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Eva Lloris. 15 : 00.
Mon frère, Paul et quelques joueurs sont parties en conférence de presse, avec Antoine nous sommes rester dans nos chambres. Je rentre dans la sienne et je le vois dormir à point fermer, je souris.
Je monte doucement sur le lit pour le rejoindre, je m'allonge à côté de lui après que j'ai retirer mes baskets. Je passe ma main sur sa joue, on dirait tellement un bébé ou un ange qui dors.
Il bouge doucement et vient mettre ses bras autour de moi, je le prend dans mes bras et je caresse ses cheveux doucement.
Antoine : Tu es là depuis longtemps bébé ?
Eva : Je viens d'arrivé. Continue de dormir si tu veux. Ses bras se resserrent autour de moi.
Antoine : J'ai dormi plus d'une heure, je dormirais plus là. Je continue de caresser ses cheveux et je sens sa tête se rapprocher de mon cou, son souffle me chatouille un peu.
Eva : Comme tu veux alors. Il fait un bisou sur mon cou. Tu veux peut-être parler de...ton cauchemar ? Je t'oblige en rien bébé, juste des fois ça aide de parler tu vois ?
Antoine : Oui je sais et merci de me le proposer. Je continue de caresser ses cheveux et je sens respiration devenir plus calme.
Eva : Je t'écoute.
Antoine : J'ai l'impression de faire le même cauchemar à chaque fois, je vois toujours la même chose, les mêmes scènes. Mais cette fois-ci c'était différent car tu étais dedans, je t'assure que ça m'a rendu encore plus mal. Une nouvelle fois j'ai encore revue l'accouchement d'Erika, du départ à la maternité, l'accouchement et le moment où notre fille est née, quand je l'ai tenue dans mes bras et que je l'ai sentie partir...à chaque fois c'est la même chose. J'aimerais que ça cesse, je sais très bien que c'est méchant mais j'aimerais oublier cette partie de ma vie, je ne veux plus jamais avoir affaire à ça. Puis j'ai rêvé de toi mais en mal cette fois-ci, tu étais enceinte et juste avant l'accouchement on appris que le bébé est mort dans ton ventre. Je te jure que ça me bouffe, je ne sais pas comment réagir à ça. Je n'ai pas envie de pensée que c'est un rêve prémonitoire car je ne pourrais pas supporter de perdre un deuxième bébé. Je veux vraiment construire quelque chose de beau et grand avec toi parce que...je suis peut-être un canard là mais tu es véritablement la femme avec qui je veux faire ma vie. Je vais refaire cette promesse en espérant que rien ne va t'arriver mais...après la coupe du monde on part directement à Madrid, on achètera notre maison à nous pour recommencer à zéro car je ne peux pas rester dans une maison où j'ai vécu tellement de chose avec mon ex et qu'il y a encore la chambre du bébé prête. Je t'assure que tout ce que je dis est vrai, je le veux vraiment. J'espère aussi que l'on pourras avoir ce bébé en bonne santé, peu importe si c'est une fille ou un garçon je l'aimerais de toute mon âme, j'essayerais d'être le meilleur des papa puis le meilleur des mari quand on va se mariés. Il relève le visage vers moi, j'ai presque honte d'avoir les larmes aux yeux par ce que me raconte Antoine.
