Nous sommes le 29 septembre, cela fait quasiment trois mois que je suis partie avec mes enfants. Je suis maintenant enceinte de 6 mois. Dries me manque énormément. Quentin est présent pour moi, il m'accompagne partout et m'aide avec les jumeaux mais il ne reste qu'un ami pour moi. Je suis chez mes parents.
Quentin : Soph, tu viens on y va.
Sophie (en descendant) : Nous sommes obligés d'y aller ?
Quentin : Oui.
Sophie : Pourquoi veux-tu que j'aille là-bas ?
Quentin : Soph, tu adores le foot. Tu n'as pas regardé un match de la saison.
Kwinten : Ce n'est pas vrai.
Nathan : On a regardé tous les matches de papa avec maman.
Kwinten : Ouais, soirée popcorn devant la télé.
Quentin : Ah. Tu sais Soph, ce n'est pas très bon comme alimentation.
Sophie : Ce sont tes enfants ? Non, donc tu nous laisses Dries et moi les élever comme bon nous semble. D'accord ?
Quentin : He, d'accord.
Sophie : Bon les gars, vous vouliez y aller vous ?
Nathan : Oui.
Sophie : D'accord, aller les jumeaux. On y va. Au faite Quentin, c'est quoi comme match que l'on va voir ?
Quentin : Surprise.
Kwinten : Cool, j'adore les surprises.
Dries speaking.
Trois mois qu'elle est partie, trois mois qu'elle m'a quitté, trois mois que je vis seul à Bruxelles. J'ai acheté une belle maison pour nous cinq. Une maison simple, mais qui contient tout ce qu'elle a toujours voulu. La dernière fois que l'on s'est vus, c'est lors de sa venue ici, avec les jumeaux. Si je n'avais pas laissé ma haine m'emporter contre son ex, nous n'en serions pas là aujourd'hui. L'audience de notre divorce aura lieu le 14 décembre, le jour des 30 ans de Sophie. Malgré, mon refus de ce divorce, je n'ai pas pu reculer plus l'audience car elle a un avocat en béton. En revenant ici, j'ai retrouvé ma famille ainsi que mes amis. Mar a des nouvelles régulièrement de Sophie. Mes parents sont allés les voir à Paris, la semaine passée. Ils me manquent de plus en plus chaque jour. Emilie ne me lâche pas depuis que je suis rentré donc pour m'en débarrasser quelques temps, je lui ai dit que je n'irai avec personne tant que je serai toujours marié. Après, je trouverai bien autre chose, mais au fond de moi je crois que j'espère toujours la voir franchir la porte de chez moi avec mes trois enfants.
Sophie speaking
Nous sommes dans la voiture, je n'avais vraiment pas envie d'aller voir le match. Surtout que Dries à un match avec les Diables ce soir. Je regarderai la rediffusion dans la nuit. Nous arrivons dans un nouveau stade de Paris, je n'ai jamais mis les pieds dans ce stade. Arrivés dans les gradins, nous nous sommes installés dans le carré VIP. Comme toujours Quentin a vu les choses en grand. Dries, lui au moins lorsqu'il m'emmenait voir un match nous avions des places comme n'importe quelle personne même après lorsque nous emmenions les petits. Voici l'équipe de France qui rentre suivi de la deuxième équipe.
Kwinten et Nathan (en criant) : Papa.
Dries s'est retourné et leur a fait un coucou de la main. J'ai cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine tellement il s'est mit à battre vite en le voyant et ma respiration s'en est retrouvé coupée au moment où il s'est retourné. Je crois qu'il m'a toujours fait cet effet, voir même plus en ce moment.
Kwinten : T'as vu maman, papa est là.
Sophie : Oui, j'ai vu.
Nathan : Regarde Kwinten. Y a aussi tonton.
Kwinten (faisant coucou) : Hé tonton.
Eden, s'est rapproché de nous.
Eden : Salut les monstres.
Nathan : Salut tonton. Ca va ?
Eden : Bien sur.
Sophie : Salut Eden.
Eden : Coucou toi.
