Never Say Never

Chapitre 3 : J'ai tout d'un coup extrêmement soif

Je me dirige vers le carrousel pour récupérer ma grosse, très grosse valise et je passe par les toilettes pour finalement voir ma tête. Je suis pâle à faire peur, mes cheveux sont complètement décoiffés, mes vêtements sont froissés et mes yeux affichent bien les 14 heures d'avion... J'avais raison ma tête est affreuse. Je suis persuadée que ce n'est pas l'égale de se montrer en public dans cet état.

Je profite de cette petite pause aux toilettes pour me laver les mains et essayer de dompter du mieux que je peux ma chevelure. Je m'asperge le visage d'eau bien froide pour me redonner du tonus et par la même occasion me donner meilleure mine en y ajoutant des couleurs. Je ne suis pas maquillé donc j'insiste bien sur la zone des yeux en les massant un long moment, ça me fait un bien fou.

Il est temps pour moi de quitter l'aéroport. Je sors des toilettes en évitent les gens au maximum pour rejoindre la sortie. Je pousse les dernières portes à franchir et là, la chaleur de dehors me tape de plein fouet au visage. Une chaleur douce mais bien violente sur le coup. Il faut me faut un petit moment avant que ça devient agréable. Le choque de température était inévitable, j'habite en France où la météo est capricieuse, j'ai l'habitude de la pluie, du vent et de la neige Alors qu'ici il fait beau et chaud toute l'année. Je m'estime alors chanceuse à cet instant et savoure ça avec une grande bouffé d'air en remplissant le maximum possible mes poumons. Personnellement, j'adore le soleil et la chaleur, je ne vais avoir aucune difficulté à m'habituer à ce climat.

Maintenant que j'ai les yeux grands ouverts, la première chose que j'aperçois sont les taxis. Impossible de compter tellement il y en a. Certainement plus que le nombre de personnes qui attendent. Je laisse un large sourire s'afficher sur mon visage. Je suis bien arrivée, je le réalise enfin. Peut-être que j'ai l'air d'une idiote mais c'est plus fort que moi je me sens heureuse. J'empoigne avec force ma valise au sol pour la trainer et porte la deuxième à bout de bras tout en faisant signe à un taxi qui se rend immédiatement disponible pour moi. Je m'installe confortablement à l'arrière pendant le chauffeur place mes affaires dans le coffre de sa voiture.

- Bonjour, je souhaite aller à l'hôtel SUNNY BEACH s'il vous plaît.

Il se retourne et me regarde avec un grand sourire.

- Oh ! Mais votre accent est magnifique !

Je rougie en détournant le regard.

- Merci, je suis française. Je suis désolée mon anglais n'est pas parfait.

L'homme derrière le volant à une cinquantaine d'années. Il a la peau mate ce qui montre bien qu'ici le soleil donne toute l'année et ses cheveux noirs laisse apparaitre des belles petites mèches grises.

- Je connais cet hôtel, il est sympa vous y serais très bien installé vous verrez.

Il démarre la voiture et je pose ma tête contre l'appui tête tout en regardent le paysage défiler. L'Amérique ! Je sans que je vais vivre une magnifique aventure ici. Au bout de trente-cinq minutes la voiture s'arrête.

- Voilà madame nous y sommes.

Je sors quelques billets de mon portefeuille et le lui donne.

- Gardez la monnaie.

- Merci madame.

Je récupère toutes mes affaires et salut la personne qui ma déposer devant l'hôtel. Je regarde l'établissement que j'ai choisi à la va vite sur internet depuis chez moi. Sur le site il y avait une photo qui avait suffit à me convaincre de le sélectionner parmi tout les hôtels présent dans cette ville... La vue... Mais je ne m'emballe pas et j'attend d'être dans ma chambre pour juger si celle-ci et vraiment si belle que ça.

La façade est d'une blancheur sans défaut. A chaque fenêtre, des vieux volets violets y sont accrochés uniquement pour l'aspect esthétique. C'est ce qui fait tout le charme de l'hôtel de l'extérieur. Il y a 4 étages à en juger par le nombre de fenêtre sur la hauteur. Dans l'aspect général, je trouve cet hôtel simple et c'est parfait pour moi.

Je jette un bref coup d'il rapide autour de moi et je me dis que le destin est bien fait. Mes yeux se place tout de suite sur un magnifique panneau Starbucks. J'ai tout d'un coup extrêmement soif. En faite sa fait un moment que j'ai soif mais je m'en rends seulement compte maintenant. Je décide d'allais chercher de quoi boire un coup avant de monter dans ma chambre car une fois installée je ne suis pas sure que je serai capable de bouger ne serait-ce que le petit doigt. Mon euphorie du voyage redescend doucement et je commence à ressentir la fatigue du voyage, la faim, la soif... Mes épaules sont douloureuses et mes jambes me guide uniquement parce que c'est à la mode de tenir debout. En avançant je me dis que j'aurais mieux fait de laisser mes valises à l'accueil et de faire l'allé retour jusqu'au Starbucks en pleine possession de mes membres, mais il est trop tard pour ça, je suis déjà presque arrivée.

Je regarde les roulettes de ma valise tout en marchant. J'ai l'impression qu'elle pèse une tonne, je peine à la trainer derrière moi.

C'est à ce moment que je reçois un énorme choc sur tout le devant de mon corps.