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Point de vue Amaia :


Je tente de me ressaisir et de me débattre face à la prise de Vito qui tente de m'éloigner de l'homme que j'aime. Mais, la douleur est insurmontable.

Moi : Laisse moi !

Je sens la prise de Vito qui s'affaiblit. Je le regarde avec incompréhension. Mais, quand j'entends des toussotements, je me retourne rapidement.

Je tremble en voyant Jallal recracher une forte quantité d'eau. Il se redresse et se met à tousser frénétiquement en maintenant une pression sur son coeur. Vito me lâche immédiatement pendant que mes pleurs s'intensifient en voyant qu'il n'est pas mort.

Je cours dans sa direction et le prend dans mes bras. Nous sommes tous les deux trempés mais ce n'est pas grave. Mes lèvres tremblent mais ce n'est rien par apport aux palpitations de mon coeur.

Moi : Tu m'as fais tellement peur....

J'entends Vito et Terzo qui partent en courant dans la direction opposé à la notre mais je les ignore complètement.

Jallal pose sa main sur mon dos et me serre fermement contre lui tout en reprenant son souffle. Il me recule légèrement de lui pour voir mon visage.

Ses yeux sont rouges, son teint est toujours aussi pâle et ses lèvres sont bleutés. Mais, l'important c'est qu'il aille bien.

Il se met à m'observer avec attention.

Jallal : Tu n'es pas blessé ça va ?

Comment est-ce qu'il peut me demander ça alors que c'est lui qui a frôlé la mort ?

Je peux pas m'empêcher de sourire en le voyant aussi inquiet.

Moi : Je vais bien tant que tu vas bien.

Il semble surprit par ma réponse. Mais, il approche ses lèvres de mon front. Il dépose un baiser sur celui-ci. Il passe ses mains sur mes joues pour essuyer tendrement mes larmes.

Jallal : Je suis désolé de t'avoir fait peur. Je ne vous aurais jamais laissé.









Point de vu Ayhan :











PLANQUE DELL'ERA







*18h32



Moi : Qu'est-ce qui se passe ici ?

Aslan m'a envoyé une adresse par message et il m'a demandé de le rejoindre là-bas. Depuis qu'i connait la vérité sur mon passé, nous n'avons pas eu l'occasion de discuter ensemble puisqu'il passe la plupart de son temps à l'extérieur.

Aslan : Suis-moi.

Sa voix est froide. Il me regarde à peine.

Il vient de m'ouvrir la porte de cette propriété qui doit lui appartenir et qui m'est inconnue. Je ne sais pas ce qui se passe mais je suis heureuse de pouvoir le revoir.

J'ai pu ôter l'écharpe d'immobilisation puisque ma blessure à l'épaule et mes autres blessures ont parfaitement cicatrisé. Je me sens enfin apte à combattre et à me défendre, ça fait du bien de ne plus se sentir faible.

Je le suis jusqu'a une porte noir blindée qu'il ouvre. L'escalier qui permet d'accéder au sous-sol de cet endroit est dans un état assez désastreux mais je ne fais aucun commentaire. Il se dégage une odeur très désagréable dans l'air.

J'ai une vue d'ensemble sur sa silhouette de dos. Il descend les marches d'un pas déterminé sans jamais se tourner vers moi. Pourtant, j'ai l'impression qu'il ne descend pas les marches trop vite pour être sur que je le suis.

Cuero AssasinoWhere stories live. Discover now