MON GEEK AUX CHEVEUX ÉBÈNE - L'INTÉGRALE

Chapitre 105

- Doucement...

Il dépose des baisers contre mon corps chaud et nue, et je frissonne.

- Armin...

Nous sommes seuls je ne sais où, et doucement, il finit de me déshabiller. M'allongeant sur le lit, il me regarde avec envie.

- Tu peux pas savoir à quel point j'attends ce moment depuis des lustres...
- Moi aussi, Armin...

Je caresse son corps dénudé depuis bien longtemps, et embrasse chaque parcelle de son corps, comme lui. Il pousse un soupir de satisfaction alors que je descends plus bas. En remontant, nous nous embrassons fougueusement tandis que nos corps ne font qu'un. Au début je ne sens rien, puis les sensations viennent tout à coup, et je me mets à étouffer des cris.

- Armin ! Armin !
- Dring, dring., me répond-il.
- Quoi ?

Nous nous arrêtons subitement. Je le regarde, alors que je ressuis de la sueur sur mon visage.

- Armin ?
- Dring, dring !

Tout à coup, la tête d'Armin devient un réveil, et en ouvrant grand les yeux, je me réveille. Mon réveil n'arrête pas de sonner et je ressuis le filet de bave qui a coulé. Attrapant mon réveil, je regarde l'heure et je remarque que je suis en retard pour mon rendez-vous avec Armin.

- Merde !!!, m'écriai-je en éteignant mon réveil et sautant hors du lit.

Je prends les premiers vêtements passant par terre, et file à la douche. J'enfile rapidement mon jean, mon débardeur et ma chemise que je noue sous ma poitrine. Je mets mon mascara et, vue l'horreur de mes cheveux, je les attache comme je peux en un chignon un peu mal fait mais tant pis. Je mets mon collier aussi rapidement que possible puis mes chaussettes et, attrapant mes clés, mon téléphone et mon portefeuille, je descends en trombe les escaliers sous le regard de mes parents.

- En retard ?, demande maman en buvant son thé.
- Grafche !, répondais-je en mangeant le plus vite possible, mais je manque de m'étouffer.

Papa me tape le dos.

- Ta mère t'as appelée plusieurs fois, tu sais ?
- Non, je chais pas !

Je termine de déjeuner, et je remonte me brosser les dents. En redescendant j'attrape mes baskets et les enfile rapidement, puis ma veste en jean, je vais voir maman.

- J'ai l'air de quoi ?
- De t'être réveillée en retard.
- Merdeeee... Tant pis hein !! Bisous !

J'embrasse mon père et ma mère sur la joue et je me magne. J'envoie un message à Armin : « DSL, PAS VU LHEUR, JARRIV !!! » je m'en fous de mal écrire, et je sprint jusqu'au parc.
En courant, j'arrive à voir au loin Armin, fumant contre un arbre, plutôt bien habillé, et portant le bonnet que je lui ai offert ; il a l'air de m'attendre depuis des heures, et je me sens vraiment idiote. En me voyant arriver, il jette et écrase son mégot par terre en lâchant une taffe et je me cogne contre lui, bêtement.

- AÏE !
- Hé, doucement...

Il pose ses mains sur moi, et me fait un petit sourire réconfortant.

- Ça va ? T'as l'air de survivre. T'as couru depuis chez toi ?
- O... Ouais je... J'voulais pas être... plus en reta- Attends !

Je me baisse, mes mains sur mes genoux, et reprend mon souffle. Armin croise les bras en riant puis caresse mon dos doucement.

- T'es pas en retard, tu sais ? Le film commence dans à peine une heure. Si tu veux on va acheter des pains au chocolat et du jus d'orange, tu dois mourir de faim.
- Je... Je veux bien...