Colocation

[BONUS-UN]

Antoine Griezmann.
Bonus numéro 1.
Tome 1, après l'accident d'Eva.

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Je regarde le brancard sur lequel Eva est allonger s'éloigner, je laisse tomber ma tête en avant, je soupire longuement avant de passer mes mains sur mes joues.

Je me tourne en entendant des bruits de basket, Hugo se dirige vers moi avec un regard noir. Paul et Blaise le retient pour éviter qu'il ne me frappe.

Hugo : Putain Antoine ! T'es le plus gros des connard ! Je t'ai fais confiance ! Je t'ai laisser ma sœur pour que tu prend soin d'elle ! La vérité Antoine si ma sœur perd la vie à cause de toi je vais te tuer sale fils de pute !

Paul : Hugo vient, calme toi. Hugo se recule mais la rage dans ses yeux ne part pas.

Hugo : Tu devrais baisser les yeux et avoir honte d'exister. À cause de toi je vais certainement perdre la personne la plus importante de ma vie et ça jamais je pourrais te le pardonner crois moi Antoine. Ils sortent du couloir et je vois Shera me regarder avec les larmes aux yeux.

Shera : Si tu as des nouvelles envoie un message. Sa voix craque légèrement et je la vois pleurer. J'espère que tes conneries ne vont pas la tuer une bonne fois pour toute. Elle quitte le couloir elle aussi.

Je baisse la tête en regardant mes mains pleines de sang, ma chemise est dans le même état. Je passe le revers de mes mains sous mes yeux avant de taper dans une poubelle dans le couloir, je laisse mon dos glisser contre le mur avant de tomber au sol.

Antoine : Bordel de merde...mes mains tremblent et je vois plus de en plus trouble à cause des larmes. Pas toi Eva.

J'ouvre les yeux difficilement en entendant quelqu'un m'appeler. Je vois un homme avec un ensemble bleu me parler, je me relève et j'essuie mes joues avant de le regarder.

Médecin : Monsieur votre amie est actuellement dans un coma, les opérations on eu lieu avec succès mais elle risque d'avoir beaucoup de séquelles a son réveil.

Antoine : Elle va bientôt se réveiller ?

Médecin : Ça peut-être demain comme dans deux semaines, six mois, un an...voir plus. Vous voulez aller la voir ?

Antoine : Oui s'il vous plaît. Je suis le médecin et je passe dans un couloir plonger un peu dans le noir, autour de nous il y a une multitude de chambre ou son regrouper les urgences - soins intensifs.

Je vois à travers les vitres des proches autour de leur enfant, parents, compagne ou amies. Cette image me brise plus le cœur en voyant Eva relier à une multitude de machine ne bougeant plus.

Médecin : Vous avez 20 minutes monsieur. Je rentre doucement et je pousse la porte derrière moi.

Je l'observe, son corps allonger dans un lit entourer de machine et de tuyaux dans sa peau ou sa gorge. Son visage est encore ensanglanter, ses bras sont remplie d'égratignures et sang. Bordel si elle est comme ça c'est de ma faute.

Je m'approche doucement d'elle en attrapant sa main dans la mienne. Sa main est gelé. Je m'assois à côté d'elle sur une chaise et je détaille son visage comme j'aime le faire mais cette fois-ci je ne peux pas voir la couleur de ses yeux, ses deux petites fossettes et son sourire qui illumine son visage.

Antoine : Eva mon ange. J'embrasse sa main et je la sers ensuite dans mes mains. Je t'aime tellement, je suis désolé. Putain non enfaite je suis vraiment une ordure, je sais pas comment tout ça est arriver je te promet. C'est elle qui m'a embrasser de force, j'étais en train de la faire partir mais...tu es arriver. J'en ai marre Eva, à chaque fois il y a toujours quelque chose qui gâche tout entre nous deux. Tu sais, je voulais te demander en fiançailles. Je sais que c'est hyper trop tôt mais je sais que c'est toi, c'est toi que je veux dans ma vie, auprès de moi, la mère de mes enfants, ma femme, la première personne que je veux au réveil, celle que je pourrais embrasser et lui faire l'amour sans être lasser. Je veux que tu te batte non pas seulement pour moi mais aussi pour ton frère, Shera et toute les personnes qui t'aime. Je veux te voir en vie Eva, je ne sais pas comment je ferais sans toi au quotidien, je n'imagine même pas les garçons. T'es devenue un réel rayon de soleil dans la vie du groupe, tu es devenue indispensable à ma vie. Je la regarde avant d'essuyer le dessous de mes yeux. Je t'aime Eva, s'il te plait si tu m'entend, bat toi ! Je le sais que tu es une battante, tu l'as toujours été dans ta vie alors il faut que tu le sois encore plus aujourd'hui. Je serais là à ton réveil et si tu ne veux pas de moi je comprendrais mais jamais je ne cesserais de te dire que c'est toi que je veux, je t'aime. Je me lève et j'embrasse son front.

Je me lève et je vois la porte s'ouvrir sur Hugo. Il regarde Eva, je vois la rage monter en lui et des larmes couler le long de ses joues. Je lâche la main d'Eva.

Hugo : Dégage, ne l'approche plus. Je sors de la chambre en fermant la porte derrière moi.

J'essuie mes yeux et je regarde par la vitre une dernière fois Eva. Hugo appuie ses mains contre le lit d'Eva et je le vois pleurer puis tourner en rond avant de donner un coup dans la chaise. Je décide de marcher et de sortir de l'hôpital au plus vite.

Je vais m'asseoir sur un banc et je mets ma tête entre mes mains. Je laisse toute les larmes coulés une bonne fois pour toute. Je crois que c'est la première fois que je pleure pour une fille ou même pleurer autant tout cours.

? : Vous aussi vous avez un proche au soins intensifs ? Je relève la tête vers une brune, un peu du même style que Eva.

Antoine : Ma petite amie. Elle regarde le sang sur moi et je soupire. Et vous ?

? : Mon petit frère. Elle s'assoit en fumant une cigarette. Serena. Je relève la tête vers elle. Je m'appelle Serena. Elle me fait un petit sourire.

Antoine : Antoine.

Et c'est comme ça, que tout a merder.