Chapter 96

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Bonjour/Bonsoir ! 

Dernières partie plus « calme » avant de nouveaux rebondissements, j'espère que vous allez apprécier ! ^^

Oui, il y a encore de la musique, mais vous verrez ça un peu plus loin.

On se retrouve à la fin ! ;)


Elizabeth, sur base des miniatures proposées par l'ordinateur, mais aussi sous les conseils peu avisés des autres, finit par choisir des images inédites qu'ils n'ont jamais vues.

Que personne n'a jamais vu si ce n'est mon cousin et moi-même. Pour la simple et bonne raison que si mon père avait eu vent de ce que je trafiquais avec Klaus à cette période, il m'aurait battue à mort. Littéralement.

Dans la vidéo, nous sommes dans une sorte de bar, qui a des allures modernes, à l'ambiance glauque et aux lumières tamisées. Klaus fait le focus sur une personne, debout sur une échelle, en train de monter des projecteurs à quelques centimètres du plafond. On reconnaît difficilement la personne, dans cette pièce mal éclairée, même si la scène se déroule en plein jour. Pourtant, quand il l'interpelle et qu'elle tourne la tête, tout le monde percute.

— Mais c'est toi ! S'exclame Leif en se tournant dans ma direction.

— Surprise ! Je lance d'une voix sarcastique en levant les yeux au ciel.

— Qu'est-ce que tu fiches là-haut ? Me demande-t-il.

— Chut ! Je lui ordonne. Attends un peu et tu le sauras.

Dans le film, Klaus me distrait.

— Ça va, Hak ?

— Arrête tes conneries, dis-je en revenant à mon ouvrage.

— Comment ça ? Quelles conneries ? Fait-il avec un air goguenard.

— Je ne suis pas spécifiquement intelligente, Klaus, mais je le suis assez pour savoir quand tu me filmes à mon insu. D'où ma supplication : arrête tes conneries. Tu ne vois pas que j'ai besoin d'être concentrée sur ce que je fais ? Si je m'électrocute, tu seras responsable...

— Quoi, ta jambe de bois ne fais pas paratonnerre ? Plaisante-t-il.

— Je vais te faire bouffer le tournevis...

— Hak ! Intervient une autre voix dans la vidéo, plus inquiète. Ne tombe pas, je ne tiens pas à te réanimer devant tout le monde.

Mon cœur reçoit un coup de poignard en reconnaissant la personne. Du coin de l'œil, je m'aperçois que c'est aussi le cas d'Elizabeth qui se tourne vers moi, choquée.

— Je dirais plutôt que ça t'arrangerait bien, Will ! Se moque gentiment Klaus en tournant la caméra vers lui. 

Will, c'est William Lenneers. C'est dingue, le revoir sur ses images me hérisse le poil. D'ordinaire, je me serais délectée des frissons qu'il me procurait systématiquement à son contact. Désormais, je n'ai plus que haine et colère pour lui. Je veux le tuer. Pourquoi je ne lui ai pas fait subir bien pire que de l'effacer numériquement de la surface de la Terre ? J'aurais pu le tuer. J'aurais dû le tuer. Au moins lui couper un doigt ou une oreille.

Je le hais.

Pourtant, sur la caméra, la Hakan d'avant est toute chose juste à le voir. Je veux dire par là que personne ne peut le voir, mais moi, je le sais et je ne peux m'empêcher de noter tous les petits détails qui me permettent de voir à quel point j'ai pu m'enticher de ce type.

Une colocataire irascibleWhere stories live. Discover now