Never Say Never

Chapitre 9 : C'est un spectacle perpétuel

J'ai toute la journée pour découvrir cette ville.

Une fois en bas de l'hôtel deux choix s'offrent à moi, aller à gauche ou aller à droite....

Ma décision prise sans aucune réflexion me fait aller à droite. Je monte la rue et vois l'enseigne le café Starbucks qui me ramène instantanément à la journée d'hier sans même que je le demande. Je pousse un grognement désespéré. Ca ne fait pas 24 heures que je suis ici et j'ai déjà la sensation que ma vie est complètement chambouler. Pourquoi je m'accroche à ces quelques minutes désastreuses où j'ai rencontré Lucas ? C'est dingue comment cet interaction me chamboule. Pour moi, ce genre d'événement n'arrive qu'aux autres. Aller Lily ressaisi toi passe à autre chose...

Je regarde la vitrine sans m'arrêter et trace mon chemin.

Je conclu par le fait que se sera une belle histoire à raconter à mon retour. En imaginant que l'on me croit. Je continue de marcher la tête haute jusqu'au bout de la rue, puis je m'insère dans une petite ruelle à ma droite. Elle est magnifique. Étroite mais authentique au style Américain de L.A. Elle est vraiment pleine de charme. Dans un mécanisme habituel je place l'appareil photo en face de mon visage et je commence à prendre des photos qui je le sais, seront magnifiques. Les mures de chaque côté sont en briques peintes en blanches et le bitume noir est sans défaut. A chaque fenêtre il y a des fleurs qui sont de toutes les couleurs et donne à l'endroit un petit style de film. Comme si j'étais sur le décor d'un plateau. Tout à l'air d'être pensé pour en mettre plein les yeux sans en faire trop. Tout ça attise ma curiosité et c'est sans effort que je continue d'avancer de rue en rue. Aucune d'entre elles ne se ressemblent c'est fascinant. Dans cette rue bien plus large que la toute première que j'ai accourue L'herbe pousse en abondance un peu partout sur le goudron, les murs ne sont pas blancs mais tagué d'une fresque rouges, violets, jaunes, verts et oranges une oeuvre d'un artiste de rue du nom d'Hippo si je lis bien la signature à coté de moi. Encore une fois je vais pouvoir faire de belles photos...

De rue en rue j'en prend plein les yeux. Aucune d'entre elles ne se ressemble ! C'est un spectacle perpétuel. J'ai choisi volontairement d'éviter les rues touristiques et je ne le regrette pas.

En continuant ma promenade, j'ai pu vite me rendre compte du contraste qu'apporte cette ville. Oui il y a de belles rues joliment décoré et entretenu. Mais dans d'autre, on peu y voir tout l'inverse. De la crasse, des détritus à ne pas pouvoir en compter le nombre mais le plus choquant de tout se que j'ai pu voir ce sont le nombre de SDF dans les rue avec, avec eux des caddis remplis de leurs biens personnels ! Ca me bouleverse alors que ca ne devrais pas me surprendre Avant d'entreprendre mon voyage j'avais prit soins de me documenter. J'ai lu beaucoup d'article et dans l'un d'eux le sujet du nombre incroyable SDF avait était évoqué. J'ai lu que malheureusement ici à Los Angeles bien des personnes ont vue leurs rêves disparaître. Ceux qui sont venu tenter leur chance aussi bien dans le cinéma que le théâtre ou la chanson et qui n'ont tristement pas percé et y ont perdu toutes leur économies au point de ne plus rien avoir aujourd'hui. Ca me brise le cur. J'espère que la chance leur sourira un jour et je le pense en toute sincérité.

La journée passe vite et je suis satisfaite de se que j'ai entrepris. J'ai une centaine de photos magnifiques à travailler et sa m'apaise. Ce midi, je suis allée manger un hamburger frite dans un fastfood pour bien commencer mon enrichissement de la culture gastronomique Américaine. Je ne suis pas fière de moi mais je me promet de rattraper le coup plus tard ou plutôt un autre jour, ce soir je vais passer mon tour, je n'ai pas trop faim. Surement à cause du décalage horaire qui fait encore effet sûr moi. Je vais prendre ma deuxième douche de la journée et aller me coucher. Demain est pour moi la plus importante journée de ma vie.