Chapitre 7 : Don't tell me

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PDV Daryl

Merle planait déjà depuis un bon moment. Je lui avais ramené une assiette, il mangera sûrement une fois qu'il aura émergé. Putain, même en pleine apocalypse il trouvait encore le moyen de se défoncer. Je le laissais pioncer, il aurait d'ailleurs fallut que je fasse pareil, mais j'y arrive pas. 

Je me prenais trop la tête. Rick nous avait demandé de passer une tente pour Riley, putain il avait fallut que Merle n'en fasse qu'à sa tête, une fois encore. Je me demandais où elle dormait en ce moment? Peut-être le camping-car du vieux? Non, vu comment elle repousse les gens au moindre contact, ça m'étonnerais. Je continuais de réfléchir tout en fixant ma tente. Je me sentais mal. Je dormais même pas dedans en plus... 

Moi: "Et merde!" M'exclamais-je avant de me relever pour partir à sa recherche. 

Le shérif nous avait bien fait comprendre de pas trop s'approcher de sa soeur, pff, elle me faisait pas peur. Elle m'avait prit en joug plusieurs fois et pourtant elle n'avait jamais tiré, donc pas de quoi m'inquiéter. Je marche tranquille. J'passe à travers les tentes éparpillées un peu partout. Je viens de finir de faire le tour, pas de trace d'elle. Après tout, qu'est ce que je m'en tape! 

En me retournant, j'entends un craquement un peu plus loin dans la forêt. Si elle s'est posé quelque part, c'est évident que c'est loin des autres, finis-je par percuter. Je m'avance, lentement, mais j'vois rien. Je fais demi-tour, je continu à regarder un peu partout, quand quelque chose me frappe l'arrière du crâne. 

Moi: "Putain!" Criais-je. 

Je regarde autour de moi en levant encore plus mon arbalète pour faire face à la menace, mais y a rien. Je me gratte l'arrière de la tête, putain ça fait mal. Un deuxième projectile me fait gueuler. Puis j'entends un rire. Je lève la tête, et j'la vois. Quelle conne! 

Moi: "Et ça t'fais marrer hein?!!" M'énervais-je un peu plus que je ne l'étais en réalité. 

La voir au-dessus de ma tête, affichant un air de gamine joueuse me faisait en fait sourire intérieurement. Sûr qu'elle devait pas se faire chier pendant cette apocalypse elle. 

Rilley: "Je t'avoue que c'était trop tentant." Me dit-elle en souriant. 

Je crois que je l'avais pas encore vu sourire, à croire qu'elle se trouvait dans son élément, seule ici, en haut de cet arbre. 

Moi: "Descends d'là, tu f'ra moins la maligne." 

Rilley: "Oh ! le chasseur s'énerve. Bah va-y, viens me faire descendre si t'a pas peur." Me défia t-elle. 

J'étais un très bon traqueur, chasseur tout ce qu'on voulait, mais un piètre grimpeur. J'avais une chance sur deux de me vautrer, et j'en avais pas l'envie. 

Rilley: "Ben quoi, t'a le vertige?" 

Moi: "J'suis pas bon grimpeur!" 

Rilley: "Tant mieux, au moins, j'suis sûre d'être tranquille." Répondit-elle en remettant ses jambes à pendre dans le vide. 

Je continuais de l'observer tandis qu'elle s'allumait une clope. Putain, j'en mourrais d'envie. Juste ma dose de nicotine, je serais sans doute plus détendu ensuite. Je tourne sur moi-même, cherchant un moyen pour grimper facilement afin de lui en taxer une, mais j'ai vraiment pas envie de courir le risque de monter. 

Rilley: "Tu comptes rester là toute la nuit?" Me demanda t-elle du haut de son perchoir. 

Ah c'est sûr qu'elle devait se sentir en position de force comme ça. Bordel, la voir fumer tranquillement ça me rendait malade. 

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