Quentin : Bonjour.
Eden (l'ignorant) : Comment tu vas Soph ?
Sophie : Très bien.
Kwinten : Tonton, on peut aller voir papa ?
Eden : Attendez la fin du match. Vous ne pouvez pas aller sur le terrain comme ça.
Kwinten : Alors, il peut venir nous voir.
Eden : Il doit rester sur le terrain.
Nathan : Tu te moques de nous ou quoi ?
Sophie : Nathan.
Kwinten : C'est vrai, tonton il est bien venu nous voir.
Eden : He, les jumeaux, tonton il est grand chef de l'équipe donc il a le droit de bouger comme votre maman le faisait aussi.
Nathan : D'accords, désolé tonton. T'es pas fâché ?
Eden : Bien sur que non.
Sophie : Leur père leur manque. Excuse-les.
Eden : Il n'y a aucun souci, je les comprends tout à fait. Kwinten, Nathan vous irez le voir dès que le coup de sifflet final aura retendit.
Kwinten : Ok, bisous.
Eden (les embrassant) : Bon match, les p'tits.
Dries speaking.
Elle est là, elle est toujours aussi belle avec son ventre bien arrondi. Mes enfants m'ont appelé dès qu'ils m'ont aperçu. Ce que je les aime, c'est fou comme ils me manquent. Les avoirs vu, la dans le stade m'a donné une énergie débordante. Résultat nous avons gagné 4 à 1 (dont trois goals de ma part, un de Carrasco et celui des français a été marqué par Griezmann). Le coup de sifflet avait à peine retentit que je n'ai pas eu le temps de me retourner que mes enfants étaient déjà là.
Kwinten et Nathan : Papa.
Dries (les prenants dans ses bras) : Mes bébés.
Kwinten : Tu nous as tellement manqué.
Ma femme est arrivée avec du mal.
Sophie : Mais vous êtes fous d'être partis comme ça. Vous savez très bien que je ne peux pas courir.
Nathan : Désolé m'man, mais on voulait voir papa.
Quentin (en parlant avec colère) : Ce n'est pas une raison, vous auriez pu faire du mal à votre mère ou au bébé.
Kwinten : Désolé maman, sois pas fâchée.
Sophie : Bien sur que non. (S'agenouillant) Pleure pas Kwinten, tout va bien. Tiens donne moi ta main, tu sens le bébé ?
Kwinten : Oui.
Sophie : Il va très bien et moi aussi.
Nathan : Moi aussi je peux toucher ? Oh c'est trop cool.
Sophie : Aller sèche moi ses larmes. (Se relevant et se retournant vers Quentin) Toi la prochaine fois que tu leur dis quelque chose, j'te fou une claque compris ? Il me semble t'avoir dis que c'était mes enfants. Si quelqu'un doit leur dire quelque chose ça sera Dries ou moi, mais certainement pas toi. Contente-toi d'être leur tonton, on ne demande rien de plus. Compris ?
Quentin : Oui.
Dries (le prenant dans ses bras) : Viens voir papa Kwinten.
Kwinten : Tu sais papa, avec maman on a regardé tous tes matchs à la télé.
Nathan : Oui, et on a fait comme on faisait tous les quatre pendant les autres matchs de foot qui passaient à la télé. Dans la chambre de maman, avec du popcorn.
Dries : Oh, c'est pour vous que j'ai aussi bien joué pendant mes matchs car je savais que même si vous n'étiez pas présents, au fond je savais que vous étiez quand même là avec moi.
Je me suis retourné vers Sophie, et la j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter.
Sophie speaking
Je vais vraiment le virer de ma vie, s'il continue de s'occuper de mes fils. En plus, il a fait pleurer mon fils, le mien. Dries, est magnifique même si j'avoue qu'il est un peu dégoulinant de transpiration mais cela ne me dérange pas. Et la, va savoir pourquoi au moment où Dries veut me parler, Quentin me prend par la taille.
Quentin : Au faite, Dries je n'ai pas fait les présentations.
Dries : Je crois que l'on se connaît déjà.
