Never Say Never

Chapitre 56 : Je suis dans l'incapacité de me contrôler

Mon excitation est certainement la plus intense que je n'ai jamais connu et la sienne est clairement la première qui me montre à quel point je lui fais envie. Une part de moi est satisfaite et soulager de savoir que je suis la source de son érection surprenante et d'une autre je suis terrifiée.

- Bodel Lily ! Ne fait pas ça j'ai déjà du mal à me contrôler là.

Il se recule suffisamment pour reprendre un minimum de contenance mais certainement pas assez pour qu'il se maitrise totalement. Sa main qui a déjà entamé sa descente continue son avancer pour cette fois-ci s'insérer dans mon jean. Je grogne une nouvelle fois. Je ne peux plus attendre je suis sur le point d'exploser et il le sait. Sa voix est rauque et pleine d'envie. Ses lèvres se collent à nouveau sur les miennes.

Il fait exprès de ne pas aller au bout de son acte laissant ma frustration me gagner. Je le supplie dans un souffle qui en dit long sur mon état. Je peux sentir son sourire se former sur ses lèvres pressées contre ma peau brulante. Je suis tellement fiévreuse que je me demande comment il fait pour ne pas se burler à mon contact.

- J'espère que je te fais souffrir autant que tu me fais souffrir, car sache que c'est ce que je ressens en permanence quand tu es dans la même pièce que moi et que je ne peux pas te toucher.

Je crois bien qu'il veut ma mort. Sa façon de me parler au corps-à-corps comme il le fait supprime la totalité de contrôle que j'ai sur mes pulsions. Je suis sûr le point d'avoir un orgasme alors même qu'il m'est à peine touché. Je ne me sens pas dans la capacité de le lui dire avec des mots alors je me dandine sur place pour lui faire comprendre combien je suis prête. Je trouve ça déjà suffisamment humiliant d'être dans un état pareil face à lui.

- Lily !

Sa main passe avec une facilité déconcertante de sous mon jeans à dans ma culotte qui me paraît tout d'un coup être un vêtement trop encombrant pour être porté. Au contact de sa main sur la partie la plus intime de mon anatomie je l'entant sifflet.

- Putain.

Ma main posée sur sa poitrine m'indique que son coeur est sur le point de faire un arrêt tellement ses battements sont rapides. De ses doigts je peux instantanément sentir qu'il a de l'expérience. Il est agile, direct et tombe incroyablement juste pour me faire vibrer en l'espace de quelques secondes. Tout mon corps vibre, ma vision se trouve et ma respiration se coupe.

Je lâche totalement prise quand une source de chaleur envahit tout mon corps.

...

Dans ma chambre d'hôtel, allongé sur mon lit, je me sens encore totalement chamboulé par ce qui vient de ce passer il n'y a même pas une heure. Après notre échange au corps-à-corps parfait entre Lucas et moi, nous nous sommes séparés comme si rien n'était. Nous n'avons pas le droit de nous voir.

Maintenant remise de mes émotions, je me prépare pour la soirée. Je n'ai pas de tenue spéciale pour ça mais j'ai une robe de couleur bordeaux cintrée à la taille avec un décolleté en V plongeant devant et dernière laissant paraître plus de peau que je n'ai l'habitude de laisser voir. La jupe est très fluide et m'arrive jusqu'en bas des jambes. Je ne l'ai jamais porté, j'ignore si celle-ci me va mais je n'ai rien d'autre à me mettre. Il faut dire qu'en venant ici j'étais très loin d'imaginer suivre se parcours. Je n'ai pas beaucoup de vêtement avec moi car je n'ai pas de chez moi. Juste un sac à dos et deux valises.

Après une bonne douche, un maquillage express et une queue-de-cheval je suis prête à y aller. La fête se déroule dans la salle d'évènement situé au premier étage de l'hôtel. Je trouve ça super qu'ils aient organisé ça ici, il est déjà tard et comme ça si je m'ennuie ou que je ne me sens pas à ma place, il me suffira de monter quelques étages pour regagner ma chambre.

Je parcours le long couloir de mon étage puis je décents quatre étages et entame un nouveau couloir avec beaucoup trop de portes à mon goût. J'avance sans entendre la musique de la soirée pour me diriger mais la sonnerie de mon téléphone m'interpelle. Je suis toute seule dans le couloir et toutes les portes sont fermés.

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Inconnu:

Lily,

la fête se déroule au deuxième étages au numéro 48.

A tout de suite.

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Tiens bizarre, pourquoi je ne connais pas ce numéro ? Je suis à la porte 41 donc pas très loin. J'avance et m'arrête à la soit disant bonne porte. Je n'entends absolument rien à travers... c'est curieux. J'ouvre la porte doucement et entre dans la pièce. Je me retrouve dans une petite pièce qui fait office de placard. La lumière blanche est aveuglante. Trois murs sur les quatre sont recouvert d'étagères de linges de maison, serviettes de bain, draps plats, draps housses, couettes, coussins... Je me retourne et la porte du placard claque me faisant bondir de peur. Je ne suis pas loin de l'arrêt cardiaque là. Il me faut une bonne minute pour me remettre de mes émotions. J'ai du me tromper d'étage où c'est dans le message qu'il y a une erreur Je regarde une dernière fois autour de moi et une grande enveloppe marron avec mon prénom dessus me tape dans l'il. Qu'est-ce que c'est que ça ? Je me précipite pour l'ouvrir sans la moindre délicatesse. Je suis horriblement surprise de voir une photo de Lucas passant par une porte le regard sombre et le visage dépourvu d'émotion une main sur la bouche. Cette photo a été prise tout à l'heure à la fin du concert. Je reconnais le lieu, le moment et l'homme. Je place ma main sur mes lèvres quand je réalise que Lucas sortait de la pièce où nous étions enfermés tous les deux.

Je replonge ma main dans l'enveloppe et en sort une deuxième photo. Cette fois-ci, c'est moi passant par la même porte que Lucas quelques secondes après. Contrairement à lui, on peut lire sur mon visage tout se qui venait de se passer entre nous. J'ai les joues rouges à la limite de l'imaginable et les cheveux complètement en bataille. Le regard et l'expression d'une fille qui est à la fois heureuse, paniquée et perdu. Je n'arrive pas à le croire.

Après un petit moment à me regarder je comprends ce que signifient ces deux photos. Quelqu'un nous a surpris et en à profiter pour immortaliser ça comme preuve de notre infraction. Nous avons été suivi, espionné et surpris par un ou une inconnue. Est-ce une blague ? Je me dirige vers la porte les photos dans mes mains afin de regagner ma chambre et tirer tout ça au clair. Mais au moment de l'ouvrir, rien ne se passe. La porte est coincée.