2 - Les jours qui suivirent notre rencontre...

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Le lendemain il m'envoya un message. Je n'ai pas pu lui répondre immédiatement, j'avais cours. Je lui ai très peu parlé dans la journée, mais une fois arrivée chez moi, explosion du compteur. Enfin c'est une façon de parler, je n'ai pas de compteur de messages, aucune limite, et heureusement...

Je l'aimais bien. J'ai appris qu'il aimait lire, comme moi. Et il m'a dit que c'était la première fois qu'il parlait littérature avec une fille. Pourtant y a pleins de gens qui lisent, non ? Enfin ça m'a un peu étonné. Quoique en y réfléchissant bien peu de filles, dans ma classe par exemple, lisaient. Je trouvais ça dommage. Mais j'étais comme elles avant, je ne lisais pas, c'était a peine si j'avais déjà touché a un livre. Et puis un jour j'ai pris un livre à ma tante, je ne savais pas quoi faire, j'ai commencer à le lire. Je l'ai fini en peu de temps, il m'avait beaucoup plu.

Et depuis ce jour je dévore des centaines de pages. Pour mon petit déjeuner, je commence doucement, sinon je vais avoir mal au ventre. Non je ne suis pas folle, tremper dans un chocolat chaud c'est délicieux, enfin pour ça il faut lire. Oui bien sûr si le personnage du livre prend son petit déjeuner, sinon il va falloir s'adapter. (Si vous ne comprenez pas, ne vous inquiétez pas, c'est normal.)

Tout ce charabia pour ça... bien revenons au sujet principal.

J'ai trouvé bizarre qu'il ne me demande pas de photo, il ne m'avais pas non plus demander une description. Il n'avait aucune idée de quoi je ressemblais. Pourtant il était persuadé que j'étais jolie. Hum... bizarre... Il était bizarre. Enfin, spécial. Pas ordinaire. Différent. Et ça me plaisait beaucoup. Il avait l'air aussi d'être très... comment dire...? câlin. D'ailleurs il avait fini par le dire lui-même. Je trouvais ça mignon. Non, IL était mignon. Quand il ne me faisait pas une crise bien entendu...

Crise ? Comment ça une crise ? Et bien... c'est assez compliqué a expliquer. Mais je vais essayer, faire de mon mieux pour que vous puissiez comprendre. Le problème était qu'il n'allait pas très bien, enfin je crois. Il pouvait être très attentionné, très présent pour moi, comme il pouvait me faire la tête sans vraie raison et ne plus me parler.

Il pleurait, souvent. J'avais l'impression que c'était de ma faute. Beaucoup de fois on a failli arrêter de se parler, couper les ponts. Parfois c'était lui qui commençait là dessus par rapport à quelque chose que j'avais dit, parfois c'était moi qui ne savais plus ce que je devais faire. Continuer ? Arrêter ? Se parler ? Ne plus se parler ? On ne savait pas ce qu'on était censé faire. Quelle était la meilleure chose à faire ?

Mais après maintes et maintes réflexions, nous en arrivions toujours au même point. On ne pouvait pas arrêter tout comme ça, d'un coup. Nous voulions tous les deux aller plus loin. Nous ne nous connaissions pas, on venait de se rencontrer, nous n'étions que des inconnus. Pourtant un étrange sentiment de déjà vu nous touchait tous les deux. Comme si on se connaissait depuis longtemps.

Ma vie en émotionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant