Chapitre 66

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Les vacances d'Avril sont enfin là ! Je suis tellement soulagée. Je crois qu'après les récents événements j'avais besoins de repos, et quel meilleur repos qu'une soirée chez ma rousse préférée ; sa mère et son petit frère ne reviennent que demain à 18h30, et elle a demandée si elle pouvait organiser une soirée " pyjama " et bien sûr sa mère a dit oui ! Je me prépare donc à passer la soirée chez elle. Après avoir fait mon sac, mon père vient me déposer chez Iris.
Je me retrouve devant son appartement ; elle m'a dit qu'elle habitait au rez-de-chaussée. Je regarde rapidement l'adresse sur mon tel, puis toque à la porte indiquée. C'est bien elle qui m'ouvre, tout sourire.

- Cassie !
- Désolée du retard ! J'ai rapporté de la boisson !

Elle rit et me fait entrer. Son appartement lui ressemble bien ! Accueillant et il est très spacieux. Tout ce que j'aime.

- Ta jupe est très jolie !, me dit mon amie tandis qu'elle attrape mon sac avec les boissons.

Je la remercie : je mettais rapidement habillée d'une chemise noire bouffante évasée, une jupe crayon noire descendante sur mes cuisses, ainsi que des collants de la même couleur, et des bottines noires. J'ai rapidement coiffée mes cheveux en une tresse en épi de blé qui se repose sur mon épaule, et des bijoux fantaisies noirs. Seul mon bracelet était d'une couleur différente. Iris elle avait opté pour une robe d'été fleurit, et avait lâché ses cheveux. Je vois que je suis la première à être arrivée ce qui me soulage un peu, et je l'aide à ranger son appartement.

- Tu veux boire quelque chose ?, me demande Iris.
- Je veux bien, oui !

Elle me sert un verre, et nous nous posons sur le petit canapé sous son porche. Nous commençons à discuter de tout et de rien, puis la sonnerie retentit alors que nous commençons à peine à entamer nos verres.

- Ce doit être les autres !, s'exclame mon amie.

Nous nous levons, et nous dirigeons vers la porte. C'est moi qui ouvre la porte sur Lysandre, Castiel et Rosalya. Les garçons ont des pizzas dans les mains, tandis que Rosalya elle nous salut. Ils sont tous habillés dans un style moins strict qu'au lycée, et ça fait du bien de voir une tenue de tous les jours différente de celle que je vois pendant 7 semaines. Et Rosa' les cheveux attachés, c'est pas tout le temps !
On les laisse entrer après leur avoir fait la bise, puis les garçons vont déposer les pizzas dans la cuisine. Peu à peu, tout le monde arrivent, et les derniers invités se font tarder.

- Bon, les jumeaux sont soûlant à être toujours à la bourre., se plaint Castiel.
- Ils aiment se faire désirer !, rajoute Iris tout sourire.
- Moi je dis, ils sont en retard parce qu'une certaine personne veut se faire jolie pour une autre certaine personne...

Le regard lourd de sens de Rosalya me met extrêmement mal à l'aise ; malgré que je leur ai dis que notre petite " amourette " s'est rapidement terminée, elle, Priya et Alexy ne cessent de nous taquiner sur ce fait, comme quoi c'était pas le bon moment, mais que ça allait venir. Je crois qu'ils n'ont pas compris qu'Armin et moi, il n'y aura plus jamais rien, même si ça me déçoit un peu.
On toque enfin à la porte et je sursaute en sentant le rouge me monter aux joues. Priya rit doucement en frottant sa main sur ma cuisse pour m'encourager.

- Cassie, tu vas ouvrir ?, demande Rosalya.

Je lui jette un regard noir en me levant, puisque je suis la plus proche de la porte. À pas pressés, je rejoins l'entrée. Je prends une grande inspiration et j'ouvre enfin la porte. Mon regard se confond dans celui d'Armin, et mes joues me brûlent violemment tandis que j'arrive à peine à détourner mon regard. C'est alors qu'Alexy apparaît derrière son jumeau, tout sourire.

- Saluuut la compagnie ! Sorry du retard, y'a quelqu'un qui voulait pas sortir de la salle de bain !!

Je vois les joues d'Armin s'empourprer, tandis que nous reprenons rapidement conscience qu'on est les deux seuls débiles à rester planter devant l'entrée alors que mon meilleur ami est parti faire la bise aux autres. Je remarque enfin la tenue décontracté d'Armin : un tee-shirt avec une référence de jeu vidéo, une veste à capuche noir, un jean troué, des converses, et son bonnet de la dernière fois. Comme d'habitude, il est ultra beau. Et vu comment il me regarde, je crois qu'il pense la même chose par rapport à moi.
Je joue timidement avec mes doigts, avant de relever ma tête et d'embrasser rapidement sa joue.

MON GEEK AUX CHEVEUX ÉBÈNE - L'INTÉGRALEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant