Disparaître dans les ombres

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Bonjour ! Je suis à nouveau à la recherche d'un ou une bêta. Les conditions sont : 1) lire très vite parce qu'il y a 60 chapitres à rattraper ; 2) avoir un compte Discord et être actif(ve) dessus parce que c'est là qu'on va communiquer ; 3) avoir une bonne maîtrise de la langue française car je vais vous demander votre avis sur le fond mais aussi de me signaler les fautes que vous voyez. Voilà, si ça vous intéresse envoyez-moi votre discord par mp, je vous ajoute et on en discute !

— Vous resterez cachés quelques jours dans le Bois aux Cerfs, informa Shikaku, le temps qu'Hitomi-chan crée vos sceaux de métamorphose et que Tsunade-sama forge vos nouvelles identités en conséquence.

— Nous resterons tous les deux avec vous pendant ce temps, ajouta Ensui, juste au cas où. Shikaku-sama a prévenu le clan de votre présence, mais on n'est jamais trop prudent.

Hitomi admit mentalement son soulagement à l'idée que les adultes prennent la situation en main. Elle faisait confiance à Ensui et Shikaku, ils étaient plus sages et plus efficaces qu'elle, ils savaient ce qu'ils faisaient. Elle... Elle essayait de prétendre que c'était son cas aussi, mais en vérité elle ressentait une terreur latente, insidieuse, qui ne la lâchait pas depuis que l'Akatsuki était entrée en action. Eux avaient une chance de lutter avec efficacité, de pousser l'histoire dans une direction différente, tandis qu'elle devait encore travailler si elle voulait juste ne pas mourir.

La Salle des Sceaux que Shikaku avait choisie pour eux se cachait dans le sous-sol d'une petite pharmacie. Han et Rôshi regardèrent autour d'eux d'un air intéressé, observant les petites jarres remplies de poudre et de liquide, les balances de précision, les figurines de biches et de cerfs qui se trouvaient sur toutes les surfaces possibles. Peu de gens en-dehors du clan réalisaient ce qui liait les Nara et l'animal sur leur emblème. Le clan s'occupait d'une harde immense dont les racines remontaient bien avant la création du village. Les ancêtres des animaux qui foulaient le Bois aux Cerfs aujourd'hui avaient marché aux côtés de leurs propres ancêtres civils comme shinobi.

— Rôshi-san, Han-san, bienvenue à Konoha, les accueillit Tsunade d'une voix formelle quand ils se trouvèrent au pied des escaliers. Je suis navrée que les circonstances de votre visite ne soient pas meilleures. Hitomi-chan, Ensui-san, bon retour.

— Tsunade-sama, murmura Hitomi en guise de salutation tout en s'inclinant légèrement.

Elle prit immédiatement place juste à côté du centre de la salle, ses doigts fourmillant déjà d'anticipation.

— Ojisan, je n'ai pas besoin de quelques jours pour créer de nouvelles apparences, j'en ai créé une dizaine d'avance au cas où et j'en ai deux qui conviendraient pour Han-san et Rôshi-san.

Elle dégaina un petit sceau de stockage d'une main, l'activa et récupéra les rouleaux qui s'en échappèrent de l'autre. Elle commençait vraiment à attraper le coup, à maîtriser la dextérité commune à tous les Maîtres des Sceaux. Ce genre de mouvement était peut-être un peu théâtral, mais beaucoup de sceaux jouaient aussi sur l'impact visuel sur les gens qui assistaient à leur exécution. Tout en déroulant le premier parchemin, elle décrivit l'apparence que prendrait Rôshi une fois le sceau appliqué, puis répéta le processus pour Han. Quand elle eut fini, elle releva la tête et les regarda, dans l'expectative :

— Alors, ça vous convient ? Si vous voulez autre chose, j'aurai bien besoin de ces quelques jours pour vous faire quelque chose sur mesure.

Ils s'entreregardèrent et acceptèrent d'un hochement de tête, tirant à la jeune fille un sourire satisfait. Seul Ensui était assez sensible à son apprentie pour percevoir la tension qui se dissipa de ses épaules tandis qu'elle tendait le rouleau de Rôshi à Tsunade. Elle était toujours anxieuse de plaire, de satisfaire, de convenir. Il lui était facile de se dissimuler, quand l'assurance lui faisait défaut, derrière un masque ferme et connaisseur, mais il parvenait toujours à deviner quand elle faisait semblant. Quelque chose la trahissait toujours à ses yeux : un très léger froncement de sourcils, un pli au coin de sa lèvre, une fossette qui n'apparaissait pas dans son sourire... La gamme complexe de ses émotions n'avait plus de secrets pour lui.

Quelque chose s'achève, quelque chose commenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant