Colocation

[BONUS-CINQ]

Antoine Griezmann.
Bonus numéro 7.
Tome 2, le retour d'Eva.

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Depuis ce matin six heures je tourne en rond dans ma chambre. Je n'arrive plus à dormir, j'ai mal au crâne, mes oreilles bourdonnent et je ne cesse de réfléchir.

Je regarde derrière moi Serena qui est en train de dormir la poitrine à l'air. J'ai encore fais une belle connerie, je suis un putain de connard de me servir d'une femme comme vide couille ou même la traiter comme une chienne.

Putain je n'ai pas été élever comme ça.

La seule personne qui pour moi été  réellement comme une princesse à mes yeux c'était Eva. Uniquement elle, parce que je l'aime.

Ça fait un an aujourd'hui qu'elle a eu son accident. Je le vis encore mal malgré qu'une année sois passé maintenant. Je pense qu'après Hugo je suis la deuxième personne qui le vis encore plus mal.

Je n'ai pas réussi à faire mon deuil même si je  fais paraître que oui. Depuis que je couche avec Serena je suis devenu froid, dur et désagréable avec tout le monde. Je ne sais pas si c'est elle qui m'a changer ou la mort d'Eva, je ne sais pas.

Pourquoi je "reste" avec elle ? Parce que je sais qu'elle est amoureuse de moi et je n'ai pas envie qu'elle soit mal. Ouais je sais, je suis complètement con car dans un sens ou dans un autre je lui fais du mal.

Je me lève du lit en m'habillant, je frotte mon visage et je pousse un long soupire et je sors de la chambre. Je descend les escaliers et je rejoint la cuisine.

Antoine : Salut. Je m'installe à côté de Kevin.

Blaise : Aujourd'hui on va aller déposer une fleur à Eva, tu viens Antoine ?

Antoine : Euh mh, je ne sais pas. Je n'ai pas envie d'y aller, c'est au dessus de mes forces.

Paul : Tu es sûr de toi ? Je relève le visage vers lui, ma mâchoire se contracte.

Antoine : Aujourd'hui je n'ai pas la tête à ça.

Paul : Tu devrais te forcer un peu Antoine.

Antoine : Ne commence pas Paul, aujourd'hui je suis avec Serena. Je me lève et jette le tabouret au sol, je croise Shera elle me regarde de haut en bas.

Je monte les escaliers, voilà comment ça se passe depuis de long mois. Je ne sais pas ce que je fou encore là, je ne sais pas pourquoi je suis revenue.

Je m'arrête en plein milieu du couloir et je tourne la tête vers la porte de chambre d'Eva. Sa chambre est juste en face de la mienne, je lâche la poignet de  porte de ma chambre et je m'avance jusqu'à la sienne.

Personnes n'est rentrer dans cette chambre depuis sa mort, personne. La dernière personne qui a toucher cette poignet c'était elle.

J'ouvre la porte de sa chambre, rien n'a bouger. Tout est rester à sa place. Son parfum flotte encore dans la chambre. Je ferme la porte derrière moi, je m'avance doucement en regardant autour de moi.

Les larmes me montent rapidement aux yeux, tout les souvenirs remontent. Toutes les fois ou on s'est embrasser, enlacer, dit des mots d'amour. Son lit est à moitié défait, signe qu'elle ne l'avais pas refait en se levant.

Je m'assois sur le bord de son lit, je sors sa gourmette de ma poche. Je la garde avec moi tout les jours, c'est comme un porte bonheur, je peux pas m'en séparer.

Je frotte mes yeux et je vais dans sa salle de bain, toutes ses affaires sont encore sortie. Tout son maquillage, ses bijoux. Je relève la tête vers le miroir et je vois plusieurs photo accrocher dessus dont une avec moi, je la prend entre mes mains.

On était tellement beau ensemble, comment j'ai fais pour gâcher tout ça ? Je vous jure que je ferais mais tout alors tout au monde pour la revoir une seule fois, juste voir son sourire, entendre sa voix en vrai et non sur son répondeur.

J'ouvre un de ses tiroirs et je vois quelques-unes de ses affaires dont un test de grossesse. Je fronce les sourcils, je le prend dans mes mains il n'a jamais servie. Je ne sais pas pourquoi il y a sa dans son tiroir, peut-être au cas ou ? Je le pose ainsi que la photo et je ferme le tiroir.

Je sors de sa chambre et je vois Serena sortir de la mienne. Elle me souris et vient m'embrasser.

Serena : On sort aujourd'hui pas vrai ?

Antoine : Euh oui.

Serena : Pourquoi tu es allé dans cette chambre ?

Antoine : Oh pour rien.

Serena : D'accord, on y va alors ?

Antoine : Attend moi là, je reviens. Je lâche sa main et je vais dans ma chambre.

Je prend mes clés, mes papiers et mon téléphone, je mets mes baskets. Je sors de la chambre et je rejoint Serena qui est sur son téléphone.

Je prend la main de Serena et on descend tout les deux les escaliers. J'entends des voix et c'est la première fois que la maison n'est plus aussi calme qu'avant.

Nous arrivons en bas et je relève le visage. Mon visage se décompose en voyant Eva avec Élise dans ses bras, elle tourne le visage vers moi et c'est pareil pour elle.

C'est une blague ? Qu'est-ce qu'elle fou là ? Je me sens con de me tenir à côté de Serena quand je vois Eva devant moi, la femme que j'aime.

Je tire la main de Serena pour vite sortir ici. Je passe à côté d'Eva qui me regarde avec les yeux remplie de larmes et de rage. Je baisse un peu les yeux et je sors rapidement de la maison.

Je marche jusqu'à moi voiture en essayant de retenir mes larmes. Bordel de merde, je ne comprend rien à ce qui se passe mais j'ai tellement envie de courir et de la rejoindre, de la prendre dans mes bras, l'embrasser, lui dire que je l'aime, de lui faire l'amour et de ne plus jamais la quitter.

Je monte dans ma voiture je tape dans mon volant en criant, je mets mes mains devant mon visage. Je colle mon front contre mon volant et je laisse les larmes coulés.

Serena : C'est elle ?

Antoine : Ferme-là.