il tient vraiment à ce que l'on se batte. Et bah, il ne va pas être déçu du voyage. J'ai appelé mon avocat pour que l'on se voie immédiatement.
Dries speaking.
Elle a raccroché. J'espère vraiment que j'ai pris la bonne décision en continuant cette procédure. Pourtant au fond de moi, je reste convaincu qu'elle n'aurait jamais pu faire un truc pareil. La preuve, je porte toujours ses bagues autour de mon cou.