Le combat commence, PdV Lililan

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-"Lil?"
-"Oui, Alois?"

Je le regardai, intriguée. Son ton avait changé.

-"Je... Ciel ne voulait pas que je te le dise mais... J'aimerais te le dire pour que tu saches...", commença Alois en prennant ma main.
-"Je t'écoute?", répondis-je nerveusement.
-"Tu sais que j'ai passé un pacte avec Claude... Quand Ciel m'a rammené dans notre dimension après le bal d'Halloween, je ne suis pas retourné chez moi. Je... Je ne le pouvais juste pas. Savoir qu'il allait me trahir et me tuer... Je suis donc resté chez Ciel depuis. Il m'avait prévenu que je risquais des représailles de sa part, puisque je brisais les conditions du contrat, mais j'ai quand-même décidé de tenter le coup...", expliqua-t-il.
-"Donc... Ça veut dire que tu pourrais mourir à tout moment?", complétai-je en le regardant.
-"Ciel et Sebastian s'occupent de garder le manoir. Mais... Je voulais juste te mettre au courant, au cas-où un imprévu..."

J'étais sonnée. Mais, d'un autre côté, je m'y attendais un peu. Le fait que Claude n'aie jamais été mentionné depuis mon arrivé m'intriguais, mais je l'avais balayé. Je me réfugiais dans ses bras et soupirai longuement.

-"M'en veux-tu, Lil?", me questionna Alois.
-"Non, pourquoi?"
-"Tu es triste..."
-"Je suis triste, mais pas à cause de ça. À cause que cet enfoiré pourrait encore te faire du mal.", expliquai-je avec dédain.

Il me serra rapidement et déposa un baiser sur ma tête.

-"Je t'aime Lil."
-"Moi aussi, Alois."
-"Est-ce qu'on est toujours un couple? On a pas pu en discuter depuis que tu es revenue..."
-"Bien sûr, Bébé Banane!", répondis-je en riant.
-"Arrête de m'appeller Bébé Banane! Je ne suis pas une Banane! Je suis ton fiancé!", protesta Alois en boudant.

Je me redressai et déposai un baissr sur ses lèvres.

-"Hé hé! Tu sais que je ne fais que te taquiner-", débutai-je avant d'être interrompue par un autre baiser, plus long cette fois.

Soudain, une exlosion retentit. Nous nous séparâmes et écoutèrent.

-"Mais, qu'est-ce qui-"
-"Lil...", me coupa Alois en mettant une main sur ma bouche. "Va te cacher."
-"Mmmmph!!!"

Je tentais d'enlever sa main, mais il ne fit que resserrer sa prise.

-"Ne fait pas de bruit! Ce n'est sûrement pas Sebastian, et tout le monde croit que le manoir est abandonné depuis des mois!", répliqua-t-il à mes plaintes étouffées.

J'arrêtai de me débattre et restai immobile. Alois enleva sa main et tira la langue.

-"Est-ce que j'ai le contrat?", demanda-t-il en me la montrant.

Je pâlis d'un coup et hocha vivement la tête.

-"Merde.", jura-t-il pour l'une des rares fois.

La porte se fracassa et Ciel apparût dans l'encadrement.

-"Trancy, je crois que tu sais déjà ce qu'il se passe?"
-"Bon sang, Ciel!!! Entre pas comme ça, je croyais qu'on était cuits!", répliquai-je énervée.
-"Désolé, j'ai juste voulu m'assurer que vous étiez idemnes."
-"Oui, je sais ce qu'il se passe. Mon majordome n'est pas venu seul.", répondit Alois en prenant l'épée qui était cachée sous son lit.
-"Depuis quand caches-tu une épée sous ton lit?!", m'exclamai-je.
-"Bah... Une précaution! T'as pas d'armes?!"

Je sortis mes deux dagues de mes manches.

-"Tu caches des armes sur toi?", demanda Alois avec sarcasme.
-"Bah... Une précaution!", rétorquai-je avec le même sarcasme.
-"Sebastian n'est toujours pas revennu. Il va falloir se débrouiller seuls, pour l'instant.", nous informa Ciel.
-"Tu peux pas le rappliquer illico?", demandai-je.
-"Oui mais il vaut mieux attendre... Je... C'est compliqué..."
-"D'où attaquent-ils?", questionna Alois.

Ciel ferma ses yeux, et les ouvris quelques secondes après. Ils brillaient comme de la braise. C'était un peu effrayant.

-"De tout les côtés.", annonça-t-il, dévoilant ses crocs.

J'avalai nerveusement. Une bataille commençai.

Les fenêtres de notre chambre se cassèrent en milles morceaux.

-"AHHHH!", hurlai-je en me protégeant le visage.

J'attendis quelques instants puis ouvris mes yeux, serrant les manches de mes dagues. Devant nous se tenait les triplets. Ils avaient chacun une lance à la main. Nous nous évaluâmes du regard, en attendant qui donnerait la première attaque.

-"Donnez-nous maître Trancy.", parla un des triplets.
-"Parce que tu penses qu'on abandonnera si facilement?!", répliquai-je avec haine.

*SHLAC!!!*

Méfiance ou Confiance?Where stories live. Discover now