Chapitre 65 : Optimistique moi

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PDV RILLEY

J'avais pas eus d'autres choix que de me mêler aux autres pour l'échange des cadeaux. Maggie et Glenn dansaient au milieu de la salle commune. Je les trouvais tellement mignon tous les deux. C'est dingue de se dire que ce couple s'était formé en pleine apocalypse. Je les observe, adossé contre un mur, tout en souriant. 

Jason : " Ils sont beaux." Me dit-il en se posant à mes cotés. 

Je me contente de hocher la tête pour lui répondre. Oui, ils sont adorable. J'aurais presque pu les envier. 

Jason : " Tu es magnifique." Murmure t-il. 

Je me retourne pour le remercier d'un simple sourire. Je croise le regard de Daryl. Il me fixe du coin de l'oeil, s'il pense être discret c'est raté. Je me rends bien compte que c'est de plus en plus tendu entre nous, et pour être honnête, rester seule dans une pièce avec lui devenait compliqué. Putain, je crevais d'envie de lui sauter dessus, mais bordel Rilley reprends toi. Tu peux pas te permettre de t'attacher comme ça à lui, comme tout le monde il finira par disparaître de ta vie et tu souffrira encore plus. Comme l'avait confié mon frère au Docteur Jenner au tout début de cette merde, ce n'était qu'une simple question de temps avant de perdre tout ceux auxquels nous tenions. Oui, dit comme ça, c'est horrible, malheureusement, c'est la triste réalité. 

Le jeune couple finit par se séparer. Maggie me lance un divin sourire avant d'annoncer le moment des cadeaux. Pour mon plus grand bonheur, Carl saute de joie dans tous les sens. Michonne qui n'était pas présente lors du tirage avait finit par comprendre ce que nous faisions, et à ma plus grande surprise, elle avait joué le jeu en offrant des BD à Carl. Mon neveu était fan de Marvel. Là il avait de quoi lire pour un petit moment... 

Tout le monde s'offrait donc ses cadeaux. J'étais discrètement monté dans ma cellule afin de prendre celui de Daryl, mais j'étais pas chaude pour aller vers lui. Je sentais que ça attiserait encore plus son besoin de comprendre mon comportement distant. Pff, mais quelle conne. En même temps il devait se sentir mal. Je l'avais limite utiliser pour faire sortir ma rage. J'avais vraiment été nul avec lui. Je m'accroupis devant mon lit et en sors un long carton dans lequel j'avais pris soin de cacher les magnifiques carreaux ainsi que la paire de mitaines en cuir que j'avais trouvés. Je regarde bêtement le carton, les mains posés sur mes genoux. J'me sens incapable de descendre en bas et d'affronter son regard. J'entendais les rires des autres jusque dans ma cellule. Je souriais niaisement devant tout ce bonheur. 

Putain, après tout ce qu'on avait traversé, on était là, à rire et à faire la fête et ce, malgré ce qui nous attendait par la suite avec ce Gouverneur. Mais comme mon frère l'avait dit, il fallait qu'on oublie tout ça, au moins le temps d'une soirée ça nous ferait le plus grand bien. Je repensais également à T-Dog qui n'était plus parmi nous. Alors que j'aurais tellement aimé qu'il puisse ressentir et vivre ce bonheur... Je souffle tout en voulant replacer mes cheveux, seulement j'oublie que j'ai une natte. Je secoue la tête. Maggie était très convaincante quand elle le voulait. Non mais franchement, moi avec une robe, une tresse et même du maquillage. Oui, sur ce coup là, elle n'y avait pas été de mains morte la petite Greene.

Des pas me sortent de mes pensées. Je soulève le carton et quand je me retourne je fais face à Daryl. Il a un sac dans les mains. Tout comme moi il n'avait sans doute pas envie de faire l'échange de cadeau devant tout le monde, et franchement, je l'en remerciais intérieurement. J'avais pas envie d'affronter les regards suspicieux de Maggie et de Glenn sur nous. Merle aussi en aurait rajouter une couche. Connaissant l'aîné, il aurait pas lésiné sur les détails en plus. 

Daryl : " Tiens." Me dit-il en me tendant le sac en toile. 

Je lève les yeux pour croiser son regard et lui tends également ce que j'ai dans les mains. Je m'assis sur le lit et tapote la place à coté de moi afin qu'il me rejoigne. Après tout on est adulte. On peut quand même rester assis l'un à coté de l'autre sans forcément se sauter dessus. J'suis pas une putain de nympho. Oh ça non ! J'suis pas comme ma mère ! 

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