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VILLA DELL'ERA














Aslan : Je te promets sur l'honneur des Dell'Era que je te vengerais. Tu peux compter sur moi pour qu'ils souffrent tous autant qu'ils t'ont fais souffrir, Ayhan.

En entendant ses propos et en l'entendant m'appeler par mon prénom, mon rythme cardiaque augmente à une vitesse fulgurante. Je détourne le regard et me retient de rougir.

Faut vraiment que j'arrête d'être mal à l'aise quand il dit mon prénom. Mais, c'est tellement rare qu'il le dise que ça accentue toutes mes émotions quand il le fait.

Deux fois.

Il l'a dit deux fois.

Une fois pour s'excuser en prison.

Une fois maintenant.

Je me tourne tout doucement vers lui, de sorte à être face à sa personne. Il tente de masquer sa colère. Mais, c'est trop tard. Je peux la ressentir et la voir.

Ça me touche de savoir qu'il se met dans cet état pour moi et qu'il compatit. Mais, je ne veux pas qu'il deviennent boule de haine comme les ordures qui m'ont fait tant de mal.

Aslan : Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ?

Son regard est rempli d'interrogation.

Moi : J'aime bien quand tu m'appelles par mon prénom.

Je lui adresse un petit sourire timide pendant qu'il écarquille les yeux de surprise. Il se met à me fixer comme si j'étais une énigme vivante. Il finit par laisser échapper un petit sourire complice et il pose sa main sur ma tête dans un geste doux et réconfortant.

Aslan : T'es mignonne quand tu veux, civilé.

Mon coeur explose.

Il s'approche de mon front et il y dépose un léger baiser respectueux et tendre. Ensuite, il s'approche de ma joue pour y déposer un baiser aussi. Il continue de me sourire tout en détournant jamais le regard de mes yeux.

Aslan : Je suis prêt à faire tout ce qu'il faut pour que tu puisses sourire et obtenir la paix à laquelle tu aspires tant. Tu l'auras cette putain de belle fin, je te le promets.





(....)







Quelques jours plus tard.....
















VILLA DELL'ERA








*17H54
























Point de vu Jallal :


Amaia : Est-ce que ça va ?

Je pose mon regard sur Amaia qui vient d'entrer dans ma chambre et qui tient un verre de café dans ses mains. Elle m'adresse un sourire qui se veut rassurant. Je m'aperçois que ça fait quelques temps que j'ai pas eu l'occasion de me retrouver seule avec elle.

Elle me lance un regard déstabilisé tout en baissant le regard sur mon torse. Elle a une vue parfaite sur la cicatrice qui marque mon torse depuis quelques années maintenant. Elle détourne immédiatement le regard, pour ne pas être indiscrète et pour ne pas me mettre mal à l'aise.

Je fini de boutonner les boutons de ma chemise rapidement. Je ne voulais pas qu'elle puisse la voir mais il fallait bien qu'elle s'en aperçoive un jour. De toute façon, elle ne sait pas ce que ça représente.

Cuero AssasinoWhere stories live. Discover now