Cuero Assasino

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Le Lendemain....

Point de vu Ayhan :

NAGASAKI

*20h08

Depuis ce qui s'est produit en sortant du domaine de Rain, Aslan m'évite, il semble être pris entre deux feux.Je saurais pas expliquer ce qui se passe mais j'ai l'impression que quelque chose a changé entre nous.

Il s'agissait de la première fois.

C'était la première fois qu'il me prenait dans ses bras.Je ne l'ai pas repoussé.J'étais même heureuse de ce contact physique et de le sentir si près de moi.Son cœur battait tellement vite, presque aussi vite que le mien.

Je peux pas m'empêcher de laisser échapper un sourire en me rappelant de ce qui s'est produit.J'avais l'impression de compter pour lui.Je dois admettre que c'était plaisant.

J'étais en train de lire un livre assise sur les escaliers à l'extérieur de la maison après avoir aidé Saya à ranger la maison quand j'aperçois Aslan sortir en furie de la maison.

Il est au téléphone et il hurle en japonais.Je ne comprends rien à ce qu'il raconte mais il ne faut pas être devin pour deviner qu'il est sur le point de tout détruire.Il raccroche et met son téléphone dans sa poche.

Je le regarde avec attention.Il entre à l'intérieur de la maison en passant devant moi comme si je n'existais pas puis il en ressort rapidement.Il passe à nouveau devant moi mais j'attrape la manche de son costume pour le forcer à se stopper.

Son regard se pose sur moi.Il me domine par sa taille puisque je suis assise sur les escaliers.Je relève la tête.Ses sourcils sont froncés, sa mâchoire est contracté et son regard n'est qu'hostilité et colère.

Je me demande qui a bien pu le mettre dans cet état.Mais, j'aimerais vraiment pas être cette personne.

Aslan : Qu'est ce que tu veux ? Lâche moi.

Sa voix est glaciale.J'ai l'habitude qu'il me parle comme ça mais c'est jamais plaisant de se faire rejeter de cette façon surtout que j'avais espoir qu'il se montre moins distant envers moi.

Moi : Où est ce que tu vas ?

Il me fusille du regard.Je lâche tout doucement l'emprise que j'avais sur la manche de son costume.Je tente d'avoir l'air la plus sereine et la plus confiante possible même si j'appréhende sa réaction.

Aslan : Ça ne te concerne pas.Reste ici et ne sort pas de cette maison.

Sa voix est sèche et ses paroles sonnent comme des ordres.Je le regarde attentivement.J'ai vraiment l'impression qu'il est encore plus énerver que d'habitude et qu'il risque de faire une connerie.

Jallal n'est pas présent pour le retenir et pour veiller sur lui, il faut que je le fasse.Je ne peux pas le laisser seul alors qu'on est en pays inconnu et qu'on est livré à nous même.

Moi : Laisse moi venir avec toi.

Ma voix sonne comme un léger murmure.Je me relève des escaliers pour ne plus être en situation d'infériorité face à lui.Je relève la tête pour le regarder attentivement pendant qu'il me dévisage.

Aslan : Il en est hors de question.

Je souffle.

Je savais que ça allait pas être aussi facile.