Tome 2 : Chapitre 1

Depuis le début
                                    

- Arrête de me mentir, Sofia ! »

Mon cœur s'affole quand Henry s'approche un peu plus de moi. Mon dos se cogne contre le mur de la chambre et le souffle de Henry se pose sur mon visage. Je hoquète de surprise lorsque sa main agrippe violemment mon cou.

« Tu sais ce qui t'arrives si tu me prends pour un con, n'est-ce pas ? »

Je hoche la tête, ne pouvant pas répondre. Henry me caresse la joue et me lâche enfin et m'embrasse le front, comme si de rien n'était.

« C'est bien. Va dire bonjour à tes amis. Je finis de ranger. »

Sans broncher, je sors de la chambre, le corps tout tremblant. Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Ni la dernière, d'ailleurs. Je rejoins mes amis qui sont au bord de la piscine, et je viens les saluer. Marta et Riccardo sont également là, avec Chiara dans les bras de la jeune femme. En me voyant, la petite se met à sourire.

« Tout va bien ? J'ai entendu un boum...

- Oui, c'est Henry qui a fait tomber la valise. Pas grand-chose. » Je dis.

Charles hoche la tête et me sourit. J'espère vraiment qu'il m'a cru. Je ne veux pas éveiller les soupçons. S'il apprend ce qui se passe réellement entre Henry et moi, je sais qu'il pétera un plomb. Et Charles est capable de tout pour me protéger.

« Coucou !!! » S'exclame une femme.

Je tourne la tête et souris en voyant Kika arriver aux bras de Pierre. En me voyant, elle me prend directement dans ses bras en m'affirmant qu'elle est heureuse de me voir. Pierre chuchote quelque chose à l'oreille de Charles et celui-ci hoche la tête.

« Salut ! Tu vas bien ? Ton prince charmant n'est pas là ? » Dit Pierre d'un ton ironique.

Oh, si tu savais Pierre... Mon prince charmant est plutôt une bête cruelle... Mais je ne vais rien dire alors je me contente juste de rire.

« Ah, quand on parle du loup... »

En effet, Henry décide afin de nous rejoindre. Kika lui fait la bise, sans plus, et alors qu'il s'apprête à serrer la main à Pierre, le pilote se met à rire, comme s'il se foutait royalement de sa gueule. Rectification, il se fout de sa gueule.

« Parce que tu crois que je vais te dire bonjour ? Il est marrant, lui. Peut-être que Sofia t'aime bien, ou que Charles a été clément avec toi, mais moi, je ne t'aime pas. »

Henry n'a pas le temps de répondre quoique ce soit, que Pierre s'éloigne de nous pour discuter avec Arthur et Carla. Le brun enroule ma taille de son bras et me colle contre lui. J'ai envie de m'enfuir en courant lorsqu'il embrasse ma joue. Charles nous regarde tristement et je ne rêve que d'une chose, me blottir dans ses bras réconfortants et de lui dire ô combien je suis amoureuse de lui.

Mais je ne peux pas. L'homme à mes côtés possède les clés de la prison dans laquelle je me trouve. Et il les a tellement bien caché, que je ne peux pas m'évader. Henry me colle un peu plus contre lui, et je déglutis lorsqu'il se met à caresser mes hanches.

Je déteste cette manière qu'il a de me toucher en public. Il est différent. Il n'ose pas montrer son vrai visage. Celui du tyran qui me fait vivre un enfer. Quand nous sommes entourés de monde, il est un tout autre homme. Bienveillant, adorable, à l'écoute... Mais quand nous ne sommes que tous les deux, les mots sont plus hauts que les autres, et ne parlons pas de la manière qu'il a de me prendre de haut, comme s'il était le roi.

Les larmes menacent de couler quand Henry me confirme que je suis magnifique. Menteur. Je regarde Charles et je prie pendant de longues minutes qu'il vienne m'aider, qu'il m'aide à me libérer. Mais il est là, à me regarder en souriant tristement.

Je ne suis pas heureuse Charles et je ne le serais jamais sans toi. J'ai besoin que tu me sortes de ce cercle vicieux. Il n'y a que toi qui peut me sauver. Je ne supporte plus la présence de Henry. Je ne demande qu'une chose, se sont tes bras. Je les réclame depuis des jours et des jours.

Je me détache de Henry, et vais dans la maison puisque mes larmes commencent à couler. Je ne veux pas qu'on me voit faible. Je suis censée être heureuse, putain. Je vais dans la cuisine et me penche au-dessus de l'évier en respirant bruyamment.

« Sofia, ça va ? »

Non, Charles. Rien ne va. Mais je ne veux pas t'inquiéter. Tu n'as pas besoin de ça en ce moment... Alors je hoche simplement la tête. Cependant, le brun ne veut pas lâcher l'affaire. Sa main se pose dans le bas de mon dos et il me caresse tendrement, ce qui m'apaise légèrement.

« Nausées ? » Demande-t-il.

Je ne peux pas lui dire la vérité.

« Ouais, je déteste ça.

- C'est sûr que ça ne doit pas être agréable.

- Mon amour, ça va ? » Demande Henry en entrant dans la pièce.

Henry s'approche de moi et me fait un câlin, sous les yeux de Charles.

« Je vous laisse tous les deux. »

Non, ne me laisse pas avec lui, Charles, je t'en supplie.

« Tu lui as dit quoi ?

- Rien. Il me demandait ce qui n'allait pas. Juste des nausées. »

Le brun me lance un regard noir et sort de la cuisine. Je souffle un bon coup et retourne auprès de mes amis. Ils sont tous heureux d'être là, en Corse. Et moi, je suis clairement à deux doigts de m'écrouler.

Je regrette d'avoir cru qu'un homme comme Henry pouvait m'apprécier. Le seul qui m'aime, je l'ai repoussé. Et maintenant, je m'en mords les doigts...

Coucou à tous et à toutes !

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Coucou à tous et à toutes !

Voici le premier chapitre de ce Tome 2, qui j'espère vous a plu ! Qu'en avez-vous pensé ? Que voulez-vous voir dans les prochains chapitres ?

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À très vite pour un prochain chapitre !


Et si c'était écrit ? || Charles Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant