Chapitre 67 : Cry me a River

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PDV RILLEY :

Je m'étire tout en ouvrant difficilement les yeux. Les rayons du soleil éclair légèrement la pièce. J'ai passé la nuit entière dans le mirador, cependant, contrairement aux autres fois, j'y avais dormi. 

Je prends quelques secondes afin d'émerger car fallait bien l'admettre, j'avais plusieurs heures de sommeil à rattraper. Je ne comptais plus mes nuits blanche depuis qu'on était arrivé à la prison. Je souffle avant de me redresser et de faire face au paysage qui se tient en face de moi. L'air était frais, mais je m'y habituais. A force de dormir à l'extérieur, ça me faisait quasiment plus rien en fait. Je frissonne tout de même. Je souris en voyant le tee-shirt de Daryl posé à mes cotés. Je ne lui avait toujours pas rendu et pour être franche, j'avais un peu honte. Ca faisait tellement guimauve... J'attrape la veste que Daryl m'avait offert pour Noël avant de m'allumer une clope. Je pars m'assoir à la rambarde du mirador et y passe mes jambes afin de les laisser pendre dans le vide. Il ne doit pas être tard. J'entends des pas qui grimpe le long de l'échelle. Et merde...

 Et merde

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Déjà ? 

Je tire une seconde taf tout en balançant mes jambes dans le vide. J'aime cette sensation d'apesanteur. Les pas se dirigent vers moi pour ensuite s'arrêter dans mon dos. J'entends une légère respiration. Une main vient se poser sur mon épaule. Carole s'assit à mes côtés avant de m'offrir une tasse de café. Comme à son habitude elle affiche un sourire doux et presque contagieux. Je la remercie d'un petit sourire car même si j'ai bien dormi j'me sens encore bien crevé. Évidemment, mon état n'échappe pas à Carole.

Carole : " Tu devrais apprendre à délester un peu plus Rilley." Me conseille t-elle.

Je sais qu'elle cherche à m'aider mais c'est plus fort que moi. J'aime tout contrôler et encore plus depuis qu'il s'agit de nos vies. Car oui, il fallait bien se l'avouer. Au moindre faux pas on pouvait tous y passer. Je tenais trop à tout ces gens, je ne pouvais rien laisser au hasard. Je sentais que je commençais à atteindre mes limites mais je sentais également que je pouvais les repousser encore un peu plus.

Moi : " T'inquiètes pas pour moi, j'suis une grande fille."

Elle me regarde sans perdre son sourire. Je sens qu'elle attend quelque chose.

Moi : " Et toi ça va ?"

Carole : " Oui mais j'en ai marre d'être enfermé."

Moi : " C'est dangereux de sortir."

Carole : " Tu peux m'emmener chasser avec toi aujourd'hui ? " Me demande t-elle, d'un ton mielleux. 

Je suis assez surprise par sa demande. C'est bien la première fois qu'elle veut aller chasser avec moi.

Moi : " Mais j'avais pas vraiment prévu d'y aller. "

Carole :" Oh aller Rilley. " Me supplie t-elle.

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