80 : Greg

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Quand j'ai ramené Paolina chez elle, je ne m'attendais pas à ce que le retour se passe dans un silence de mort. En fait, je m'attendais plutôt à la voir crier et déblatérer des insultes envers nos amis. Pourtant, rien. Pas même un soupire.

Je l'ai déposé devant chez elle, elle m'a embrassé la joue doucement, avant de descendre de ma voiture pour aller s'enfermer chez elle. Sur le coup, j'avais envie de la rattraper, mais j'ai compris qu'elle avait besoin d'être un peu seule.

Je suis donc rentré, et j'ai passé ma nuit à penser à tout ça.


Bien sûr, je me doutais bien que nos amis n'allaient pas forcément bien réagir. Moi-même j'ai encore du mal à me faire à l'idée. Pourtant, c'est une décision que Paolina a prise et quoi qu'ils en pensent ils se doivent de l'accepter. Après tout, c'est notre histoire, pas la leur.


Dans mon lit je soupire, incapable de m'endormir. Je tourne en rond dans tous les sens en essayant de réfléchir à un moyen d'apaiser les choses, et cela me surprend. D'habitude, c'est plutôt moi qui créer les tensions !

En plus, dans deux jours, Paolina a organisé une soirée pour le réveillon de Noël puisque sa mère et sa sœur rendent visite à ses grands-parents pour l'occasion. J'espère vraiment que tout se passera bien.

Je soupire, toujours pas convaincu, mais je finis par m'effondrer de fatigue et de stress quelques minutes plus tard.

*

Le lendemain matin, je me lève assez décidé. Si j'ai laissé Paolina tranquille hier soir, je ne compte pas lui faire le même cadeau aujourd'hui.

Je me pointe devant chez elle à 10h pile, et je sonne plusieurs fois.


Quand elle vient m'ouvrir toujours endormie dans son pyjama rose en soie, devenue trop petit pour cacher son ventre entièrement, je me surprends à sourire. Puis, après m'avoir observé quelques secondes elle me lance :

-Pourquoi tu sonnes comme un taré ?

-Je voulais te voir.

-Et ça ne pouvait pas attendre plus tard ? Genre après que j'ai fini ma nuit ?

-Non.


Sur cette réponse, j'entre sans même y être invité. Paolina ferme la porte en levant les yeux au ciel, puis va dans la cuisine se servir un jus d'orange.

-Si tu en veux, tu te sers toi-même. Ajoute-elle d'un ton las.


Je soupire, puis je me décide à simplement lui demander :

-Est-ce que ça va ?


Paolina m'observe un instant sans bouger. Je vois qu'elle a comprit que je parlais d'hier soir. C'est à son tour de soupirer et après avoir avalé son verre, elle répond :

-Je ne sais pas vraiment. Sur le coup, ça m'a vexé leur réaction. Mais après, pendant la nuit, j'ai relativisée. Comme j'ai dis, s'ils ne peuvent pas accepter ma décision ou le bébé, alors je ne les oblige à rien. Même si forcément, je serais triste de ne plus les voir.



Je m'approche d'elle pour la prendre tendrement dans mes bras. Elle se laisse faire, et quand je me décale légèrement, je dis en plongeant mes yeux dans les siens :

-Ils ne te laisseront pas tomber. Ils t'aiment, tu sais ? Ils ont juste été un peu sonnés exactement comme moi au début.



Paolina sourit d'un air un peu plus rassuré. Puis, au même moment, la porte d'entrée s'ouvre brusquement, laissant apparaitre Eddy, Rachel et Jenna.

Si je parais complètement choqué de les voir entrer comme si c'était chez eux, Paolina ne semble pas perturbée :

-Vous êtes déjà là ? Je croyais qu'on devait se voir seulement cet après-midi ?

-Ouais, mais y a urgence ! Ajoute Jenna.

-Ah bon ? Demande Paolina paniquée.



On s'approche des autres, quand j'entends Eddy qui ajoute à voix basse :

-J'ai un gros problème avec Dylan. J'ai besoin de vous.


Pour la première fois depuis que je le connais, je ressens dans sa voix une extrême tristesse. Lui qui est toujours joyeux d'habitude... ça doit être vraiment important pour qu'il soit dans cet état.

Paolina prend son ami dans ses bras, et alors, j'entends Eddy fondre en larme. Et comme se rappelant soudainement de ma présence, cette dernière me dit :

-Tu devrais y aller. Ça m'a l'air important, là. Désolée.


Je lui fais signe que je comprends, alors qu'elle s'éloigne avec Eddy en pleurs sur le canapé. Jenna les rejoins, et au moment où Rachel s'apprête à faire de même je l'arrête brusquement par le bras en disant :

-Est-ce que je peux te parler deux minutes ? Ce ne sera pas long.


Elle hésite, mais me suit rapidement sur le pas de la porte avant de demander :

-Que se passe-t-il ?

-Tu peux te libérer cet après-midi ? J'aurais besoin de ton aide.

-Mon aide ? Pourquoi faire ?

-Et bien... j'aimerais faire un cadeau de Noël pour Paolina, mais bon... je ne suis pas doué pour tout ça. Et toi, tu la connais tellement bien. Tu veux bien m'aider ? Dis-je assez gêné.


Rachel sourit, et retient de s'esclaffer. Je sais bien que cela ne me ressemble pas, mais c'est Paolina. A croire que cette fille me rend tel un ours en peluche. Et je ne sais pas vraiment si j'aime ça ou pas.

-D'accord, je vais t'aider. Passe me prendre ici vers 15h. Je trouverais une excuse.


Je souris, puis alors qu'elle retourne à l'intérieur je me dirige vers la voiture.

J'ai vraiment hâte de voir ce que cette soirée de Noël va donner.

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Coucou mes petits agneaux tout doux ! Comment allez vous ?

Pour ma part, je suis clouée au lit avec une toux et le nez qui coule (bref, je vous passe les détails). Et du coup j'ai avancé d'écrire rien que pour vous, parce que je vous love bien entendu ! ;p

Si je poste aujourd'hui, c'est pour vous remercier  des gentils messages et commentaires que j'ai reçu cette semaine qui m'ont beaucoup touché ! Tellement que ça m'a donné envie d'écrire pour publier plus vite ! Donc voilà ! Et nous vous en faite pas, vous aurez un chapitre aussi ce week-end :) 

Vous êtes au top, je vous love tellement si vous saviez <3

#Erin

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