Chapitre 22

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IMPORTANT

A partir de la fin ce chapitre, Vène devient Jarem. Pour des raisons qui me sont propres, il a changé de prénom en cours de route xD
(Comme je l'ai dit au début de l'histoire, je ne poste sur Wattpad qu'un premier jet, volontairement non corrigé, donc avec d'éventuelles incohérences et fautes, c'est pourquoi vous avez droit à ce changement soudain haha)

Sur ce, je vous laisse avec l'histoire, n'hésitez pas à me faire part de vos avis et ressentis en commentaires (même si c'est pour me dire que vous voudriez faire subir les pires atrocités à Siène xD), ça me fait toujours plaisir et ça me permet de voir ce qui fonctionne ou pas dans l'histoire :)


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Quand je reprends mes esprits, je tremble, j'ai froid et ma tête me fait souffrir. Je suis étendue sur un sol humide et dur. Autour de moi, tout est sombre. Seule la lumière passant par une minuscule fenêtre en haut d'un mur me permet de discerner les éléments de la pièce dans laquelle je me trouve. Je me redresse en position assise et la tête me tourne légèrement pendant quelques secondes.

Comment me suis-je retrouvée là ? Et où suis-je d'ailleurs ?

Une grande étagère pleine de pots en verre contenant des pâtes, du riz, des lentilles, de la farine et du sucre. Un vieux fauteuil en lambeaux. Le... le coffre renfermant mes vêtements d'hiver. Je suis... dans la cave ? Je passe une main sur mon visage en inspirant profondément, puis ferme les yeux. Oui... ça y est, je me rappelle maintenant. La pilule que j'ai prise, Vène qui est sorti de ses gonds, moi me cognant contre ma table de chevet. Je porte de nouveau mes doigts à mon visage à l'endroit en question. Ma joue est râpeuse au niveau des sillons secs laissés par mon sang et je sens une plaie douloureuse sur mon front.

J'ai faim. J'ai froid. Je me mets à pleurer.

Recroquevillée dans mon coin de la pièce, je me questionne. Est-ce vraiment ça, la vie ? Est-ce une succession d'événements tous plus horribles et déprimants les uns que les autres ? Comme si plus on vieillissait, plus les journées devenaient difficiles. Pourquoi tout est-il si compliqué ?

Des larmes dévalent mes joues et des sanglots remontent dans ma gorge. Toujours plus. Je ne suis qu'une loque. Une loque affamée, assoiffée et désespérée. Je ne sais même pas depuis combien de temps je croupis dans cette cave.

Continuer ainsi vaut-il vraiment le coup ? En ai-je encore seulement la force ?

Des clés cliquètent dans le verrou de la porte en fer à ce moment-là, me sortant de mes pensées. La peur s'insinue de nouveau en moi. Est-ce Siène qui revient chercher son dû ? Je ne veux plus le voir. Plus jamais. Je n'en peux plus...

Heureusement, ce n'est pas son visage incroyablement lisse et ses yeux d'un bleu glacial que je rencontre quand le battant s'ouvre, mais une silhouette élancée terminée par un chignon. Alghéna. La seule bouée empêchant mon naufrage.

— Madame ? m'interpelle-t-elle en me cherchant du regard dans l'obscurité ambiante.

— Je... je suis là, lui réponds-je d'une petite voix éraillée.

Ma gouvernante me voit enfin et vient à ma rencontre. Lentement, comme doit se déplacer une femme. Une fois devant moi, elle s'accroupit et pose une main sur mon front avant de pousser un soupir de soulagement. Je l'interroge du regard.

— Malgré les apparences, vous êtes robuste, madame. Vous n'avez pas de fièvre. Venez, dit-elle, nous devons vous préparer.

— Me préparer ?

Tu seras la MortWhere stories live. Discover now