MON GEEK AUX CHEVEUX ÉBÈNE - L'INTÉGRALE

Chapitre 59

- Oh les enfants, bonjour !

Nous saluons monsieur Boris en entrant dans le CDI, et il nous invite à nous asseoir autour de la table.

- Je ne serais pas long, je vais vous parlez de ce qu'on va faire pendant les jours à venir, et je vous lâcherais. Nous commencerons dés demain matin !

Nous l'écoutons silencieusement parler.

- Pour ce travail, nous voudrions parler des pêchés capitaux. Vous avez jusque demain pour réfléchir sur ce sujet, et comment vous allez le mettre en vidéo ! Il y a une caméra à disposition pour vous. Je vous laisse jusque Mercredi pour prendre des vidéos, et jeudi vous vous occuperez de faire le montage. Des questions ?

Nous hochons négativement la tête et après nous être levés, nous partons.

- Je sens qu'on va passer une sacrée semaine..
- C'est clair !, s'exclame Armin., Ça va être trop cool !
- En plus nous sommes tous les trois, rien de mieux !, me sourit Priya.

Je lui réponds par le même sourire et nous sortons du lycée.

- Vous avez un truc de prévu les filles, là tout de suite ?
- Pas moi, je réponds.
- Je dois allez faire les courses avec ma mère et mes sœurs, désolée, s'excuse Priya.
- Pas grave va !, sourit Armin.

Priya nous fait un signe d'au revoir et s'en va à contre sens de nous. Je me retourne vers Armin, tout sourire.

- Pourquoi je devrais être libre ?
- Je t'offre un chocolat chaud ?
- Tu joues avec mes sentiments, là !
- Je saiis !

Il passe son bras autour de mes épaules en souriant, et tandis que j'enroule les miens autour de sa hanche, nous avançons vers le café. Arrivés, il part commander et je m'assis sur une des chaises. Et dire qu'il y a quelques mois on s'était retrouvé ici, en tant que " pote ", j'aurais jamais cru qu'on reviendrait dans ce café, évolués, et désormais qu'on est plus que de simples potes de début d'année.

- Et un chocolat chaud pour ma demoiselle en détresse, un !
- Hé, je pouvais très bien les porter ! J'ai de la force monsieur !
- Mais oui, bien sûr.

Nous rigolons doucement, et commençons à parler de la journée de Vendredi.

- Tu penses que ton père viendra ?, demande Armin.
- Aucune idée, mais il faut bien que tu finisses par l'affronter. Regarde à Noël : ça s'est très bien passé !

Je pose ma main sur la sienne, en lui souriant.

- Mon père n'est pas aussi tyran qu'il en a l'air.
- Je sais mais... maintenant qu'on est.. tu vois ? Bah... si jamais je m'approche de toi, je sens que des mitraillettes vont lui sortir par les yeux et qu'il va me heat shot en moins de deux !

J'éclate de rire, me tenant le ventre, et Armin me suit puis, tendrement, il tire sa chaise à côté de moi, avant de me prendre par les épaules et d'embrasser mon front.

- T'es bête, je murmure doucement en posant ma tête sur son épaule., Mon père a un tazer dans ses poches, c'est tout !
- Eurêka, je suis sauvé !

Je ris plus doucement et ferme les yeux, savourant cet instant devenu si intime désormais. J'ouvre les yeux et serre le haut d'Armin.

- Dis ?
- Ouaip ?
- Il faudrait peut être qu'on parle de... notre relation maintenant.

Je lève mes yeux vers Armin, qui me regarde.

- Si tu veux.
- Putain c'est la cata' !

Nous tournons notre tête vers Kentin et Alexy, qui s'assirent devant nous. Je me remets bien, tandis que mon meilleur ami attrape mon chocolat, le visage dévasté, et que Kentin commande une bière.