Quentin : Oui, enfin je connais bien ton poing.
Dries speaking.
J'ai vu Sophie s'écarter de ses bras. Vu le regard qu'elle lui a lancé, elle n'a pas vraiment apprécié ce qu'il vient de faire.
Dries : Si tu veux, je peux te montrer l'autre aussi.
Quentin : C'est toi qui vois, mais dans ce cas je ne suis pas sur que tu pourras voir tes gosses sans être accompagné. Je n'ai pas porté plainte la première fois pour Sophie mais je n'hésiterai pas une seconde à le faire si tu devenais encore agressif comme tu l'as été. Le juge vera bien que tu n'es absolument pas le père idéal.
Dries : Parce que toi tu l'es peut être ? En tout cas, moi j'ai eu des enfants avec une femme que j'aime et qui m'aime.
Quentin : Détrompe-toi. C'est la où je voulais en venir. (Je place ma main sur le ventre de Sophie) Je te présente Jessica.
Dries : C'est une fille ? Je vais avoir une fille ?
Quentin : Erreur, je te présente Jessica Gina Judith Martins.
Sophie (regardant Quentin avec des gros yeux) : Quoi ?!
Dries : C'est une blague là ?! Tu veux quoi ma femme, mes fils, ma fille et toute ma vie peut être ?! Dis-toi bien une seule chose, tu n'auras jamais tout ça. Et ma fille s'appellera Mertens comme ses frères.
Quentin : Pour le moment, je crois que tu es mal barré.
Dries (l'ignorant) : Bébé, pourquoi tu ne m'as pas dit pour la petite ?
Sophie : Tu t'intéresses à elle maintenant ?
Dries : C'est ma fille, je vais me battre en décembre. Je ne divorcerai pas. Je suis son père. Et toi l'abruti profites en car tout sera bientôt fini. Je vais reconstruire ma famille avec mes trois enfants et ma femme. Vas fonder ta famille ailleurs, mais ne prends pas la mienne. Pour ton info, espèce d'idiot Soph t'a dit que nous avons passé la nuit ensembles en août ?! Pauvre abruti.
Nathan (à Kwinten) : Tu sais quoi, je crois que papa il n'aime vraiment pas tonton Quentin.
Kwinten : Oh oui, je dirais même qu'il ne le supporte vraiment pas. Tu crois que papa va encore le faire tomber par terre ?
Nathan : Je ne sais pas. Viens on lui demande.
Kwinten : P'pa.
Dries : Oui.
Kwinten : Tu vas encore te battre comme la dernière fois ?
Sophie : Kwinten.
Dries (en rigolant) : oh non, je ne lui ferai pas ce plaisir là. Déjà à cause de lui, vous êtes repartis en août. Je ne ferai pas les mêmes erreurs deux fois.
Nathan : D'accord. On peut aller ailleurs?
Kwinten : Oui, on s'ennuie nous. Vous faites que de parler.
Sophie : C'est bon, les gars. Dries, je t'attends devant avec les enfants.
Dries (ne comprenant plus rien) : Heu oui. Je me douche et j'arrive.
Nathan : Tu fais vite ?
Dries : Bien sur.
Sophie speaking
Dries est parti se changer en vitesse grand V. Je me suis retournée vers Quentin.
Sophie : Non, mais ça va pas dans ta tête ou quoi ? Pourquoi tu m'as prise par la taille et as dit que ma fille s'appellerait Martins. C'est quoi ce délire?
Quentin : Je ne sais pas mais j'ai pensé que...
Sophie (le coupant) : Que quoi, tu sais très bien que je t'aime plus. Elle s'appellera Mertens voir Vanleur si la vie en décide ainsi. Et même si tu n'aimes pas Dries, tu n'as pas à lui dire ce genre de chose.
Quentin : Désolé, on y va ?
Sophie : J'en ai marre d'entendre tes désolés à longueur de journée. On y va mais prochain coup, ne m'emmène plus car tu savais très bien qu'il serait là.
