Chapitre 30C:Vie de réfugiée politique

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Les Sombraliens de Lancovia vivent tous ensemble dans un compund particulier,autour d'un ambassadeur qui n'est même pas humain puisqu'il s'agit d'un petit elfe vert.L'un des plus grands mystères de la politique.

J'ai donc découvert la vie dans les camp de réfugiés,et c'était le meilleur que je pouvais souhaiter.Il existait plusieurs communautés étrangères en Lancovia,sauf des equestriens (des poneys),et des vampires.L'absence de ces deux espèces ne me dérangeait pas le moins du monde,on peut très bien se passer des vampires et des poneys.En revanche on peut pas se passer des sombraliens.

Il était désormais évident que je souffrais de la peur d'être abandonné par mon peuple mais c'était inutile puisque je l'étais déjà.Après la mort de ma famille,on m'a livré à des hommes qui par simple jeu m'ont pris de force ma princière virginité.C'est pour cette raison que lorsqu'un homme m'approchait j'avais toujours cet air inquiet.

-Oh non,je chouinais même intérieurement.

Mais au maximum les êtres les plus en manque passaient pas plus que quelques secondes à me reluquer.Lors des périodes de disettes les hommes cherchent des femmes plus en chair et on ne peut pas dire que cela soit mon cas.

-Tenez,c'est pour vous sécher,déclara un homme en blouse blanche à l'entrée de mon trou en me plaquant une serviette d'un vert médicamenteux.

Un éclair étrangement brillant traversait les yeux de l'homme,que j'identifiais comme une Cigo du pays des jouets.Il semblait être furieux contre mon peuple et je ne le comprenais pas,nous n'avons pas de frontière,nous sommes séparés par le Royaume des Elfes et la forêt des Yislets.

Il semblait avoir remplacé la raison par une jalousie étrange.Comment peut-on être jaloux d'une personne qui parmi les deux ou trois milliards de filles sur Ankarka attire tous les malheurs de l'univers?Alors que lui devait chasser les femmes depuis l'adolescence comme moi je chasse le giber à main nues en les tuant à petit feu comme je ne peux pas faire autrement.Je suis obligée de torturer.Et c'est ce qui me vaut de l'être à mon tour.

On me fit couler un bain.Et mes larmes coulèrent aussi.

-Ne pleurez pas,je suis sincèrement désolé,fit l'homme,j'ai cru que vous vouliez...

Il était désemparé et moi je n'eus qu'à m'excuser en sanglotant comme une enfant qui avait perdu sa peluche.Meurtri de me voir ainsi,il caressa ma joue humide du bout des doigts et de stupeur je basculai dans l'eau froide.J'avais un visage rouge pivoine et l'eau froide durcissait le contraste.

Se pouvait-il qu'il me trouva à mon goût finalement?Cette possibilité fut balayée lorsqu'il ferma la porte.Ne portant rien sous ma nuisette élimée,gracieuse et démunie,et mon tourment décupla lorsque la rouille tapissant le fond de la baignoire agressa ma peau démunie.Après cette découverte choquante,j'ondulais sur mes hanches pour faire partir la crasse,en regardant avec ce même air de biche épouvantée qui ne m'avait jamais quitté depuis mon départ de Mingovia.Cette salle de bains en gros murs beiges couverts de traces de peinture rouge qu'on avait hissés à la hâte.On faisait la queue pour cette salle de bain où on faisait un peu ce qu'on voulait.Tu veux ken tu ken.Je baillai longuement puis m'endormit dans cet étrange endroit.La baignoire était un carré rouillé et le mur contre lequel elle s'appuyait était assez bas pour qu'on puisse regarder mon corps nu de haut.

Quelques heures plus tard,des femmes choquées me demandèrent comment je pourrais m'endormir ainsi alors que même dans leurs tentes elles n'arrivaient pas à fermer l'oeil"rire".

-Vous n'avez pas sommeil?

-La marchande de sommeil est décidément bien éloigné de notre camp même quand notre corps éprouve de la fatigue.

Les bourgeons de la Haine [Between shades of gray fanfic]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant