Chapitre 17: Je suis impressionnée par ce qu'il dégage

127 18 0
                                    

La journée se termine enfin il est 18h00 et je suis exténuée. Le stresse de la journée qui me maintenait en forme est enfin redescendu. Du coup toute la pression se relâche et mes muscles se détendent. Je suis soulagée. Je rentre dans mon chez moi temporaire complétement vidé. Je ne sais pas d'où Jess tien toute cette énergie. Après le repas elle n'e s'est pas arrêté une seconde. Elle ma fait visiter les locaux de haut en bas. Grâce à elle je sais enfin à quoi ressemble un vrai studio d'enregistrement. Je n'ai pas tout retenue mais j'ai compris la plupart des choses. Elle en a profité pour me présenter à tout le monde. Je ne crois pas avoir rencontré autant de personne de tout ma vie. Je n'ai pas eu le temps de lire mon contrat et Jessica a pu voir avec Pénélope pour décaler à demain. Ca commence bien dès la première journée je ne rends pas les premiers devoirs qu'on m'a demandé. Heureusement elle a acceptée si je lui rends demain matin sans faute.

Je suis de retour à l'hôtel. Il fait bon dehors je suis fatiguée mais après une journée dans un bâtiment où les fenêtres ce fond rare, je ne ressens pas l'envie de rester enfermé dans ma chambre. J'attrape mon appareil photo, le mien cette fois-ci celui qui m'accompagne partout et je fonce à la plage marcher un peu dans le sable, je peux enfin m'assoir pour regarder les vagues. Une image de carte postale, c'est un paradis. Le sable est chaud, il caresse mes orteils le vent souffle et dégage mes cheveux les faisant voler vers le ciel et cette odeur d'eau salée que je connais peut mais que j'adore. Pour rien au monde je ne bougerais de place cette dans l'immédiat.

Je regarde l'horizon, mais aussi par moments à gauche et à droite. Je laisse le temps s'écouler, la assise tranquille sur ce sable blanc quand tout d'un coup j'ai cette impression d'être observé. Je sais que quand on est fatiguée il est possible d'avoir des hallucinations, mais la sensation est la et me donne des frissons. Je tourne la tête légèrement sûr ma gauche pausant mon menton sur mon épaule et regarde furtivement derrière moi. C'est à une vitesse inexplicable que mon corps se raidis. Je me retourne face à la mer choqué. Il est là ! Lucas est là, appuyé contre le murer derrière moi et il me regarde. Ca n'a durée qu'une demi-seconde mais c'était suffisant pour que nos regards croisent. Il est là les bras croisés habillé tout de noir accompagné d'une casquette de la même couleur. C'est peut être la fatigue qui me fait divaguer mais dans un élan peu contrôlé je me lève sur les deux jambes. Je me sent déterminée à lui parler. Je frotte mes genoux, les cuisses et les fesses pour faire tomber le sable et me dirige vers lui. Il ne bouge pas et plus je m'approche plus j'ai peur. Je suis impressionnée par ce qu'il dégage mais je ne me démonte pas. Je continue mon avancée dans sa direction lorsque tout d'un coup un groupe de six jeunes filles lui foncent dessus comme des hystériques en crient hurlant son nom. Je suis encore loin de lui donc je dévie de quelques degrés ma trajectoire pour le contourner en faisant style "non je ne t'es pas vue et non je ne venais pas te voir". J'espère qu'on y verra que du feu. Je passe mon chemin et fonce à l'hôtel. J'entends les gloussements des groupilles s'éloigner doucement. C'est très bien comme ça. Le destin m'a remise sur le droit chemin merci.

Je marche encore, je ne me suis pas rendu compte mettre autant éloigner pendant ma petite balade. Je longe la promenade en me demandant ce qu'il faisait ici... Pendant un instant... Non mais à quoi je pensais ? C'est n'importe quoi. Son studio d'enregistrement est juste à côté, il est simplement sorti prendre l'air comme moi je l'ai fait... C'est encore le hasard qui fait que nos chemins se sont croisés une nouvelle fois ici.

J'avance toujours d'un pas déterminé pour m'éloigner de lui. Je sais que tôt ou tard je serai obligée de lui parler étant donné que c'est en quelque sorte mon employeur, mais je préfère faire ça demain ou peut-être dans deux semaines...

C'est à ce moment-là qu'on m'attrape le coude du bras. Je me retourne, mon cur s'arrête, c'est Lucas.

- Attends !

Je le fixe les yeux grands ouverts sans comprendre ce qui m'arrive, il enchaîne,

- Alors c'est toi ?

- Euh... Oui c'est bien moi oui.

Il me tient toujours le bras. Il me fait mal. Je me dégage en agitant celui-ci dans tous les sens en ressentant le besoin de me justifier.

- Je suis ici car j'ai postulé à une proposition d'emploi en tant qu'agent de communication audiovisuelle il y a quelques mois. J'ai été sélectionnée il y a trois semaines. J'ai passé mon entretien hier et aujourd'hui était mon premier jour. Donc oui c'est moi.

Never Say NeverWhere stories live. Discover now