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Chapitre 52 : California

PDV RILLEY: 

Je continuais de braquer mon arme sur la bande de rigolos qui me faisait face. Putain, combien y avait-il de chances pour qu'on tombe sur des survivants dans cette prison ? Non mais décidemment, la malchance nous suivait partout. J'peux même pas me retourner pour voir l'état de Hershel, mais à entendre les pleurs de Maggie, j'me doute que ça va pas fort. Putain, tout venait de dérailler en une fraction de seconde. Les rôdeurs continuaient de grogner derrière la porte, Hershel venait de se faire mordre et se retrouvait maintenant avec une jambe en moins, et on avait cinq taulards en face de nous, dont un qui pointait son flingue sur moi. Et à son regard, le dénommé Tomas n'avait pas l'air d'être un enfant de coeur, moi j'vous l'dit. 

Axel : " Y a eut une émeute, j'avais jamais vu ça de ma vie. Les mecs devenaient fou."

Tomas : " Ouais, ils sont devenus cannibale, mais quelque chose me dit que tu sais quelque chose qu'ont ignore ma jolie." Me dit-il tout en se passant la langue sur les lèvres. 

Beurk, ce mec avait tout du parfait psychopathe doublé du meurtrier. Je le sentais d'ici. Mais visiblement il savait pas à qui il avait à faire. 

Moi : " Un conseil, arrête de m'appeler ma jolie si tu veux pas finir avec un deuxième trous de bal, ensuite juste pour info les gars, on est pleine apocalypse." 

Axel : " Ah elle a de l'humour en plus." Rigole ce dernier. 

Je lui lance mon regard le plus noir. Axel baisse les yeux et perds son sourire. Les trois autres ne bougent pas et pour tout dire, ils ne me semble pas vraiment dangereux, tout comme Axel. En revanche, je n'avais aucune confiance en Tomas. Ce type avait quelque chose de très mauvais dans le regard. Tomas continu de me fixer des ses yeux sombres, mais je m'abaisse pas. J'vais lui faire comprendre qu'il me fait pas peur. 

J'entends Rick et Glenn poser Hershel sur un chariot. Les râles des morts commencent à me donner la migraine. On se trouvait dans une impasse, et il était hors de question de perdre plus de temps avec ces enfoirés de taulards. 

Moi : " Rick ? " L'interrogeais-je sans lâcher Tomas des yeux. 

Rick : " Non, attends." 

Il s'avance jusqu'à nous et pointe lui aussi son Beretta en direction des prisonniers. A présent, on était à trois contre un, donc qu'est ce qu'il comptait faire le guignol ?  

Rick : " On a un blessé, des rôdeurs au fesses donc on pas l'temps pour se faire la guerre." 

Tomas : " Alors barrez vous." 

Rick : " Non, on a nettoyé la prison, c'est nous qu'avons fait tout le boulot, c'est vous qui allez partir." 

Tomas : " J'vois pas pourquoi, on était là avant."

Moi : "Et ben bonne nouvelle les gars, vous êtes officiellement gracié par l'état de Géorgie." 

Axel : " C'est vrai, on est vraiment libre ?" 

Tomas : " Vous êtes en train de nous la faire à l'envers." 

Moi : " Ben quoi, t'es pas content d'être libre? "

Big : " J'vais pouvoir aller retrouver ma mère, j'ai pas eu de ses nouvelles depuis l'émeute." 

Oh là là, ils commençaient sérieusement à tous me casser les couilles là. Ca n'avançait à rien, et Hershel se vidait de son sang juste derrière nous, avec une Maggie en pleurs.