89 - Comme quoi les choses s'arrangent

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Il fut un temps où j'écrivais beaucoup ici. Aujourd'hui je n'en ressens plus autant le besoin. Il faut dire aussi que lorsque je viens écrire ici c'est souvent pour me plaindre, enfin quand ça ne va pas en fait. Non pas que ces derniers temps tout aille bien, oh non... 

Il y a eu une période très néfaste, je n'allais pas vraiment mal mais ce n'était pas non plus la grande joie. Et je n'ai su en parler. Je n'arrivais pas moi-même à définir ce que c'était, non, même pas ici. Je ne voyais pas ce que je pouvais en dire en fait. Je voulais être seule, je mettais des murs autour de moi, avec tout le monde, peut-être même était-ce moi le mur ?

Je n'en sais rien, c'est difficile à décrire.

Mais ce n'est pas ça l'important, ce n'est pas le passé, c'est déjà loin, ça n'existe plus. Non, l'important c'est aujourd'hui, maintenant, le présent.

Et dans mon présent tout va bien, jusques quelques peurs qui traînent encore mais je ne suis pas seule.

J'ai voulu m'éloigner de lui, peut-être parce que j'avais l'impression que c'était de sa faute si ça n'allait pas. J'ai été stupide, la seule cause de mon mal c'était moi-même.

Je voulais mettre des murs entre nous alors que tout ce que j'avais le plus besoin c'était de lui. Dire qu'il m'en a fallu du temps pour m'en rendre compte, comme c'est idiot.

Et puis je me fiche de ce que les gens pensent, de lui, de moi, de cette relation. Ceux qui ne veulent pas comprendre allez vous en, je n'ai pas besoin de pensées négatives.

Je voulais parler plus mais je n'ai plus le temps, je dois y aller.

Et, toi, mon chéri, je t'aime.

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