Quentin : Et d'ailleurs, pourrait-on s'avoir pourquoi tu as passé la nuit avec ?
Sophie (vraiment en colére) : C'est mon mari. Et je n'ai absolument pas de comptes à te rendre.
Nous étions arrivé devant l'entrée du stade.
Quentin : Pourquoi tu t'arrêtes ?
Sophie : J'attends Dries.
Quentin : Tu plaisantes ?
Sophie : Non, pourquoi ?
Quentin : Je croyais que tu lui avais dit ça pour qu'il te lâche.
Sophie : Bien sur que non. Dries est ici à Paris, Kwinten et Nathan doivent passer du temps avec leur père.
Quentin : C'est eux ou c'est toi qui veux passer tu temps avec ?
Sophie : Je ne t'ai rien demandé.
Quentin : Ce n'est pas raisonnable, tu es enceinte de 6 mois, tu devrais aller te reposer. Et en plus, il va encore reussir à te faire douter.
Sophie : Tu me saoules là. Prends ta super limousine et rentre chez toi. Ne t'occupes pas de nous.
Quentin : Et tu vas rentrer comment ?
Dries : Je lui payerai le taxi ou une chambre à l'hôtel. Maintenant, oust.
Quentin : Tu crois que c'est raisonnable ?
Sophie : Oui.
Quentin : Tes parents ne vont pas être contents.
Sophie : Pas grave. Pendant 5 ans, il ne s'avaient plus qui j'étais. Ils ne se souciaient en rien de savoir ce que je faisais.
Quentin : Tu n'hésites pas à m'appeler s'il y a le moindre problème.
Dries : Je ne vais pas leur faire de mal.
Quentin : On ne sait jamais avec toi. Vu comment tu m'as accueilli la derniére fois.
Sophie : Tire-toi, Quentin. Illico.
Quentin : Tu m'appelles demain ?
Sophie : On verra. (Une fois Quentin parti) Il me saoule lui.
Dries : Alors pourquoi tu traînes avec ?
Sophie : Je n'ai pas vraiment le choix.
Dries : Ouais comme d'hab.
Sophie : Je vais te laisser avec les jumeaux.
Dries : Et toi tu vas où ?
Sophie : Je vais appeler un taxi pour rentrer.
Dries : Tu es fatiguée ?
Sophie : Pas spécialement, cette grossesse se passe aussi bien que pour les jumeaux.
Dries : En espérant cette fois que tu restes tranquille quand tu seras sur le point d'accoucher.
Sophie : La par contre, je vais suivre ton ordre et rester chez moi cette fois.
Nous nous sommes mis à rire.
Dries : Pourquoi tu ne restes pas avec nous ? J'avais cru comprendre... Non, rien, laisse tomber.
Sophie : Finis ta phrase.
Dries : Que tu voulais rester avec moi.
Sophie : Je ne veux pas vous déranger. Cela fait un mois que tu n'as pas vu tes enfants. (Je me suis baissée pour embrasser mes enfants).
Dries : Restes. (Elle a relevé les yeux vers moi) Soph, reste avec nous. Et dès que tu te sens fatiguée, on rentre à l'hôtel.
Sophie (se relevant) : Tu es sur ?
Dries : Oh que oui. J'en suis sur.
Pour toute réponse, va savoir pourquoi je lui ai tendu ma main. J'ai vu qu'il a hésité un moment mais lorsqu'il l'a prise, il ne l'a plus jamais lâchée. Tout n'est peut être pas fini.
Nous nous sommes baladés un peu dans Paris main dans la main, avec l'autre pour tenir un de nos deux fils. Après ça, nous sommes allés à l'hôtel où Dries devait dormir. Nous avons couché les p'tits dans le lit. Ils étaient tellement crevés qu'ils se sont endormis aussi vite. Et nous, nous avons discuté de tout et de rien, ri, parlé... De tout ce qui nous est arrivé mutuellement durant ces derniers mois, les bêtises des jumeaux et ce que son pauvre chien endure chaque jour comme avant. Je crois que j'ai fini par m'endormir dans ses bras.