Chapitre 41.

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Je suis encore toute retournée par mon entrevue avec ce type. Il n'avait pas hésité à me menacer ouvertement. Que diable comptait-il faire ? Sérieusement qu'est-ce qui clochait chez lui ? S'imaginait-il que parce qu'il avait de l'argent et un père avec des relations que ça faisait de lui un Prince ? Ce genre de personnes qui pensent que tout leur est dû uniquement parce qu'ils ont une bonne situation économique me faisait rire.

Peu importe l'importance de son compte en banque, un rien, pouvait nous rendre pauvre et nous forcer à devenir comme tant de personnes dans le monde qui sont dans le besoin. Mes parents m'ont toujours enseigné que dans la vie rien n'est acquis. Rien. Traiter les gens comme de la merde pour une raison aussi superficielle était franchement pathétique. Ça veut dire que tu n'as que ça. Que tu te définis uniquement par ça, et en tant qu'être humain c'était vraiment minable, mais comme ce type était un imbécile ce n'était pas étonnant.

J'avais été la première surprise par la façon dont je l'avais clashé cette fois-là. J'ai toujours été d'un tempérament calme et réservé, ce n'était pas du tout mon genre de me bagarrer avec autrui, mais ce type avait le don de faire sortir ce qu'il y avait de pire en moi. Manifestement il ne s'était toujours pas remis de « l'affront » que je lui avais fait. Il devait avoir honte qu'un petit bout de femme comme moi l'ait remis à sa place. Il n'avait pas l'habitude, les gens le considérant comme un Roi. Eh bien avec moi les choses allaient changer ! Il s'attendait à quoi ? Que je reste comme une idiote à le regarder humilier quelqu'un dans une cafétéria pleine de monde l'écume aux lèvres ? Même pas en rêve!

Ailleurs, ses remarques sexistes avaient le don de me taper sur le système. Par rapport à ça, lui et Hero se ressemblaient beaucoup. Cela fait un moment que j'ai remarqué que le bel anglais avait tendance à sortir ce genre de conneries. Je lève les yeux au ciel. Pourquoi est-ce que je perdais mon temps à penser à ce gars-là ? Westley ou West peu importe son fichu nom, ne mérite pas une seconde de plus de mon temps.

......

Maurane et moi avons décidé de nous poser dans un petit parc à proximité de la fac. C'est agréable après une journée de cours de se poser dans un endroit aussi ventilé et paisible que celui-ci. Les enfants jouent avec leurs amis sous la surveillance des parents, des marcheurs courent dans tous les sens pour se vider la tête après une journée de travail et quant à nous, nous nous sommes installés sur un banc pour discuter tranquillement. Je ne savais pas très bien par où commencer. Je n'avais jamais parler de ça avec quelqu'un d'autre, en tout cas, pas en donnant des détails, donc j'étais un peu nerveuse. Après tout, je venais à peine d'accepter que mes sentiments n'eussent pas changés depuis que j'ai 12 ans. Ce n'est pas rien. Maurane prend une gorgé de sa boisson achetée au Starbucks du coin. Elle semblait être addict à cette enseigne. Je ne peux pas lui jeter la pierre.

- Alors ? De quoi tu voulais me parler ? Je t'avoue être très curieuse ! Tu semblais vraiment inquiète ce matin.

- Eh bien, c'est difficile pour moi à vrai dire. Ce que je vais te raconter je ne l'ai jamais dit à qui que ce soit.

Son regard s'adoucit et elle me fait un gentil sourire en posant sa boisson sur le côté.

- Je suis flatté que tu me fasses confiance à ce point pour me révéler quelque chose de si important dans ta vie. Je tâcherai d'être à la hauteur et de garder le secret.

- Je te remercie « dis-je en baissant la tête, les joues un peu rouges » Je suis désolé. Je n'ai pas été totalement honnête avec toi.

- Il va falloir que tu développes parce que je ne vois pas de quoi tu parles.

- Je parle d'Hero. Hero Fiennes.

First, Reunion [ Tome 1 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant