Chapter 76

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Pour cette partie, j'invoque votre indulgence ! 

En effet, j'ai écrit, écrit, écrit... Si bien que je me retrouvais avec plus de 7000 mots.

7000 mots, c'est énorme, même pour moi. Résultat, ce chapter 76 devient le chapter 76 + le 77.

Bon, je vous laisse tout de même plus de la moitié du texte. Il est possible que mon écriture laisse à désirer, mais si j'ai la certitude que la grammaire et l'orthographe est globalement bonne, je suis certaine qu'il y aura plusieurs fautes de frappe ou d'inattention qui trainent, çà et là. 

N'hésitez pas à le faire remarquer gentiment, je me couperai en quatre pour corriger.

Et surtout, bonne lecture !


Évidement ! Quand tout va bien, il faut qu'un grain de sable vienne démonter mon engrenage si parfait. Bordel !

Oui, parfaitement, bordel ! Et je pèse mes mots, alors cessez de vous choquer deux minutes. Plaignez-moi un peu, pour une fois que j'accepte votre pitié !

Tout avait pourtant bien commencé, tout paraissait s'assembler comme un bon puzzle. Tandis que je programmais mes petites connexions sans me prendre la moindre décharge sous les yeux avisés de mon colocataire, Rosie courait sans cesse jusqu'au panneau central pour vérifier que tout fonctionnait comme ça devait. Ils étaient beaux mes interphones, ils étaient efficaces. Je m'étais presque prise d'affection pour eux.

Et puis, la désillusion. Arrivés à cette chambre, vous savez, la fameuse chambre que je partageais avec mon cousin Klaus, tout a déparé. Comme si cette malédiction, qui s'agrippait à moi au point d'égratigner mon agnosticisme, était liée à cette pièce du manoir. Mon assurance en a pris un coup.

Rosie se précipite dans la cuisine, comme d'habitude, demande de détecter les voix dans la pièce pour voir si cela fonctionne, comme d'habitude, je me perds en discours sans queue ni tête pendant un moment pour que le micro me capte de bien, comme d'habitude...

Non, je ne tente pas de remixer une chanson connue de variété française, j'essaye d'analyser l'endroit précis où tout a foiré !

Normalement, si on peut nous entendre dans la cuisine, en revanche, le contraire n'est pas possible. Or, là, j'ai entendu la fille de John rire de mes bêtises. Si ! Je l'ai entendue.

Je me tourne vers mon colocataire qui demeure dans mon dos, me dévisageant : lui aussi a perçu que quelque chose n'allait pas.

— Vous avez effectué un mauvais branchement ? Se renseigne-t-il.

— Non, les branchements n'ont rien à voir, je m'explique. C'est sans doute le programme dans l'ordinateur. Ce que je ne comprends pas, c'est que mon frère a simplement copié puis collé le code. Normalement, ce n'est pas le genre d'anomalie que j'attendais.

— Une anomalie, c'est justement quelque chose à quoi on ne doit pas s'attendre, me chambre-t-il.

— Sauf dans ce cas-ci ! Je m'énerve. D'ailleurs, pourquoi vous restez là ? Vous n'avez pas mieux à faire ?

— Vous voulez que je reste, sinon vous ne regarderiez pas autant mes jambes : vous craigniez que je quitte la pièce.

— Vous êtes agaçant quand vous devinez tout.

Je dis à Rosie qu'elle peut revenir, nous allons passer à la pièce suivante. Je verrai ce problème avec Leif plus tard, pour vérifier ce qui ne va pas. En attendant, autant se concentrer sur mon avancement dans toutes les installations. Je voudrais vraiment terminer aujourd'hui ! Et même si Sherlock ne fait rien de bien précis pour m'assister, je constate que mon efficacité et ma concentration ne sont pas soumises à rude épreuve, c'est même plutôt l'inverse. Je...

Une colocataire irascibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant